Paul-Boncour

== Branche Louis Paul-Boncour ==

 »’PAUL-BONCOUR Louis »’ Côme (né à PontLevoy le 24/10/1851 ?? ou plutôt 1831 ?, mort à Saint-Aignan (?) le 15/6/1902). Ancien interne des hôpitaux de Paris, promotion 1854. Soutient sa thèse le 19/8/1857 (Paris, n°178) « De la prétendue substitution de la fièvre typhoïde à la variole depuis l’introduction de la vaccine« . Cette thèse est intéressante pour l’histoire de la fièvre typhoïde et de la vaccine, et bien dans la « sphère Bretonneau » dont il cite les travaux via une citation de Trousseau (« De la maladie à laquelle M. Bretonneau a donné le nom de dothiénentérie », Archives Générales de Médecine, t. X, pages 67 et 166, etc). La thèse est dédicacée à la mémoire de De Vidal (de Cassis), chirurgien de l’hôpital du Midi, au Pr Andral (son Pdt de jury), au Dr. Gillette (Med. de l’hôpital des enfants), au Pr. Denonvilliers (chir. de l’hôp. St-Louis) et au Dr. Ch. Bernard (méd. du bureau central des hôpitaux). Promu à une belle carrière parisienne, il préfère finalement revenir s’installer comme médecin généraliste à Saint-Aignan sur Cher (41), ce qui correspondait mieux à son tempérament. Il était très dévoué, et jouissait d’un excellente réputation.  »Diane Vogüe-Paul-Boncour m’a dit qu’il avait été médecin de Talleyrand à Valençay, ce qui est un peu curieux compte tenu des dates. Talleyrand est mort en 1838, et l’un des médecins qui s’est occupé de lui était Bretonneau http://www.talleyrand.org/reception/hotes_talleyrand.html… » La maison familiale est encore visible (cf http://www.codep41-ffct.org/spip.php?article167). Il a eu 3 fils, Louis, Georges et Joseph (avec pratiquement 20 ans d’écart entre l’aîné et le dernier).

 »’PAUL-BONCOUR Louis »’. Fils aîné du précédent, né à Saint-Aignan, ayant fait ses études à PontLevoy. Notaire (??). A terminé Conservateur des Hypothèques. Aurait pu accéder à de plus hautes fonctions, mais il préférait rester à Tours où il résidait. En 1910, il était Vice-président du Conseil de Préfecture d’Indre-et-Loire, président de la Société Littéraire et Artistique de la Touraine, et membre du Comité du Syndicat d’Initiative de la Touraine. Il était aussi membre de la Société Archéologique de Touraine. En 1912-1913 (Touraine artistique), il est toujours vice-président du Conseil de Préfecture et président de la Société Littéraire et Artistique de la Touraine, fondée en 1894 (le secrétaire de cette société est Albert Arrault). Un article nous apprend qu’il porte le monocle à gauche, inséré en l’orbite quand il lit une citation ! (Touraine artistique 1913, n°7, p230). Son épouse (S. Paul-Boncour) milite au comité tourangeau de l’Union des Femmes de France (Croix-Rouge). Ils quittent Tours pour Villers-Cotterêts fin 1913, où il est nommé percepteur.

En 1905, il publie « A propos d’un pamphlet de Paul-Louis Courier » dans le Bulletin de la SAT (t. XV, p. 167). Le 30/6/1907, à l’occasion de l’inauguration du monument de Racan au Jardin des Prébendes d’Oé, il prononce un discours avec Louis Arnould, accompagné de poésies d’Horace Hennion (Notice BNF n° : FRBNF31067918). En 1908, il était membre du conseil d’administration de la Ligue contre la tuberculose en Touraine. Il a eu 3 filles dont certaines ont de la descendance. Une de ses filles (Mme BIETTE ?) a adopté un jeune polonais qui aurait pris le nom de Paul-Boncour (infos Henri et François Paul-Boncour). Une autre, également sans descendance, aurait également adopté. Ces deux filles, plus âgées que leurs cousins, et suspectes de « collaboration » pendant la guerre, ont été mises à l’écart de la famille Paul-Boncour. La troisième, Germaine, a épousé un juif du nom de Marcel Aboukaya (orthographe ?), changé en Marcel Aubry pendant la guerre. Partis à New York, ils ont eu un fils qui lui-même a une fille. Diane Paul-Boncour est restée en relation avec eux, mais il est peu probable qu’après deux générations à New-York ils aient des archives de Louis Paul-Boncour.

