Pour les autres périodes de la vie d’Edmond Chaumier, voir :
1853-1872, la jeunesse d’Edmond Chaumier
1872-1880, formation médicale d’Edmond Chaumier
1887-1909, les réalisations tourangelles d’Edmond Chaumier
1910-1922, la gloire de l’Institut Vaccinal du Dr. Edmond Chaumier
1923-1931, les honneurs et la fin de vie d’Edmond Chaumier
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»’1880 »’
A quelle date précise s’est installé Edmond Chaumier au Grand-Pressigny ?
»’1881 »’
En juillet 1881, il observe son 1er cas d’apahasie dans une fièvre typhoïde (preuve qu’elle était endémique) et fait appel à son ami Jules Durand. Le cas clinique est détaillé dans son article de 1883 (De l’aphasie dans la fièvre typhoïde chez les enfants. Concours Médical 1883; V: 506-10 et 518-22). Il signale aussi dans un autre article (Une maladie à manifestations multiples. Concours Médical 1884; VI: 618-22 et 627-8) qu’il y avait alors beaucoup d’impétigo au Grand-Pressigny.
( »à vérifier ») Jules Parrot publie son mémoire sur le pneumocoque avec Louis Pasteur (découvert par Pasteur en 1877). Jules Parrot devient Président de la Société d’Anthropologie de Paris ( »est-ce alors qu’Edmond Chaumier y adhéra ? »)
Fondation du Syndicat des Médecins d’Indre-et-Loire le 23 août 1881 ; Edmond Chaumier en est un des fondateurs.
Il devient le 16 janvier 1881, conseiller municipal de la commune du Grand-Pressigny, jusqu’en 1888. Le maire, Alphonse Abel Dardy, est un républicain convaincu. Il remplace sans doute le Dr Léveillé qui lui aussi était au conseil municipal et qui est mort en novembre 1880.
»’1882 »’
En mai 1882, il observe son 2ème cas d’aphasie dans une fièvre typhoïdeélectrothérapie (Concours Médical 1883; V: 506-10 et 518-22)
Jules Parrot fait sa communication à l’Académie de Médecine sur le lait d’ânesse
»S’il reçoit le Concours Médical, ce qui est hautement probable, il y lit des articles sur les traitements « actuels » de la phtisie (tuberculose), dont la créosote (p38-42) et sur le rachitisme (pp521-4 et 529-33). Il y découvre qu’une nouvelle souche de vaccine spontanée a été découverte en Gironde et qu’elle a permis de renouveler tous les stocks, y compris celui du Concours Médical (p49) envoyé aux adhérents (plus de 4000 tubes envoyés en 1882 ; n°38 du CM). Il y apprend la découverte du bacille de Koch (pp289-90). Il peut suivre en direct tous les débats autour de l’épidémie de fièvre typhoïde à Paris. »
Fin 1882 ou début 1883, intervient la décision qu’Edmond Chaumier deviendra collaborateur (bénévole) au Concours Médical et sera chargé de la rubrique « Revue de la Presse étrangère ; journaux américains » en remplacement du Dr. Pombourcq qui l’assurait jusque là. »Maîtrisait-il la langue anglaise ou les articles lui étaient-ils traduits ? »
»’1883 »’
Il est probable qu’Edmond Chaumier et probablement aussi le « Dr » Thibault de Saint-Flovier adhèrent à la Société du Concours Médical (ce n’est avéré qu’en 1886 ; ce sont alors encore les seuls d’Indre-et-Loire ; Concours Médical 1886; VIII: 615).
En tant que collaborateur du Concours Médical, il tient les rubriques « Revue de la Presse étrangère ; journaux américains » du 3 mars (n°9), du 5 mai (n°18), du 7 juillet (n°27), du 8 septembre (n°36) et du 17 novembre (n°46), avec une belle régularité (tous les 9 numéros) et une prédilection pour les sujets de pédiatrie ! Voir le détail des sujets traités dans la « Revue de la Presse étrangère ; journaux américains ».
