image: Barnsby.JPG
»’BARNSBY (Robert-) David »’ (17/1/1832-1916). Fils d’un industriel anglais, mais né à Blois au cours d’un voyage de sa mère, David Barnsby a d’abord été élevé à la fois en Angleterre et en France avant de choisir ce dernier pays pour y devenir pharmacien. « De haute taille et de large corpulence, soulignée par une redingote aux basques flottantes les cheveux rares et fins soigneusement peignés, de longs favoris, une moustache bismarkienne, un teint mat sillonné de larges rides, des yeux gris-bleu prenant à certains moments une teinte d’acier » (Mercier), l’homme avait une très forte personnalité mise au service de la santé, de l’enseignement et de la botanique.
Il épousa Marie Mauduyt, fille (unique ?) de Théolide Mauduyt (de la Grève) (1819-1895), pharmacien et professeur à l’Ecole de Pharmacie de Poitiers, et petite fille de Lubin Mauduyt (de la Grève) (1782-1870), scientifique et naturaliste poitevin, dont un « Herbier de la région de Gençay » se trouve à la bibliothèque universitaire de Poitiers. Voir http://www.gatinaisgeneal.org/michelf/histoires_particulieres/les_socha/6_les_mauduyt2.htm et pages associées.
A l’Hospice Général de Tours de 1848 à 1850, Barnsby participe activement à la lutte contre l’épidémie de choléra de 1849 et son dévouement est récompensé par l’octroi d’une médaille et d’une mention d’honneur. Après des études à Londres (où il est diplômé « pharmaceutical chemist »), à Tours et à Paris, il devient pharmacien de première classe. Pharmacien en chef de l’Hospice général en 1857, Il créé en 1889 le laboratoire de bactériologie. Directeur administrateur du jardin botanique, professeur d’histoire naturelle et matière médicale à l’Ecole de Médecine lorsqu’Edmond Chaumier y était élève (cf. Moline p 178).
Les charges hospitalières de Barnsby se sont cumulées à une fonction enseignante à l’Ecole préparatoire de Médecine et de Pharmacie de Tours où il a été nommé d’abord professeur suppléant de chimie et d’Histoire naturelle en 1858, puis professeur titulaire d’Histoire naturelle et de Matière médicale en 1872. Il dirigera pendant de longues années les herborisations des étudiants pharmaciens et rédigera pour eux trois Florules consacrées à des excursions botaniques. L’une d’elles sera à l’origine d’une polémique à la Société botanique de France entre Georges Rouy, un botaniste très compétent mais irascible, et Ernest Malinvaud, Secrétaire Perpétuel de cette Société. Barnsby avait signalé la présence d’Inula squarrosa sur les levées de la Loire et Rouy reprochait à Malinvaud d’avoir dans une séance ultérieure indiqué que cette espèce ne pouvait se trouver en Indre-et-Loire. Ceci vaudra une lettre du botaniste Tourlet, lui aussi mis en cause par Rouy, qui citera une lettre de Barnsby lui indiquant que ce dernier pensait à Inula conyza en écrivant Inula squarrosa dans sa Florule.
En 1892, il est membre de la Commission du groupe II (Enseignement, Matériel et Procédés des Arts libéraux) de l’Exposition nationale de Tours, avec Alfred Fournier comme président-né, et Arrault, Chevrel, le Dr Courbon, le Dr Duclos, Gibert-Clarey, Gouraud, Grodvolle, Mme Sourdillon, comme autres membres (Journal officiel, n°9 p2 ; fonds Watier, C116L) et de la commission du groupe VIII (Agriculture, viticulture, pisciculture, aviculture) avec César Herpin (Journal officiel, n°12, p2)
En 1893, Barnsby prend la direction de l’Ecole de Tours à un moment où son existence même est menacée. Deux ans plus tard elle sera agrandie de nouveaux locaux et devenue « Ecole réorganisée de Médecine et de Pharmacie ». Elle est en plein essor quand il en abandonne la direction en 1902, à l’âge de 70 ans.
Son laboratoire de bactériologie semble encore fonctionner en 1914 car il reçoit des échantillons à analyser (Thèse Romaric, T1, p116)
Dans les années 1885 et suivantes, il représente les pharmaciens à la commission des indigents (voir Syndicat des Médecins d’Indre-et-Loire).