 »’PAUL-BONCOUR Georges »’ Octave (30/3/1966 – 1961). Second fils de Louis, né à Saint-Aignan, ayant fait ses études à PontLevoy. Ancien interne des hôpitaux de Paris, promotion 1893. Il soutient sa thèse en 1896 sur « Considérations cliniques et thérapeutiques sur les pleurésies purulentes de l’enfance » (Paris, n°68). Il avait une maison à Vailly sur Sauldre (18). A eu deux fils, Jean, le diplomate (cf. ci-dessous) et Jacques. Lorsque l’épouse de Georges Paul-Boncour mourut en 1938, il se replia sur Vailly sur Sauldre. Son fils Jacques, pianiste, célibataire et sans descendance, vint le rejoindre. Il fit de la résistance et mourut dans des conditions mal élucidées. Georges passa donc sa vieillesse très seul, alors qu’il avait eu une vie professionnelle extrêmement chargée. D’après sa petite-fille, c’était aussi un homme très chaleureux.

En septembre 1899, avec Léon Labbé et Mercklen, il prononce un discours aux obsèques du Dr. Jules Simon ( »à quel titre ?, voir Notice BNF n°FRBNF31067899 »). Il faut rappeler que Jules Simon était connu d’Edmond Chaumier, qui suivait ses consultations dans les années 1876. Tous étaient donc pédiatres. Georges P-B a touché en 1912 à l’anthropologie anatomique (cf. Notice BNF n° : FRBNF32511851), ce qui renforce l’idée de liens avec LeDouble, peut-être Houssay, Dubreuil-Chambardel voireEdmond Chaumier. En 1902, il est chargé d’une consultation de pédo-psychiatrie à l’Ecole (ou Institut) Théophile-Roussel (voir de plus près un article de Michel Braesco consacré à l’  »Histoire de la médicalisation du Centre hospitalier Théophile-Roussel », publié en 2006 dans « L’Évolution Psychiatrique », 71 (2): 348-366 http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6VP7-4K66F5J-1&_user=10&_coverDate=06%2F30%2F2006&_rdoc=1&_fmt=&_orig=search&_sort=d&view=c&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=d127ecc5fd614f020290135cef47addc) de Montesson (78) http://www.th-roussel.fr/Sommaire.htm dont les plans ressemblent à ceux de la colonie pénitentiaire de Mettray (37), « l’église en moins -IIIe République laïque et anticléricale oblige-, remplacée par une salle aux allures de temple (le président du Conseil de la Seine est par ailleurs Grand Maître du Grand Orient) » http://oll.club.fr/lacote3-09.html. G. Paul-Boncour a créé en 1906 la revue « L’Educateur moderne » http://hmenf.free.fr/rubrique.php3?id_rubrique=21. C’est probablement lui aussi qui donne des cours au Musée Pédagogique de Paris ( »Les bases médicales de l’orientation professionnelle » et  »Les bases psychiatriques de l’orientation médicale »), dont les résumés sont publiés dans le n°5 de la revue « l’Education » http://hmenf.free.fr/article.php3?id_article=146. Un travail de Michèle Becquemin (la même que celle qui a travaillé sur l’Oeuvre Grancher) nous apprend que « Le vœu de créer des centres d’observation avait ensuite été formulé en 1925 par la 4ème sous-commission de réforme pénitentiaire, à la suite d’un rapport effectué par le Dr Paul-Boncour », en citant le Dr Gilbert Robin (parenté avec le Pr. André Robin ??), « L’enfant nerveux, retardé et instable, Revendications législatives-Réformes indispensables » in Le siècle médical, 1er mai 1929 http://rhei.revues.org/document71.html#bodyftn16. Psychiatre, Georges Paul-Boncour était basé à Sainte-Anne, mais il passait dans tous les hôpitaux parisiens pour observer les cas psychiatriques. Il s’intéressa aussi aux problèmes psy des péripatéticiennes. En dehors de ses publications, Georges Paul-Boncour n’a pas vraiment laissé d’archives personnelles ; Diane sa petite fille n’a pas non plus connaissance que quelqu’un ait un jour fait une biographie de son grand-père, malgré le rôle qu’il a pu jouer dans le monde de la psychiatrie, de la pédo-psychiatrie et de l’éducation à une période clé de l’émergence de ces disciplines.