Parmi les articles qu’il analyse pour la « Revue de la Presse étrangère ; journaux américains » du Concours Médical, l’un de ceux analysés le 5 mai, » »’Une épidémie d’impétigo »’ » aura un effet déclenchant sur ses travaux futurs travaux (cf. infra au Congrès de Blois en septembre 1884). De même, l’un de ceux qu’il analyse de 7 juillet dans la « Revue de la Presse étrangère ; journaux américains », » »’L’asthme de foin et sa cure radicale »’ », déterminera une communication au Congrès de Blois en 1884.
Le 5 août, le Pr. Jules Parrot est emporté par la maladie ; il avait 53 ans (CM 1883; 5:386 ; dans le service du Pr. Potain ; CM 1883; V: 488)
Un courrier d’Edmond Chaumier est publié le 15 septembre dans la rubrique professionnelle du Concours Médical au sujet des nourrices (CM 1883; V: 464)
Les 6 et 13 octobre (n° 40 et 41, en 2 parties), paraît dans le Concours Médical le premier travail original d’Edmond Chaumier » »’De l’apahasie dans la fièvre typhoïde »’ » (CM 1883; V: 506-10 et 518-22). Il y décrit les deux cas observés en 1881 et 1882 et fait une analyse de la littérature, en remontant à 1759 ! Il y cite sa thèse ( »on n’est jamais mieux servi que par soi-même… ») et fait référence à Trousseau. Cette publication est intervenue à l’issue de l’épidémie de fièvre typhoïde à Paris (1882-83) qui a fait énormément débat, pas tant sur les mesures d’hygiène à prendre, que sur les causes et les traitements des différentes formes de la maladie. Bref, le sujet était encore brûlant…
Fin octobre, le Concours Médical se fait l’écho d’une communication du Dr. Warlomont (Bruxelles) sur la vaccine (variolo-vaccine, atténuation moindre du vaccin chez le cheval que chez le boeuf) (CM 1883 V: 541)
Fin décembre 1883, il publie un nouveau travail original » »’Note sur les amnifestations articulaires des oreillons »’ », à partir d’un cas qu’il avait observé en avril de la même année (CM 1883; V: 650-1).
»La mort de son maître Jules Parrot en août a-t-il été un facteur déclenchant pour ses publications (septembre et octobre), ou est-ce une coîncidence ? Désinhibé ? Ne craignant plus la critique ? voulant honorer sa mémoire en se consacrant à des thèmes qui lui étaient chers ? »
»Collaborateur assidu du Concours Médical au cours de cette année 1883, Edmond Chaumier n’a pas manqué de suivre les débats sur les doctrines microbiennes qui ont défrayé la chronique toute l’année 1883 dans le contexte de l’épidémie de fièvre typhoïde et suite à la découverte de la transmissibilité du microbe responsable de la morve, « deuxième maladie virulente de l’homme (après le charbon) dont la nature paraistaire serait démontrée ». S’opposent à l’Académie les pro- (Davaine, Chauveau, Bouley,…) et les anti-microbiens (Péter, Jaccoud,…). A la fin de l’année 1883 s’ouvrent aussi les débats sur le rôle du bacille de Koch dans la tuberculose… De façon plus anecdotique, plusieurs articles en début d’année avaient été consacrés aux causes de la mort de Gambetta »
»’1884 »’
Edmond Chaumier poursuit sa collaboration au Concours Médical, et il fait une « Revue de la Presse étrangère ; journaux américains » dès le 12 janvier (n°2). Ses autres rubriques d’analyse bibliographique de la presse américaine paraîtront les 20 mars (n°13), 14 juin (n°24), et finalement 15 novembre (n°46). Si le début de l’année a démarré sur les chapeaux de roue, l’essoufflement s’est fait rapidement sentir… Seule la revue de presse du 15 novembre permet de dire qu’il aura tenu l’année entière ! Les sujets choisis sont un peu moins pédiatriques( »a-t-il eu des instructions dans ce sens ? »), bien qu’il ait réussi semble-t-il se faire abonner aux »Archives of Pediatrics »
Dans la « Revue de la Presse étrangère ; journaux américains » qu’il publie le 12 janvier, son article sur »’La pneumonie est-elle une maladie infectieuse »’ (CM 1884; VI: 22) n’aura pas manqué de faire hurler les opposants à la doctrine microbienne. Sa prise de position en faveur de la nature infectieuse de la pneumonie est peut-être influencée par le rapport publié en 1881 par Parrot et Pasteur sur le pneumocoque. Un autres article du Concours Médical sera consacré à la pneumonie (CM 1884; VI: 77), avant que le cas clinique d’E. Chaumier soit publié puis qu’il soit fait état de la communication au Congrès de Blois ( »cf. infra »). De même que les articles analysés sur l’impétigo puis sur l’astheme en 1883 est à l’origine de ses travaux sur l’impétigo, la scrofule, la pseudo-scrofule d’une part et l’asthme d’autre part ( »cf. infra »), cette analyse inaugure sinon déclenche ses travaux sur la pneumonie ( »cf. infra »).
