Archambault

 »’ARCHAMBAULT René-François »’ . Maître en chirurgie, domicilié à Tauxigny en 1821, reçu à Loches le 4 juin 1779.

 »’ARCHAMBAULT-REVERDY René »’ (Tours 29/6/1788 -1862 ?). Docteur-médecin à Tours ; médecin militaire d’après son dossier de légion d’honneur http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/pdf/sm/F12-propLH-A.pdf. Secrétaire général de la Société Médicale d’Indre-et-Loire. Lien avec les suivants ?? Publie notamment chez Mame en 1820 « De l’emploi du deutoxide de mercure, dans le traitement des maladies, avec altération des humeurs et notamment dans celui des fièvres typhoïdes » (15pp) et en 1847 « Mémoire sur les moyens d’améliorer la santé publique, dans le département d’Indre et Loire, par l’établissement d’hôpitaux et d’hospices en rapport dé spécialité avec la nature des besoins et l’institution d’une médecine légale et de pure bienfaisance, présenté au conseil général de ce département dans sa session de 1837 » (47pp).

 »’ARCHAMBAULT (Jean Baptiste H) Théophile »’ (Tours 1806-1863). Né à Tours, fait des études de médecine à Angers et à Paris (Moline I p 73). Thèse en 1829 (Essai sur la pleurésie). Nommé comme médecin adjoint (aliéniste) en 1840 à Bicêtre, il part ensuite à Mareville dans la Meurthe comme médecin chef, puis revient ensuite en région parisienne diriger un service à l’asile de Charenton http://fr.wikipedia.org/wiki/Asile_de_Charenton, maintenant hôpital Esquirol http://www.serpsy.org/psy_levons_voile/hopital/historiquesqui.html. A noter que se sont succédés à Charenton Moreau (de Tours) puis Archambault. Il eut une fille Aline, qui épousa Ernest Mesnet, lui aussi aliéniste, et fut donc la belle-soeur d’Edouard Fermé, qui vendit son étude de notaire à Chinon à Armand Chaumier, frère d’Edmond Chaumier.

 »’ARCHAMBAULT Christophe Paulin »’. Né à Richelieu. Thèse à Paris en 1828 (« Dissertation sur la dysenterie aiguë et chronique »). Dédicace sa thèse à son ami Berthelot, médecin à Paris.

 »’ARCHAMBAULT Eugène »’ Rémond (Né à Parçay en Indre-et-Loire le 30/8/1822 -14/7/1883). Fils de Rémond Archambault, receveur de l’enregistrement à Sainte-Maure, et d’Eugénie Adam. Lien avec le précédent et le suivant ? Lorsqu’il soutient sa thèse à Paris en 1852 (De la paracentèse thoracique et de ses indications), il a déjà de nombreux titre : ancien Interne en Médecine et en Chirurgie de l’hospice général de Tours, Lauréat de l’École préparatoire de Médecine et de Pharmacie de la même ville, Interne en Médecine et en Chirurgie des Hôpitaux et Hospices civils de Paris, Membre de la Société Anatomique. Il fut ensuite médecin à l’hôpital des Enfants-Malades. Publie dans les années 1861-1884 sur la trachéotomie dans le croup et les maladies des enfants. Traduit en 1875 les oeuvres de l’Anglais Charles West (1816-1898). Il est vraisemblable que ce soit chez lui que René Boureau soit passé comme externe vers 1879 (ses travaux en sont très inspirés !). Il a eu aussi pour élève E. Bouchard (externe) et L. Séné (interne). Il fut nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1872 (son dossier est en ligne sur Léonore à « d’Archambault » mais je pense que c’est écrit en fait sur son dossier Dr Archambault). Nécrologie par Ernest Desnos en 1884.

Desnos E. Union méd. 1883, xxxvi, 221-223 et Bull. et mém. Soc. méd. d. hôp. de Par. (1883), 1884, xx, 183.

 »’ARCHAMBAULT Raymond »’ (né à Paris en 1859-), fils du précédent. Soutient sa thèse en 1886 (Des manifestations laryngées aigues du rhumatisme) et la dédicace à la mémoire de son père, médecin de l’hôpital des Enfants-Malades. Est-ce lui qui est présent au banquet de l’Union tourangelle à Paris en 1913 (Touraine artistique, n°8, p.275) ?

