Fondée à l’instigation de la Société Médicale d’Indre et Loire ( par les Dr Boureau et Baudouin ) le 2 mars 1901 et reconnue d’utilité publique en 1909.
Siège social: 14 rue de la Dolve à Tours
En faisaient partie : René Boureau, Ferdinand Darde, Félix Baudouin, Bodin. Sur le rapport de 1902-1903, Bodin est président et Baudouin secrétaire général http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5786435b. Apparaissent la liste de tous les membres, fondateurs, bienfaiteurs et adhérents, ainsi que la composition du conseil. La meme que ci-dessous en 1908 ?
Dans ce rapport de 1902-1903, Bodin vante les mérites des » Cures d’air » comme elles sont prescrits à Nantes.
On retrouve également dans ce rapport la « causerie » de Boureau, alors président de la ligue : » De la valeur alimentaire de l’alcool » où il répond à Emile Duclaux qui avait vanté les valeurs nutritionnelles de l’alcool.
En 1902, cette association crée un dispensaire antituberculeux à Tours. Celui-ci
devient le premier dispensaire municipal de Tours en 1928 sous l’appellation de dispensaire
« de la cour de l’hôtel de ville ». La Ligue dirige également une « cure d’air » ou sanatorium de jour à Saint-Symphorien (Beau Site) à partir de 1904.
En 1901-1903, le président est Louis Bodin. En 1906, le président est Ferdinand Darde et c’est lui qui se trouve poursuivi en justice par le Comte de Lafont (cf. infra).
Membres du bureau du conseil en 1908 :
Dr Boureau, Président
Dr Triaire, Héron, Maurice, Loiseau, vice présidents
Dr Baudouin, secrétaire général
Dr Magnan, secrétaire adjoint
Dr André, secrétaire des séances
M. Imhaus, trésorier
Membres du Comité en 1908 : MM Dr André, Dr Baudouin, Dr Bezard, Dr Bodin, l’architecte Boille, le conseiller Paul-Boncour, Dr Boureau, le direceteur des Postes Bourg, l’ancien président du Tribunal de Commerce Bruzon, l’avocat Brottier, l’ingénieur Cador, Dr Edmond Chaumier, le procureur Chautemps, le trésorier Chauzeix, le chef d’institution Chevrel, Dr Danner,Dr Darde, Dr Delagenière, le président du comité d’administaryion de Clocheville Faucheux, l’administrateur de l’Hospice Grandin , Dr Héron, le directeur du Crédit LyonnaisImhaus, Le Bigot, l’inspecteur des chemins de fers Legrain, l’ingénieur Leroux, l’inspecteur d’Orléans Lemaire, Dr Lepage, l’avocat Lesourd, l’adjoint au maire Loiseau, Dr Magnan, les industriels Mame Paul et Armand, l’avocat Marchais, le président du Tribunal civil Maurice, Dr Menier, Dr Meunier, le président du Tribunal de commerce Perdriau, le professeur des lycées Peyrot, l’inspecteur d’académie Peytraud, le vice président du tribunal civil Robert, Dr Schoofs, le président du conseil d’administration de Fives Lille Siegfried, le professeur d’histoire Sourdillon, Dr Thierry, Dr Triaire, l’avocat Trougnou, Viot, le receveur des Postes Weynand.
Personnel du dispensaire en 1924 :
Placements en cure : Melle M.B Chabrol (infirmière).
Examens cliniques et laryngologiques : Les docteurs Bosc, Baty et Magnan.
Service de bactériologie : Dr Vialle.
Service de Radioscopie : Dr Ménagé.
Le Dr. Félix Baudouin publie le rapport pour l’année 1902-1903 (BNF FRBNF31774704), à la suite duquel René Boureau publie des causeries sur l’alccol, et Bodin un discours (BNF FRBNF31856163). Le tout est accessible en ligne http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5786435b.