Fin avril, le Concours Médical se fait l’écho d’un article publié dans le Lyon Médical par M. Ernest Chambard, chef de clinique à Lyon et conservateur du vaccin municipal, à propos de la préparation et de l’emploi de l’électuaire vaccinal (adjonction de glycérine), opération pharmaceutique qui rappelle à la fois la préparation du looch (?) et celle du julep (?). Il est dit que ce vaccin de conserve permet des vaccinations en masse en cas d’épidémie, qu’il ne se conserve cependant pas au-delà de 15 jours, et qu’il est incontestablement moins actif que le vaccin frais (CM 1884; VI: 250-1).
Le 18 mai 1884 : Chaumier est elu adjoint au maire au bout du 3e scrutin.
Le 21 juin, il publie un cas clinique dans la rubrique des « Faits cliniques » du Concours Médical : » »’La pneumonie franche dans la coqueluche, chez les enfants »’ » (CM 1885; VI: 359-360).
Edmond profite de la tenue à Blois de la 13ème session de l’Association française pour l’avancement des sciences, du 4 au 7 septembre, pour y présenter 3 communications : » »’Sur l’impétigo et sa famille »’ », » »’Sur la nature épidémique et contagieuse de la pneumonie et de son traitement par les bains froids »’ », » »’Sur l’asthme chez les enfants »’ ». Voir les Publications d’Edmond Chaumier. Il faut remarquer que chacune de ces communications est fondée sur des travaux personnels qui lui ont été inspirés par une analyse d’article pour la « Revue de la Presse étrangère ; journaux américains » du Concours Médical…
Le Concours Médical se fait l’écho du succès d’un mémoire « sur la nature épidémique et contagieuse de la pneumonie franche » par le Dr. Chaumier, membre du Concours (CM 1884; VI: 547). Le Concours Médical revient la semaine suivante sur ce congrès et reparle des lectures faites par « un de nos excellents collaborateurs, le Dr. Chaumier ». Il est précisé qu’il s’est inoculé à lui-même l’impétigo (CM 1884; VI: 601). En 1923, la Gazette Médicale du Centre rappelera que « pour mieux se rendre compte de l’évolution de l’impétigo, il s’était inoculé à lui-même la maladie » (Gazette Médicale du Centre, tome 7, p404 et 407, 15 juillet 1923).
Le 1er novembre, paraît dans le Concours Médical son travail original » »’Une maladie à manifestations multiples »’ », d’après la communication de Blois (CM 1884; VI: 618-622). Il retrace l’histoire de ce travail, en se remémorant l’opinion du Dr. Jules Simon qui disait en 1876 et 1877 que l’impétigo était contagieux, à quoi il ne croyait pas à l’époque. En 1881, l’abondance des cas d’impétigo au Grand-Pressigny le surprit, et c’est l’article paru dans »The Medical Record » le 20/1/1883, article dont il avait publié l’analyse dans le Concours Médical (CM 1883; V: 215) qui le décida à mener son enquête qu’on sent imprégnée de doctrine microbienne. Il se peut que le manque de place dans les colonnes du Concours Médical l’ait obligé à écourter le travail car il n’y parle pas de l’expérience d’inoculation à lui-même.
