Simon

 »’SIMON L. F. A. »’ (né à Blois). Bachelier ès-lettres, ex-élève externe de l’hôpital des Vénériens de Paris, membre de la Société d’instruction élémentaire de Paris, correspondant de la Société académique de médecine de Marseille. Thèse à Paris en 1822 (Dissertation sur l’expression de la face humaine, considérée dans l’état de santé et dans les maladies aiguës cérébrales, thoraciques et abdominales). Liens avec Tours ??

 »’SIMON Jules »’ Désiré Fénélon (Prunay-le-Gillon (28) 2/4/1831- Conflans Sainte-Honorine, 8/9/1899), médecin, pédiatre. Interne des hôpitaux et hospices civils de Paris, lauréat au Concours des internes (1860, 2e mention), médaille de bronze des hôpitaux (1860), élève de l’Ecole pratique de la Faculté, membre de la Société Botanique de France. Dans ses dédicaces de thèse, il met en avant qu’il est élève de Velpeau (2ème année d’internat) ; il dédicace aussi au « Docteur Conneau, premier médecin de Sa Majesté l’Empereur, député au Corps législatif, Commandeur de la Légion d’honneur » (proche des milieux impériaux ?). Thèse à Paris en 1861 (De la leucocythémie), Velpeau est président de jury. Echoue à l’agrégation en 1866 (médecine). Il semble avoir d’abord exercé en libéral (énorme clientèle d’après Lannelongue), avant de se tourner vers l’enseignement hospitalier, à l’hôpital des Enfants-Malades (depuis quand était-il nommé ?). En 1876 et 1877, Edmond Chaumier assistait à ses consultations à l’hôpital des Enfants-Malades (Concours Médical 1884; 6: 618-22 et 627-8). Il a sans doute travaillé avec Eugène Archambault à qui il succéda peut-être. Auguste Chaillou fut un élève de Jules Simon, comme beaucoup d’autres qui ne manquent pas de lui dédicacer leurs thèses.
Il publie en 1886 dans la Gazette des Hôpitaux un article sur les « Caractères des divers enduits blanchâtres de la gorge » (CM 1886; VIII: 357). En 1892, Jules Simon signe la préface de l’opuscule de Perrier et d’Albert Robin (directeur du sanatorium de Paris), intitulé « Hygiène et salubrité publiques. Sanatorium de Paris, établissement modèle de désinfection, d’assainissement et d’épuration » (In-16, 16 p.). Edmond Chaumier le fait venir à Tours en 1894 pour l’assemblée annuelle du sanatorium de Touraine (cf. Libre d’Or de 1895).
Il était Officier de la Légion d’Honneur. Son décès est déclaré par deux médecins, Antonin Grimail, chirurgien en chef des hôpitaux de Pontoise, 48 ans, et Louis Collard, docteur-médecin à Conflans Sainte-Honorine. Il était marié à Marguerite, Charlotte, Clorantine Sudry, elle-même veuve en premières noces d’Auguste Icery. Ils habitaient au moment du décès au lieu-dit Fin d’Oise, Côtes de Vaunes (probablement une résidence secondaire).
Georges Paul-Boncour prononce un discours à ses obsèques (BNF) et écrit une biographie (Progrès méd., Par., 1899, 3. s., x, 190). Il semble avoir été son médecin dans les derniers jours. Lannelongue publie aussi une biographie : Bull. Soc. de pédiat. de Par., 1899, i, 149.

Carte postale le représentant dans le fonds Watier à la BU.

Liste des publications à dresser à partir d’IndexCat.

Rien à voir avec François-Jules Suisse dit Jules Simon (1814-1896), philosophe et homme d’Etat français http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Simon, qui n’était pas du tout médecin.

Attention aussi à ne pas le confondre avec le Dr. Jules Simon, né à Paris, docteur en médecine de l’Université de Californie, ancien interne à l’hôpital de Rothschild et qui soutient sa thèse à Paris en 1883 (La méthode expérimentale appliquée à l’étude des substances médicamenteuses et toxiques. Les succédanés en thérapeutique. Etude comparative de l’action physiologique des quatre principaux alcloïdes du quinquina: quinine, cinchonine, cinchonidine, quinidine).

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