Il est nommé Membre du Conseil d’Hygiène publique et de salubrité du Département d’Indre-et-Loire et il en rédigera les rapports pendant 25 an. C’est lui qui présida la commission de 1904 (Directeur Départemental Hygiène) chargée de « labelliser » l’Institut Vaccinal. »Barnsby étant anglais et ayant fait une partie de ses études à Londres, pourrait-il être à l’origine de l’admiration d’Edmond Chaumier pour Edward Jenner ? »
L’attirance de David Barnsby pour la botanique l’a incité très tôt à demander son admission à la Société botanique de France : c’est chose faite à la séance du 25 avril 1856, et il en deviendra plus tard (en 1910) vice-Président. Auparavant, il aura exercé activement sa passion au Jardin botanique de Tours puisque, prenant la succession de Tassin, il en deviendra Directeur en 1857: il le réorganise, en fait un terrain d’expériences et un outil de travail pour les étudiants : de 1864 à 1894, une convention passée avec le Directeur du Jardin d’acclimatation de Paris, Albert Geoffroy St Hilaire (petit-fils d’Etienne Geoffroy St Hilaire) qu’il a connu à Paris, lui permet de peupler l’arboretum du Jardin avec des animaux prêtés par le Jardin d’acclimatation et d’étudier leur comportement. Sous sa direction, le jardin se lance dans des expériences de pisciculture et des essais d’acclimatation d’espèces végétales (Bambous, Eucalyptus, Chamaerops excelsa, Ignames…). Souhaitant avoir des « Archives botaniques du Département », Barnsby installe divers herbiers légués à la ville de Tours (ceux en particulier de Delaunay, Derouet, Lesèble) dans un local du Jardin. Il rédige un rapport annuel d’activité et sa correspondance avec le Maire de Tours témoigne à la fois d’une activité débordante et d’une exaspération contre les lenteurs administratives. C’est également Barnsby qui propose en 1884 à la Commission administrative le recrutement de H Lemoine comme Jardinier en Chef du Jardin. Celui-ci prendra plus tard sa succession à la direction du Jardin. Comme beaucoup de botanistes de l’époque, Barnsby a réalisé un herbier et quelques planches figurent dans d’autres herbiers, celui de Tourlet par exemple.
David Barnsby a également été admis à diverses Sociétés savantes, dont celle d’Agriculture, Sciences, Arts et Belles Lettres de Tourainerégion More. Il a reçu la Légion d’Honneur en 1909. Il meurt à Tours en 1916 et une rue reliant l’allée Ambroise Paré et la rue François Richer porte son nom.
»’BARNSBY Pierre William Jacques »’. Né le 30/03/1876 (SHD 6 Ye 3 809). Fils de David Barnsby. Il se marie avec Maria Maréchal le 18 juin 1903. Elève de LeDouble, celui-ci le cite comme son élève en 1897 dans son « Traité des variations musculaires de l’homme… ». Ancien interne des hôpitaux de Tours et ancien externe des hôpitaux de Paris ; Médaille de bronze de l’Assistance publique. Il soutient sa thèse, « Anévrismes artériels rompus des membres », à Paris le 18 décembre 1902. Ancien interne des hôpitaux de Paris (?? Pas sur sa bio FW K083 et pas sur le site AAIHP), il est aussi membre correspondant de la Société de Médecine légale de France. En 1906, il est professeur suppléant à l’Ecole de Médecine de Poitiers (en anatomie ?) (concours 1905). Médecin-adjoint des hôpitaux de Poitiers. Il est Professeur d’Anatomie à l’École de Médecine et médecin des hôpitaux de Poitiers (chirurgien). Il était installé à Poitiers au 48 rue de la Cathédrale. Photo sur FW K083.
Soldat de la classe 1896, il est classé dans le service auxiliaire pour « cicatrice vicieuse de la main gauche ». Il est affecté à l’hospice mixte de Poitiers le 2 août 1914 et est nommé médecin aide-major de 2ème classe le 11 septembre 1914. Le 22 mars 1915 il est affecté à l’HC 27 d’Issoudun, puis à l’HC 28 d’Angers le 4 juillet 1915. Le 5 août 1915 il est désigné pour la réserve du personnel sanitaire de la 1ère Armée à Is-sur-Tille avant de rejoindre le 9 août l’hôpital Bautzen Thouvenot à Toul ; il collabore alors avec son frère. Le 15 décembre 1915 il rejoint l’ambulance 5/68 et par la même occasion son frère. Il est ensuite affecté à l’ambulance 8/64 le 6 juin 1916, puis à l’ambulance 1/5 le 15 juillet 1916. Le 11 septembre 1916 il est promu médecin aide-major de 1ère classe. Il collabore de nouveau avec son frère lorsqu’il est affecté à l’ambulance 15/11 le 2 novembre 1916. Le 3 décembre 1917, il est affecté à l’ambulance 1/16 de décembre 1917 à mars 1918, il est chirurgien consultant du 16ème Corps d’Armée. En février 1918 il est affecté à l’équipe chirurgicale 395/a ; le 13 mars 1918 il est à l’HOE de La Chapelle jusqu’au 2 juin, il est alors affecté (avec son équipe) à l’autochir 21 et y retrouve son frère. Le 14 janvier 1919 il est affecté à l’HC 39 de Poitiers, il est promu médecin major de 2ème classe le 25 mars 1919. Il est démobilisé le 1er août 1919 est rayé des cadres le 21 décembre 1926.