»Comme les années précédentes, Edmond Chaumier a sans doute dû lire dans le Concours Médical la suite des débats sur les doctrines microbiennes, la tuberculose, la fièvre typhoïde…. L’analyse qu’il a lui même publiée sur l’infectiosité de la pneumonie puis ses propres travaux ont également contribuer à élargir les débats sur la doctrine microbienne dans cette direction. »
»’1885 »’
Edmond Chaumier arrête d’être un collaborateur scientifique régulier du Concours Médical mais va le rester en quelque sorte du fait de ses nouvelles activités syndicales. Il est le seul praticien d’Indre-et-Loire à adhérer à la Caisse des pensions de retraite du Corps médical français dès sa création fin 1884 (CM 1885; 7: 210).
Le 6 janvier 1885 intervient en effet un changement important dans la composition de la « Chambre Syndicale » du Syndicat des Médecins d’Indre-et-Loire. Sans doute légitimé par son appartenance et ses entrées au Concours Médical, E. Chaumier devient secrétaire général du Syndicat des Médecins d’Indre-et-Loire et va désormais tout orchestrer. Les statuts de 1885 (Moline II, p372) sont publiés à Chinon (Le Grand-Pressigny étant dans l’arrondissement de Chinon). Dorénavant, EC s’attachera à transmettre tous les comptes-rendus de séance au Concours Médical (Pour l’année 1885 : CM 1885; VII: 48 et 249-50 ; CM 1886; VIII: 142-3) . Il fait partie de la commission de révision des indigents (cf. Syndicat des Médecins d’Indre-et-Loire).
Dans la continuité du travail publié sur l’impétigo en 1885, il publie dans un autre journal, la Gazette Médicale de Paris : » »’La pseudo-scrofule »’ » (Gaz. méd. de Par. 1885 ; 7. s., ii, 377; 388; 482; 507) ( »voir la date exacte de cette première infidélité au Concours Médical »)
Les 4 et 11 avril, il publie dans le Concours Médical un nouveau cas clinique dans la rubrique « Maladies des Enfants » : » »’L’incontinence nocturne d’urine et son traitement »’ » (CM 1885; VII: 164 et 177-8).
Le 20 juin, il récidivera avec un nouveau cas clinique dans la rubrique « Pédiatrie » (sic) du Concours Médical : » »’L’obésité chez les enfants »’ » (CM 1885; VII: 292-5).
Fin juillet, il se marie avec Marie Pauline Hortense Bartoli (29/7/1885 date du contrat de mariage chez Me Galais, notaire à Lerné). »Voir l’inventaire des biens pour se faire une idée des apports respectifs de l’un et de l’autre ».
Fin septembre (?), il se rend au Congrès de Grenoble de l’Association française pour l’Avancement des Sciences. Il y communique : » »’Les maladies dites de dentition »’ » et » »’Nouvelles études sur la nature épidémique de la pneumonie franche et son traitement par le froid »’ ». Cette seconde communication est remarquée le 3 octobre dans le Concours Médical (M. Chaumier, un de nos plus distingués collaborateurs … ») (CM 1885; VII: 484). Apparemment, le travail sur les maladies de dentition sera publié en 1887, sous une traduction italienne, dans les Arch. di patol. inf. (Naples).
Son mariage et le congrès de Grenoble expliquent sans doute le retard avec lequel il a transmis au Concours Médical les derniers comptes-rendus du Syndicat des Médecins d’Indre-et-Loire.
