»’VELPEAU Alfred »’ Armand Louis Marie (Brèches, 18/5/1795 – Paris ? 24/8/1867). Voir les sites suivants pour trouver les biographies les plus intéressantes http://books.google.fr/books?id=WzWgAAAAMAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_v2_summary_r&cad=0#v=onepage&q=&f=false, en pages 887 et suivantes, http://www.maitrise-orthop.com/viewPage.do?id=1005.
Voir l’appareil inamovible, modifié par MM. Seutin et Velpeau, pour soigner les fractures de jambe (thèse de Ch. Villeneufve en 1837).
Dans l’histoire célèbre de Velpeau, on néglige peut-être un peu le rôle du Dr Bodin (mais lequel ?) qui sauva la folle qu’il avait failli empoisonner et qui décela ses talents, puis surtout le rôle du chirurgien Vincent-Olivier Gouraud qui le forma à la chirurgie, dans la tradition de Larrey (puisque Gouraud avait été l’élève de Larrey). Ce n’est qu’une fois entre les mains de Gouraud que Velpeau se fait repérer par Bretonneau. Velpeau porte donc dès le départ la marque de l’Empire… A noter aussi qu’il prendra le fauteuil de Larrey à l’Académie des Sciences . Plus tard, son élève Broca accueillera le baron Larrey (fils) à la Société d’Anthropologie de Paris. Une lithographie (anmpx02x0102) représentant Velpeau et qui se trouve à la BIUM provient d’un don de H. Larrey en 1837 http://web2.bium.univ-paris5.fr/img/?refbiogr=8628&mod=s.
Un article anglais récent sur Velpeau (Dunn PM. Dr Alfred Velpeau (1795–1867) of Tours: the umbilical cord and birth asphyxia. Archives of Disease in Childhood – Fetal and Neonatal Edition 2005; 90: F184-F186) http://fn.bmjjournals.com/cgi/content/abstract/90/2/F184, d’un auteur pour pourrait inviter à l’occasion (Pr. Dunn de Bristol, [P.M.Dunn@bristol.ac.uk]), il est même évoqué que Velpeau aurait pu devenir Baron Velpeau.
Une biographie sur la jeunesse de Velpeau a été écrite en 1887 par Charles Guignard, de Mayet (Sarthe).
La seconde fille de Velpeau épousa le Comte Thoinnet de la Turmelière ou Turmalière (1824-1887), et c’est d’ailleurs elle qui fit don à Tours (BU) d’une grande partie de ce qui s’appelle le fonds Velpeau http://www.univ-tours.fr/1193133856921/0/fiche___article/. Ce Comte Charles Thoinnet de la Turmelière ou Turmalière (Comte Romain, comme Justinien Bretonneau-Clary…) était député chambellan sous le Second Empire, député de la Loire-Inférieure de 1857 à 1870 http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/articles/files/deputes_chambellans_Second_Empire1.asphttp://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=8050#etat_civil. Il est avocat de formation, employé très tôt à la préfecture de la Loire-Inférieure comme surnuméraire, devient par la suite secrétaire du préfet, chef de cabinet, puis conseiller de préfecture de 1848 à 1857, époque à laquelle il démissionne pour se présenter au Corps législatif. On a donc ici un ancrage assez net avec la Loire inférieure et la Vendée… Ce Comte, devenu gendre de Velpeau, ne devait donc pas être inconnu de Jean Lapeyre (Jean Numa), ou tout au moins de la famille de Rorthais…
Quant à Just Lucas-Championnière, qui s’inscrit dans la tradition directe de Velpeau puisque son maître était Paul Broca (lui-même du sud-ouest comme les Lapeyre à l’origine…), il était le petit-fils de Just Lucas de la Championnière, qui prit part à la révolte des Vendéens, se rallia à Charette, et fut conseiller et député de la Loire-Inférieure. Assez logique que Louis Lapeyre fût envoyé auprès de Lucas-ChampionnièreGibotteau, son ami d’enfance, vendéen lui aussi, qui vient à Tours, et qui épouse une petite-fille du Dr. Bodin (de Genillé). Est-ce que ce Bodin serait le même ou aurait un lien avec le Bodin qui décela les talents du jeune Velpeau ?
Sur Amazon (…), sur trouve un ouvrage : « Les Députés sortants, candidats officiels de la Loire-Inférieure et de la Vendée MM. Anselme Fleury, Joseph Simon, Thoinnet de La Turmalière, Alfred Le Roux, Cte de La Poëze, Mis de Sainte-Hermine », paru en 1869. A tout hasard, est-ce que ce Le Roux-là aurait un lien avec François-Pierre Le Roux ?
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