Il obtient des récompenses durant le conflit. Il obtient la Croix de Guerre et est cité à l’ordre du Service de santé du 36e Corps d’Armée le 4 novembre 1917 :
« Fait partie de l’équipe que dirige son frère ainé, dont il a la foi chirurgicale ardente et l’inlassable activité. Aussi modeste que laborieux s’est dépensé sans compter depuis le début de la campagne. Détaché pendant la bataille des Flandres (Juillet-Octobre 1917) dans un centre chirurgical avancé exposé aux bombardements y a mené, en se donnant tout entier cette lutte ardue qu’est la chirurgie d’urgence des blessés intransportables et a pu revendiquer une large part des succès absolument remarquables et croissants que l’équipe fraternelle y a obtenus. « Services exceptionnels ». ».
Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur le 24 août 1921.
C’est sans doute lui qui a donné son nom au pavillon Barnsby (bâtiment du XVIIème) de l’hôpital pasteur à Poitiers qui a été récemment réhabilité par le CROUS. Devenu veuf (en ??), il entra en religion chez les Frères de Saint Jean de Dieu. C’est probablement lui qui croyait aux apparitions et aux guérisons de Lourdes : « Incredulous physicians continued to be converted even in the twentieth century, and included among their ranks a professor from Tours, Dr. Barnsby » http://muse.jhu.edu/login?uri=/journals/bulletin_of_the_history_of_medicine/v076/76.2szabo.html, bien qu’il ne s’agisse pas d’un professeur de Tours mais de Poitiers. C’est sans doute lui aussi qui a fait un dépôt à la Société des Antiquaires de l’Ouest, apparemment en 1947.
»’BARNSBY Henry David William Pierre »’ (selon un article du Journal d’Indre-et-Loire du 26 août 1915) (7/12/1869 – 6/02/1919) (SHD 5 Ye 127 494). Fils de Robert David, frère de Pierre.
Né à Tours et ayant commencé ses études de médecine à Tours, il fut interne à Paris chez Pozzi, Picqué et Quénu. Ancien interne en chirurgie des hôpitaux de Paris. Thèse à Paris en 1898 (Appendicite et annexite. Coexistence des deux affections. Pathogénie – symptômes – traitement), dédicacée à Pozzi, à ses maîtres de l’Ecole de Médecine de Tours, à son père, à son premier et vénéré maître, Duclos (internat 1890-1891), à Louis Thomas, à LeDouble, à Bodin, à Hippolyte Thomas, à O. Herpin, à Meunier, à Thierry, à ses maîtres des hôpitaux de Paris, Berger et Guyon (stage 1892-1893), Bourcy à Tenon (externat 1894-1895); Roger à Aubervilliers (internat 1895); Pozzi à l’hôpital Broca (internat 1895-1896) (internat 1897-1898) Picqué à la Maison Dubois (internat 1896-1897), Quénu à Cochin (internat 1898).