 »’ARCHAMBAULT Henri »’ (né à Loches le 5/12/1853). Lien avec les autres ?? Soutient une thèse de licence en droit à Poitiers en 1875 (De la garantie de la vente #FRBNF36837698) ; docteur en droit de la Faculté de Poitiers, bâtonnier de l’ordre de avocats à Loches (Dictionnaire biographique illustré d’Indre-et-Loire 1909). Au cas où…

 »’ARCHAMBAULT Paul »’ Victor Justin (Channay-sur-Lathan 5/10/1862-1921). Lien avec les précédents ?? Interne de l’hôpital général de Tours en 1882 et de l’asile d’aliénés, soutient sa thèse à Bordeaux en 1890 (lauréat), professeur suppléant de la Clinique Médicale de l’Ecole de Tours en 1894. A cette date, il est déjà médecin de l’asile des aliénés de Tours, et il est membre du Comité médical de l’Oeuvre des enfants tuberculeux de Touraine. Il se fit remarquer par son cours libre des maladies mentales. Cette orientation professionnelle lui permit d’être nommé en 1901, le premier médecin chef de l’Asile des Aliénés de l’hôpital de Tours. Celui-ci avait été construit dans l’enceinte hospitalière, en bordure de la rue Walvein. Par discrétion pendant longtemps, on disait d’une personne : « Elle est rue Walvein », ce qui évitait de préciser qu’elle était « aux fous ». On redoutait cet hébergement, car si on y était placé d’office, on n’était pas assuré d’en sortir. Il y avait deux bâtiments, un pour les hommes et un pour les femmes. Ils comprenaient des sections différentes, en rapport avec le comportement des malades : section des tranquilles, des agités, des épileptiques, des gâteux. La camisole de force était l’application la plus courante pour les agités. Les malades avaient les cheveux coupés par mesure d’hygiène, et étaient habillés de costumes militaires achetés aux surplus de l’armée.(Aron, Emile, 1992, p.228)

En 1910, il est président de la Société médicale d’Indre-et-Loire et à ce titre, membre du comité local d’organisation du VIème Congrès Préhistorique. Promu officier de l’Instruction publique en 1913 (Touraine artistique, p179).

Il fut aussi le chef du service des consultations des maladies de la peau à l’hospice général. Le Guide Rosenwald de 1898 indique aussi comme spécialités « Nez, oreilles, larynx, Mal de la peau ». Vice-président de la Société médicale d’Indre-et-Loire, trésorier du Syndicat des médecins d’Indre-et-Loire, membre-fondateur de la Société de laryngologie et d’otologie de Paris, membre de la Société française de dermatologie et de syphiligraphie, membre correspond de la Société de médecine légale de France et de la Société de psychiatrie de Paris, médecin expert près les tribunaux civil et militaire, vice-président de la Commission sanitaire de l’arrondissement de Tours et délégué de cette commission au contrôle du service de désinfection de l’arrondissement, officier d’académie, Chevalier de la Légion d’Honneur (Moline I, p73 ; Dictionnaire biographique illustré d’Indre-et-Loire 1909).

Archambault P. L’Affaire de L’Asile des Aliénés de Tours au point de vue médico-légal. Annales Médico-Psychologiques N°1, LXIIIe Année, Janvier-Février 1905.

Sauvage, & Archambault, P. Note sur un cas de névrite périphérique d’origine alcoolique. Gaz. méd. du centre 1912; xvii, 80

 »’ARCHAMBAULT »’. Officier de Santé à Savigné, installé en 1860 (Guide Rosenwald 1898)

 »’ARCHAMBAULT »’. Docteur en médecine installé à Langeais en 1888 (Guide Rosenwald 1898)

 »’ARCHAMBAULT Léon »’ Louis Joseph (né à Loches, le 25/11/1869). Ancien externe, lauréat de l’Ecole de Médecine de Tours, externe des hôpitaux de Paris. Thèse en 1896 (« De la polydactylie au point de vue héréditaire. Coïncidence des malformations avec les tares névropathiques »). Listé dans les Médecins Guerre 14-18

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