»Les colonnes du Concours Médical en 1885 continuent à être largement ouvertes sur les doctrines microbiennes, tandis que les opposants semblent maintenant réduits au silence. Dès le n°1, débute la publication d’un essai de philosophie médicale qui s’intitule « Pasteur, les microbes et la clinique ». Après les découvertes du microbe de l’érysipèle et de celui de la blennorragie, l’année 1885 se terminera en apothéose avec la publication par Pasteur d’une méthode de prophylaxie de la rage. En parallèle, les préoccupations d’hygiène sociale occupent de plus en plus de place : application et lacune de la Loi Roussel, nourrices, vaccinations,… L’année 1885 se termine par la publication du rapport 1884 du service des vaccinations qui recommande la vaccination obligatoire. »
»’1886 »’
Edmond Chaumier est toujours adhérent de la Caisse des pensions de retraite du Corps médical français (CM 1886; 8: 201-202) et il transmet toujours au Concours Médical les comptes-rendus de séances du Syndicat des Médecins d’Indre-et-Loire (CM 1886; VIII: 154-5 et 635-6).
Le 8 janvier, à la demande de l’Association médicale, le Syndicat vote une subvention de 200 F pour le monument qui sera érigé à Tours en l’honneur de Bretonneau, Velpeau et Trousseau.
Le 15 avril, à la réunion du syndicat, H. Thomas et E. Chaumier annoncent qu’ils sont allés rencontrer l’Inspecteur des enfants assistés pour demander une révision des circonscription des nourrices. Ils n’ont pas eu gain de cause.
Dans le courant d’avril, Auguste Léveillé et Edmond Chaumier reçoivent la visite de Gabriel de Mortillet, Philippe Salmon et d’une délégation de l’Ecole d’Anthropologie de Paris à Grand-Pressigny. Cette visite est relatée en 1892 (Journal officiel de l’Exposition nationale de Tours, n°29, p.1-2, fonds Watier C116L) : dans cet article, on perçoit une pointe de revanche des Tourangeaux (LeDouble ?), même si Chaumier y est présenté comme un « savant très autorisé » (comme Léveillé)… Edmond Chaumier, successeur de Léveillé, informé peut-être aussi de cette visite par Albert Robin, avait une fois de plus saisi l’occasion…
C’est dans ce contexte que le Bulletin des nourrices au sein d’Indre-et-Loire est fondé. Le 1er numéro sortira le 1er juin 1886.
A la séance du 15 juillet du Syndicat, il est dit qu’E. Chaumier est allé rencontrer l’archevêque de Tours pour des problèmes d’exercice illégal de la médecine par des religieuses.
En août, l’Académie de Médecine publie ses chiffres sur les vaccinations. Elle dit souhaiter une multiplicité de centres vaccinogènes (CM 1886; VIII: 387)
Toujours en 1886, il publie : » »’De la nature épidémique et contagieuse des aphthes »’ » dans la Gazette Médicale de Paris (1886 ; 7. s., iii, 398-400) et participe au Congrès français de chirurgie où il communique : » »’La pseudo-scrofule au point de vue chirurgical »’ » (Proc.-verb., etc. Paris 1886-1887 ; ii, 485-490). »Dates à rechercher »
Hormis pour le compte rendu des activités syndicales, il semble bien qu’E. Chaumier soit passé en 1885-1886 du Concours Médical à la Gazette Médicale de Paris pour y publier ses travaux scientifiques. »Journal plus « sérieux » ? Lectorat différent ? Il pourrait aussi avoir rencontré des difficultés à publier dans le Concours Médical dans la mesure où il ne s’occupait plus de la revue de presse »
»L’actualité médicale 1886 selon le Concours Médical, c’est encore souvent les doctrines microbiennes. Les opposants à la doctrine microbienne (tenants des « microzymas »), acculés, s’affrontent violemment à Pasteur, et l’Académie est obligée de mettre en place une commission chargée de juger le différend entre Pasteur et Béchamp ;[Laboulbène]] en fait partie. Pendant ce temps, Grancher multiplie ses conférences sur les microbes et les vaccins, et un laboratoire de microbiologie est enfin institué à la Faculté de Médecine de Paris, auprès de la Chaire d’Anatomie pathologique (CM 1886; VIII312, 313-317, 362). »
Catégorie: Chaumier
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