Il se marie le 19 mars 1901 avec Jeanne Pauline Marie Rousset. Dans sa courte nécrologie (Paris méd. 1919; 32: annexe 93), R. Mercier dit qu’ « il revint dans sa ville natale où après un concours remarquable, il sut conquérir, grâce à son habileté chirurgicale doublée d’une bonté proverbiale, une situation hors de pair ». A son décès, il était professeur de clinique chirurgicale à l’Ecole de Médecine de Tours. En 1909, il est témoin du mariage d’Henri Lemesle. C’est sans doute lui qui explique la « salle de chirurgie Barnsby » dans les cartes postales anciennes de l’hôpital général. Quant à la clinique des Dames Blanches, elle apparaît parfois sous le nom de clinique du Dr. Barnsby. Il eut pour élève François Dubois. Pendant la guerre, il alla se former à l’extraction des projectiles guidée par la radiologie auprès de Louis Ombredanne http://radiologie.tsovorp.org/?p=211http://tsovorp.org/histoire/Themes/ledocuombr.pdf et lui-même collabora avec le radiologue E.J. Hirtz, médecin major de 1ère classe, pour publier leur expérience en 1916 dans la Presse Médicale http://tsovorp.org/histoire/Themes/HirtzCerv.pdf. R. Mercier dit de lui que, pendant la guerre, « dégagé de toute obligation militaire, il se consacra de toute son âme au service du pays et, se spécialisant dans la chirurgie abdominale de l’avant, il y apporta une maîtrise que les circonstances les plus critiques ne parvinrent jamais à faire fléchir. Ni le danger, ni les difficultés matérielles, ni les déceptions d’une chirurgie trop souvent ingrate ne purent altérer son optimisme réfléchi. Une touchante aide fraternelle et de solides amitiés vinrent s’harmoniser dans cette équipe légendaire dont le rendement provoqua l’admiration de tous. Le 19 août 1915, par décision ministérielle et pour la durée de la guerre, il est nommé médecin aide-major de 2e classe de l’armée territoriale. Il était auparavant sergent à la 9e section d’infirmiers militaires (Châteauroux). La fin des hostilités n’allégea point sa tâche militaire et, sous le poids de devoirs nouveaux, il tomba victime de sa foi patriotique ». Le texte qui précède, datant de 1919, n’est pas très limpide… Il est accompagné d’une photo d’Henri Barnsby en tenue militaire (avec 3 galons, légion d’honneur et brassard noir). R. Mercier achève son texte ainsi : « Le Professeur Pierre Duval vint, au nom de M. le sous-secrétaire d’Etat du service de Santé, dire la grandeur des services rendus par Barnsby à son pays ; il sut y ajouter l’émotion à peine contenue du compagnon de luttes qui voit disparaître son plus précieux collaborateur ». »Il avait donc des fonctions nationales, pour les blessés de guerre ? qui était ce sous-secrétaire d’Etat ?… ». D’après les petites-filles de Louis Lapeyre, ce serait lui qui aurait « chipé » la clientèle de Louis Lapeyre à Saint-Gatien pendant la guerre, profitant de son absence. Ca ne colle pas bien, En réalité il semble qu’il se proposa pour reprendre les services des chirurgiens de Tours qui étaient mobilisés (ils étaient nombreux à avoir quitté le département) et ce avec la bénédiction des hôpitaux et cliniques qui devaient toujours soigner les civils ; la mobilisation de la plupart des chirurgiens de la ville posait problème. Épouse Jeanne Rousset (1880-1964) fille de Henri Rousset, associé à la direction des usines Rousset de Blois et de Renée Estibaud. généalogie allemande. Rousset est une des grandes entreprises de Blois, fabricants de Chaussures. Il fut emporté en 1919 par la grippe espagnole.
Soldat de la classe 1889, il est classé dans le service auxiliaire pour faiblesses en 1892. Appelé à l’activité le 9 août 1914, il est affecté à l’HA 2 à Tours. Il est ensuite classé dans le service armé le 14 novembre 1914 et est affecté à la 9e Section d’Infirmiers Militaire le 16 ; cependant il reste à l’HA 2. Il n’est nommé médecin aide-major de 2ème classe que le 19 août 1915 et est alors affecté à l’HA 11 à Angers. Le 13 septembre 1915 il est mis à la disposition de la 20e région (Troyes). En octobre 1915, il passe à la 1ère Armée et est affecté à l’hôpital Bautzen Thouvenot à Toul. Le mois suivant il est affecté à l’ambulance 5/68, puis à l’ambulance 3/44 en juin 1916, puis à l’ambulance 15/11 en novembre 1916. Il est promu médecin aide-major de 1ère classe le 1er mai 1917. En novembre 1917, il est affecté à l’ambulance 1/16, il est aussi nommé chirurgien consultant du 16e Corps d’Armée. Il est promu médecin major de 2ème classe le 28 décembre 1917. En avril 1918, il est affecté à l’HC 22 de Belfort, il est là aussi chirurgien consultant mais pour la 7ème Armée. En juin 1918, il est affecté à l’HOE d’Haimghe, il est alors chirurgien consultant du Centre (probablement pour le Groupe des Armées du Centre). Le 12 juin il est rattaché à l’autochir 21. Le 9 octobre il est nommé chirurgien-chef du groupe chirurgical mobile n°2 détaché à Attichy puis à l’Hôtel-Dieu de Laon le 20 octobre 1918. Le 30 novembre 1918 il est nommé chef du secteur chirurgical de Tours, il est alors affecté à l’HC 2. Il décède le 6 février 1919 probablement de la grippe espagnole ; en janvier il s’était plaint de maux de tête, de fatigue et avait des frissons de fièvre.