 »’PAUL-BONCOUR Joseph »’ (Saint-Aignan (41), 1873- Paris, 1972). Troisième fils de Louis (-Côme). A eu deux enfants, Catherine, sans descendance, et Guillaume, conseiller au commerce extérieur. A fait ses humanités à PontLevoy, mais a « fait le mur ». C’était un peu le troublion de la famille, avec des opinions politiques nettement plus affirmées. Il fut avocat (a été partie civile au procès de Jaurès) et homme politique. En dehors de ses mandats parisiens, il fut député du Loir-et-Cher de 1909 à 1914 et sénateur de ce même département de 1931 à 1940. Très partie prenante dans la Société des Nations. Voir page Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Paul-Boncour. Il eut 2 fils, Jacques, sans descendance, et Guillaume, qui fut conseiller au commerce extérieur et eut un fils (François) et une fille (Dominique). François Paul-Boncour, son petit-fils, m’a dit que Joseph Paul-Boncour aimait et admirait beaucoup son père, et qu’il lui devait beaucoup par l’excellente réputation qu’il avait dans le Loir-et-Cher. C’est Joseph qui hérita de la maison de Saint-Aignan, qui resta dans la famille jusqu’à ce que François et Dominique la vende il y a quelques années. Si archives du Dr. Louis Paul-Boncour il y a, c’est François Paul-Boncour qui les a.

 »’PAUL-BONCOUR Jean (-Louis) »’. Second fils de Georges qui fut diplomate et notamment Ambassadeur de France. Membre de la délégation française à la session spéciale de 1932 et vice-président élu http://www.indiana.edu/~league/1932specialassemb.htm, à la 14ème session ordinaire de 1933 http://www.indiana.edu/~league/14thordinaryassemb.htm et à la 19ème séance ordinaire (1938) de la Ligue des Nations à Genève http://www.indiana.edu/~league/19thordinaryassemb.htm.

== Branche Eugène Paul-Boncour ==

L’aïeul commun aux deux branches est très ancien. Il s’agirait d’un Paul, dit Boncour de la fin du XVIIè-début XVIIIè, installé en Loir-et-Cher et qui aurait eu deux fils dont les descendants sont restés proches (géographiquement, et relationnellement).

 »’PAUL-BONCOUR (François)-Eugène »’. Né le 21/4/1848 aux Montils (Loir-et-Cher), décédé en 1936. Après avoir fait ses études au collège de Blois, il est parti faire sa médecine à Paris. Il a été externe en 1874 chez Gosselin ; est passé chez le Pr. Léon Labbé, chirurgien de Lariboisière comme externe (1875) puis interne (1878) et a pu y croiser René Boureau. Henri Paul-Boncour m’a confirmé que Léon Labbé était son patron, mais aussi un ami. Interne de la promotion 1875, il a été par ailleurs interne en 1876 chez Ch. Bernard (médecin de l’hospice des ménages à Issy, à qui Louis Paul-Boncour avait dédicacé sa thèse en 1857), en 1876 chez A. Desprès et en 1877 chez Dujardin-Beaumetz. Sa thèse (Des kystes hydatiques des membres), soutenue le 21/11/1878 (n°447) devant Gosselin, Le Fort, Ch. Richet et Duguet, est dédicacé à la mémoire de son père et à son Maître et ami, le Dr. Marchand, prof. ag de la Faculté de Médecine de Paris. Il y fait référence à Ch. Robin.