Office d’hygiène et d’assistance antituberculeuse : rapport de gestion présenté par le conseil d’administration à l’assemblée générale annuelle. Tours, Imp de P. Salmon In-8° (BNF FRBNF36137840 et FRBNF33459809)
L’association édite son bulletin à partir de 1904, et jusqu’en juin 1914 [Tomes I-XI, n° 1-63]. Félix Baudouin en est le rédacteur en chef. La collection se trouve à la BNF. Ailleurs ? Voir les publications de Félix Baudouin.
Les fonds de la ligue provenaient : des subventions de l’UDAT, des subventions de la ville de Tours, des participations des familles, des ressources propres du Comité. (AD cote 145J85)
Durant l’année 1932, le dispensaire antituberculeux a accueilli 63 hommes, 100 femmes et 104 enfants.
Voir les publications de René Boureau (il écrit des articles qui présentent cette Ligue)
»Sources »
Voir le fonds de l’UDAT (145J) aux Archives Départementales d’Indre-et-Loire http://archives.cg37.fr/UploadFile/GED/SerieJ/1178540586.pdf
Barnes, David S. The Making of a Social Disease: Tuberculosis in Nineteenth-Century France. Berkeley: University of California Press, c1995.
http://ark.cdlib.org/ark:/13030/ft8t1nb5rp/. Ouvrage qui cite Grancher, Robin et Letulle…
Extrait du chapitre 3 « Guerre au bacille » dans lequel il est fait référence à la Ligue contre la tuberculose en Tourainerégion More
Brouardel was called on for an expert opinion again in 1906, this time in a dispute over the location of a facility outside of Tours. The Count de Lafont, a landowner whose property was situated across the road from the cure d’air, or fresh-air rest home, of the local antituberculosis league, sued the league, contending that the proximity of so many tuberculosis patients constituted a contagion menace and, moreover, depressed his property’s value. The league’s lawyer, Maître Henri Robert, argued that the presence of the home (which was not, he insisted, a sanatoriumÉtablissement spécialisé dans le traitement de la tubercu… More, contrary to the count’s contention), far from being a public health danger, probably represented an improvement in the overall hygiene of the area. Instead of catering to the fear and prejudice that would treat the victim of a contagious disease as the ancients had treated lepers, the Ligue contre la tuberculose en Tourainerégion More enforced strict rules on hygiene and distributed brochures discussing the true circumstances under which tuberculosis could be spread. Any spitting by a patient outside of a crachoir would result in immediate expulsion from the cure d’air, and other precautions kept the home in an exemplary hygienic state, providing a model for its neighbors.[44]
“Tuberculosis is only contagious if there is direct contact or absorption of the Koch bacillus,” Robert maintained, and “as long as the spitting tuberculeux takes certain precautions, one can live with him without danger and without appreciable risk.” In pleading his case, he even called on the nation’s most eminent hygienists, through the government’s Permanent Commission for the Prevention of Tuberculosis, to bolster his argument. Brouardel sent a report in the committee’s name to the court supporting the local league’s position. Even a sanatoriumÉtablissement spécialisé dans le traitement de la tubercu… More, Brouardel wrote, was not “a danger for the surrounding area.” “The precautions taken in [such] an establishment to prevent the propagation of tuberculosis seem to be, on the contrary, a lesson [on prevention] for residents of the surrounding area.” While the “free” tuberculosis victim was indeed a “social danger,” according to Brouardel’s report, “the consumptive [who is] taken in, educated, treated, [and] kept in check…becomes totally harmless.” Under such strict discipline, there could be no danger of contagion at the rest home; without some sort of proof that the patients had ignored the rules against spitting outside the crachoirs, the Count de Lafont’s fears—and his lawsuit—were groundless. The court agreed.[45] However, even if lawsuits and organized protests were exceptional and generally unsuccessful, they suggest the considerable extent to which the hygienists’ propaganda and educational efforts penetrated the public consciousness. Other types of evidence, including scattered accounts of ostracism and hysteria related to tuberculosis, point to the same conclusion.
[44] – La Ligue contre la tuberculose en Tourainerégion More contre M. le Comte de Lafont (Tours: Paul Salmon, 1906), 8–12.
[45] – Ibid., 10, 20–22.
Catégorie:Société Savante
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