Durant la guerre il obtient de nombreuses récompenses : Chevalier de la Légion d’Honneur le 25 décembre 1916, cité à l’ordre de l’Armée le 14 août 1917, Croix de Guerre avec palme le même jour. Il publie quelques articles et fait part de ses recherches notamment sur l’extraction de projectiles et sur le traitement du tétanos à l’Académie de Médecine durant le conflit (une collaboration sur l’extraction des projectiles avec Menuet et sur le traitement du tétanos avec Raoul Mercier.
De son livret sur ses titres et publications de 1908 (BU Médecine) on peut dresser le début de son parcours :
Grades universitaires et titres scientifiques :
1890 Externe à l’hôpital de Tours.
1890 Lauréat de l’Ecole de Médecine de Tours (Prix d’anatomie).
1890 Lauréat de l’Ecole de Médecine de Tours (Médaille d’argent).
1891 Interne à l’hôpital de Tours.
1891 Aide d’anatomie (Ecole de Médecine de Tours).
1891 Lauréat de l’Ecole de Médecine de Tours (Médaille de vermeil).
1891 Lauréat de l’Ecole de Médecine de Tours (Prix d’anatomie).
1892 Prosecteur (Ecole de Médecine de Tours).
A partir de 1893, Externe des Hôpitaux de Paris.
1893 Service de Pozzi.
1894 Service de Berger et Service de Roger.
A partir de 1895, Interne des Hôpitaux de Paris.
1895 Service de Mauriac et de Pozzi.
1896 Service de Picqué et de Berger.
1897 Service de Pozzi.
1898 Service de Quénu.
1898 Docteur en Médecine de la Faculté de Paris. Appendicite et annexile.
1898 Membre correspondant de la Société Anatomique de Paris.
1898 Chef de Clinique chirurgicale à l’Ecole de Médecine de Tours.
1900 Professeur suppléant de Pathologie et de Clinique chirurgicales.
1904 Chargé du cours de Clinique chirurgicale (1904-1909) (Suppléance de M. le professeur Delagénière).
1905 Chef des travaux de médecine opératoire (1905-1908).
1906 Chargé du Cours de Pathologie externe (1906-1908) (Suppléance de M. le professeur Louis Thomas).
1907 Membre correspondant de la Société de Chirurgie de Paris.
Elève du laboratoire d’Histologie pathologique de la Faculté (M. le professeur Cornil et M. Th. Gombault 1890).
Enseignements :
1895-1896 Conférences publiques d’internat faites à l’Ecole pratique (En collaboration avec MM. Robert Proust et Raoul Mercier).
1895-1897 Conférences aux élèves stagiaires (Hôpital Broca : Service de M. le professeur Pozzi).
1898 Conférences aux élèves stagiaires (Hôpital Cochin : Service de M. le professeur Quénu).
1900-1909 Conférences aux élèves stagiaires (Hôpital de Tours : Service de Clinique Chirurgicale de M. le professeur Delagenière).
1906-1908 Conférences de Pathologie externe (Suppléance de M. le professeur Louis Thomas).
On pourrait se demander si Paul Doliveux, ancien interne des Hôpitaux de Paris (1950) chirurgien orthopédique apparemment originaire de Tours et ayant exercé à Vierzon, ne serait pas le neveu d’Henri Barnsby, d’après un discours qu’il prononça en 1977 http://www.soo.com.fr/userfiles/file/annales%202008/aoo/DISCOURS%20PRESIDENTS/DISCOURS%20P_DOLIVEUX%20aoo%20n%C2%B09.pdf. L’histoire de cette société née en 1951 est intéressante, avec le rôle prépondérant de Jean Castaing, le grand orthopédiste tourangeau http://www.soo.com.fr/userfiles/file/HISTORIQUE%20SOO.pdf. Paul Doliveux pourrait-il être encore en vie ? Dans l’annuaire, on trouve un Christophe Doliveux, chirurgien stomato, à deux adresses, l’une son cabinet 8 r Château 18100 Vierzon, Tel. 02 48 75 23 31 et l’autre son domicile (?) à « Le Grand Chaumoux » 18120 BRINAY, Tel. 02 48 51 09 10, et un (ou une) Claude Doliveux, également « Le Grand Chaumoux » 18120 BRINAY, Tel. 02 48 51 09 36.