 »’PAUL-BONCOUR Eugène-M »’. Né à Paris le 19/2/1881, mort en 1936. Ancien externe et interne (1907) des hôpitaux de Paris. Soutient sa thèse en 1912. Il la dédicace à ses maîtres de Paris (externat et internat) et à ses maîtres de l’Université de Vienne (en Autriche). C’est son maître Lerboyer, fondateur de l’ORL en France et par ailleurs gendre de Léon Labbé (ami de son père) qui l’avait envoyé deux ans à Vienne, là où l’ORL avait pris naissance. Une demande pour cette « mission scientifique en Autriche pour y étudier le développement de l’oto-rhino-laryngologie » faite en 1910 auprès du Ministère de l’Instruction publique se trouve aux Archives Nationales sous la côte F/17/17268 (http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx/sdx/api-url/getatt?app=fr.gouv.archivesnationales.chan.pleade&base=fa&id=FRDAFANCH00SM_0000000002_d0e4331-attached-12)

== Sources ==

D’après Mme Delpic, la famille Paul-Boncour de Romorantin (qui exactement ?) figure sur le faire-part de décès de Max Bernardeau, du fait de liens de parenté (probablement avec la famille Houssay). A revoir de plus près.

PAUL-BONCOUR Sonja. Veuve de Guillaume Paul-Boncour, fils de Joseph. 10 r Envierges 75020 Paris. Tel. 01 44 62 79 94. Très âgée ; c’est son fils François surtout et sa fille Dominique plus accessoirement qui s’occupent de l’ »héritage » de Joseph Paul-Boncour

PAUL-BONCOUR François, fils de Guillaume et Sonja ; petit-fils de Joseph. 62 rue de la Mare ; 75020 Paris. Tel. 01 46 36 88 18. E-mail : paul-boncour.francois@wanadoo.fr. C’est lui qu’il faut contacter pour l’héritage de Joseph Paul-Boncour. De nombreuses archives ont été déposées au Quai d’Orsay et aux Archives Nationales (service des archives privées ; un inventaire a été fait). Contacté le 15/9/2007. Son grand-père Joseph avait gardé des choses de son père Louis qu’il admirait. Il reste sans doute quelques livres, comme la thèse de Louis, mais ils sont inaccessibles (garde-meuble). Il y avait aussi des registres de consultation qui n’ont probablement pas été gardés.

PAUL-BONCOUR Dominique, soeur du précédent.
Habite Et 4 27 r Madame 75006 Paris. Tel. 08 72 66 25 99. Très aimable et prête à nous aider(contactée par téléphone le 1/8/07) ; n’est pas très au fait de la généalogie mais a pu tout de même débrouiller (un peu) le côté Louis Paul-Boncour.

PAUL-BONCOUR Diane, épouse (mais séparée ou divorcée) de VOGÜE. Son mari, Béraud de Vogüé, est très lié au château de La Verrerie à Oizon dans le Cher http://pboursin.club.fr/verrerie.htm. Elle-même habite Le Galop 18260 Dampierre-en-Crot. Tel. 02 48 81 12 24 ; E-mail dianevogue@hotmail.com. Son père était ambassadeur (a priori Jean). C’est la (seule) petite fille de Georges et elle possède toujours la maison de Vailly sur Sauldre (à l’adresse postale de Dampierre-en-Crot).

PAUL-BONCOUR Henri, ancien avoué. Fils d’Eugène (celui qui est né en 1881). 82 avenue Mozart 75016 Paris. Tel. 01 45 20 00 50. Il passe l’été à la campagne (Tel. 04 79 42 15 59). Contacté le 15/9/2007 (il a 85 ans et toute sa tête). S’intéresse à l’histoire et aussi un peu à la généalogie (sans avoir vraiment fait de la généalogie). C’est lui qui a pu me corriger la généalogie. Par ailleurs, il a hérité de sa grand’mère une boîte d’archives contenant la correspondance d’un professeur du Collège de PontLevoy, des années 1850-1880 (un paquet de 40/50 lettres ficelées). Il ne sait pas de qui est cette correspondance (probablement un parent) ni pourquoi sa grand’mère l’avait gardée. L’écriture est très fine et « illisible ».

PAUL-BONCOUR Philippe. Fils du précédent, mais s’intéresse assez peu à la généalogie. 1 all Georges Bizet 78670 Villennes sur Seine. Tel. 01 72 54 17 27. Il a une soeur médecin.

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