»’GUIGNARD Jean »’ (Couziers, Indre-et-Loire 16/9/1829 – Candes sept 1901). Fils de menier, ayant fait ses études à Chinon puis au lycée de Poitiers. Etudia la médecine à Angers, passa sa thèse à Paris en 1855, et revint s’installer à Bourgueil. Sa thèse indique « Ancien interne des hôpitaux civils et militaires d’Angers, lauréat de l’Administration des hospices d’Angers, lauréat et prosecteur de l’Ecole de médecine de la même ville, ancien élève des hôpitaux de Paris et de l’Ecole pratique ». Il dédie sa thèse à M. Pertuis, médecin-vétérinaire à Chinon. Fut appelé à Angers pour être chef des travaux anatomiques en 1858. Devient titulaire de la chaire d’accouchement d’Angers en 1861 (suite au décès du Dr. Négrier), et chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu d’Angers. Républicain modéré, il entre au conseil municipal d’Angers en 1870, il devient maire en 1888. Il devient député, de 1893 à 1898. Chevalier de la Légion d’Honneur. Il revint mourir dans la propriété de Candes, le moulin qui l’avait vu naître.
Voir biographie par E.H. Tourlet, tiré à part qui est une reprise de l’article paru dans le Journal de Chinon le 22 septembre 1901 (FW J155)
Monprofit, A. Guignard (Jean) [1829-1901]. Anjou méd. 1901; viii, 165-167
Nécrologie. Guignard (Jean) [1829-1901]. Arch. méd. d’Angers 1901; v, 390. Also: Gaz. méd. de Par., 1901, 12. s., i, 261.
Boquel, A. Guignard (Jean) [1829-1901]. Arch. méd. d’Angers 1905; ix, 355-359, port.
»’GUIGNARD Charles »’ (Château-Renault 7/2/1847-). MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More ayant probablement fait ses études à Tours. A Paris (externe ?), il fréquence le monde de l’hygiène et il est apparemment Bibliothécaire de la Société Française d’Hygiène. Il passe notamment chez Jules Simon. Il publie plusieurs articles sur le « tour » d’abandon, ce qui fait penser aux Enfants-Assistés (y aurait-il croisé Edmond Chaumier et/ou Albert Robin qui s’y trouvaient à peu près à l’époque où ces articles ont été écrits). Il soutient sa thèse à Paris en 1882 (Contribution à l’étude des chancres syphilitiques extra-génitaux), qu’il dédie à la mémoire des Drs Pelet et Loreau de Châteaurenault, à son maître Vulpian, à Jules Simon, etc.. Il va ensuite s’installer à Mayet dans la Sarthe. En 1887, il publie à Tours (chez Mazereau) une monographie de 45 p. sur « Velpeau, sa jeunesse » (à noter que Brèches ne se situe pas très loin de Mayet). Il fait partie de très nombreuses sociétés « historiques », dont la Société Archéologique de Touraine, la Société Française d’Histoire de la Médecine (Raphaël Blanchard était lui aussi du même secteur géographique), la Société Historique et Archéologique du Maine, etc. On le trouve aussi faire un discours au banquet de La Flèche en 1898, pour la réélection de M. d’Estournelles de Constant (lien supplémentaire entre Charles Guignard et Albert Robin ?) http://books.google.fr/books?id=PHJbQwAACAAJ&dq=guignard+Estournelles&hl=fr&sa=X&ei=pAPtTuegBNO1hAf15NSXCA&ved=0CDAQ6AEwAA. Question toujours, liens avec André Lebert ?
Une carte-photo ancienne (C143C), figurant la visite à un tailleur de pierres à fusil (en silex) à Meusnes (alors dans l’Indre-et-Loire ? actuellement dans le Loir-et-Cher) lors du VIème Congrès Préhistorique en 1910, pourrait être écrite et signée de C. Guignard. Curieusement, les précédentes cartes-photos du congrès que j’avais trouvées (C101C) étaient écrites par Emile Job, un autre Sarthois qu’il est assez facile de raccrocher à Edmond Chaumier… Cette carte-photo est adressée à M. et Mme Emile Laugier, de Saint-Vallier (un poudingue de Saint-Vallier dans les préalpes est mentionné dans les ouvrages de géologie de l’époque, et a été observé dans la propriété Emile Laugier). Le PS de la carte « Toutes mes amitiés au jeune confrère » laisse supposer que M. et Mme Laugier ont un fils médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More, récemment thésé. Est-ce Jean Laugier (1880-), thèse à Lyon en 1909 (De la trépanation préventive systématique dans les fractures de la base du crâne) ?
Guignard, C. L’histoire du tour. J. d’hyg. 1878; iii, 409; 421; 433
Guignard, C. Le tour d’abandon envisagé au point de vue de la population. Rev. de lit. méd. 1879; iv, 154; 179
Guignard, C. Le tour au point de vue des filles-mères. J. d’hyg. 1879; iv, 229; 241
Guignard, C. Étude d’hygiène professionnelle; l’hygiène des tanneurs. Ed. Vve. F. Henry, Paris 1879; 83 pp., 1 l.
Guignard, C. La statue de Rabelais. Rev. de lit. méd. 1879; iv, 9-16
Guignard, C. Hygiène professionnelle; de l’âge moyen des typographes. J. d’hyg. 1880; v, 182-184
Guignard, Charles 1847-. Contribution à l’étude des chancres syphilitiques extragénitaux. Thèse Paris 1882; 54 pp., 1 l.
Guignard, C[harles] 1847-. Velpeau: sa jeunesse. Ed. E. Mazereau Tours, 1887; 45 pp.
»’GUIGNARD »’. Doyen honoraire de la Faculté de Pharmacie de Paris. Photo, bio et caricature dans en 1928 dans Chanteclair n°243 (FW E130L)
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