Auguste Dessert a donné en 1913 le nom du « Dr. H. Barnsby » à une pivoine, sans doute ce Henri, ce qui accréditerait l’idée d’une filliation avec David, mais aussi indiquerait un lien entre Bretonneau et Barnsby, http://www.paeo.de/h1/riviere/date1.html, http://www.pfingst-rose.de/set/price_france.html,http://www.backyardgardener.com/plantname/pda_5bf9.html, http://www.paeon.de/aaa/07736.html. En effet, le grand-père d’Auguste Dessert était Etienne Méchin (1817-1895), le fils adultérin de Pierre-Fidèle Bretonneau…
»Publications de ou ayant rapport à David Barnsby »
BARNSBY D. De l’acclimatation de quelques espèces animales et végétales en Tourainerégion More. Bull Soc impériale d’Acclimatation, 1869 et E Martinet éditeur, Paris, 1869, 13 pp.
BARNSBY D. Note sur les Sajous au Jardin botanique de Tours. Revue des Sciences Naturelles appliquées, Bull. bi-mensuel de la Soc. d’Acclimatation 1889, 36, n°3, page 114.
BARNSBY D. Florules d’Indre-et-Loire. I. La vallée de l’Indre, 1886. Tours, Imprimerie Ernest Mazereau, 10 pp. II. La région des étangs, 1887. Tours, Imprimerie Ernest Mazereau, 14 pp. III. De Tours à Château-la-Vallière par Luynes et Cléré, 1890. Tours, Imprimerie Deslis frères, 19 pp.
Meunier, & Barnsby, Enquête sur l’étiologie d’une épidémie de fièvre typhoïde de maison au mois de juillet 1889, à Tours, après importation, dans un temps relativement court et par l’intermédiaire d’un puits. Ann. d’hyg. 1890, xxiii, 326-329
BOURDY F. Dr Vve. L’introduction des animaux dans le Jardin botanique de Tours. Bull. Soc Archéol. Tourainerégion More, 1996, 44, 933.
GAUTIER B. Contribution à l’histoire du Jardin botanique de Tours : « De Margueron, pharmacien-chimiste, à la rénovation actuelle. Thèse Diplôme d’Etat Docteur en Pharmacie, 1987, Université de Tours, Tours, dactylogr. 91 pp.
MERCIER R. David Barnsby 1832-1916. slnd, 20 pp.
MOLINE J. Histoire de l’Ecole de Médecine et de Pharmacie de Tours 1803-1970. Publications de l’Université François Rabelais de Tours., 1998. Tome I. page 66 et Article Robert Barnsby, page 178
TOURLET E-H. Lettre au Secrétaire Général de la Société Botanique de France présentée à la session du 11 mars 1904. Bull Soc Bot Fr, 1904, 51, 139-141.
»Sources »
Barnsby R. 20 avenue Léon Blum 93800 Epinay sur Seine. Tel 01 74 65 52 98. Fils de Jean-Pierre Barnsby (une soixantaine d’années), lui-même fils de Pierre Barnsby, décédé vers 1995 à plus de 90 ans et qui était dans les assurances, et dont la femme vit encore (plus de 100 ans). Ce Pierre Barnsby est le fils de Pierre Barnsby de Poitiers, chirurgien, entré dans les ordres, et le petit-fils de RObert-David Barnsby. Il y a peu de descendants (beaucoup de fils uniques)
BARNSBY Roger. Membre de la famille de David Barnsby (descendant ?). C’est lui qui a acheté la plaque de bronze ci-dessus sur eBay. Ils habitent près de Guilford dans le Surrey, au sud-est de Londres. Le plus simple est de le contacter via l’un des deux E-mails de son épouse Catherine cbarnsby@mdsol.com ou cat@comp-care.co.uk
Moline I p178
Une plaquette est consacrée à David Barnsby (notice nécrologique ?). Consultable à la bibliothèque de la SAT. Ecrite par Raoul Mercier (?)
Jubilé du Dr. Barnsby 10/7/1910. Plaquette à la BIUM (côte #64045)
Laisser un commentaire