»’MERCIER Raoul »’ Gabriel (Vernoil-le-Fourrier M&L 4/1/1871-1958). Installé à Tours en 1891 ?? Etudes à Tours puis à Paris. Ancien interne des hôpitaux de Paris. Thèse à Paris en 1898 (Les ruptures spontanées de l’utérus gravide dans leurs rapports avec les grossesses interstitielles (tuboutérines)), dédicacée à D. Barnsby, à ses premiers maîtres de l’école de Tours, Duclos, L. Thomas (internat 1891-1892), Bodin, Danner, O. Herpin, LeDouble, Meunier, Thierry, H. Thomas, à ses maîtres à Paris, Balzer (internat 1898: hôpital Saint-Louis), Bar (internat 1897-1898: maternité de l’hôpital Saint-Louis, maternité de l’hôpital Saint-Antoine), Cornil (externat 1894-1895: Hôtel-Dieu), Kirmisson (externat 1893-1894, internat 1895-1896: hospice des Enfants-Assistés), Oettinger (internat 1896-1897: Maison municipale de la santé) Etc.
Il fut nommé Professeur de Pathologie Interne en 1906 à l’Ecole de Médecine où il succéda à Jules Meunier. En 1924, il accède à la Chaire de Clinique Médicale (toujours en succession de Jules Meunier). En 1910, il commence à exercer à »la Maison de Santé des Dames Blanches » qui était dirigée par les Soeurs de la Présentation. La chirurgie et la gynécologie y était confiées au Professeur Barnsby. Cette clinique offrait à sa nombreuse clientèle « les meilleures conditions pour assurer le traitement de toutes les affections d’après les données les plus modeste de la science » (Aron, Emile, 1992, p.230). Il s’occupait aussi du sanatorium de la Croix-Montoire (d’après Ludovic Vieira). Il a publié « La variole à Tours en 1900 ». Il anime l’Oeuvre de Préservation de l’Enfance contre la tuberculose avec le Docteur Balmelle de Fondettes, filiale de l’Oeuvre Grancher en Indre-et-Loire.
Auteur d’une communication sur l’expansion de la tuberculose à tours entre 1900 et 1904, faite au congrès international de la tuberculose à Paris du 2 au 7 octobre 1905.
Il possedait un dispensaire situé au 9 rue Madeleine à Tours
Raoul Mercier et Armand Mercier n’ont aucun lien de parenté (dixit Emile Aron). Ils n’étaient pas du même bord. Raoul, « conservateur » ; Armand, « progressiste ».
»’MERCIER Armand »’ Edouard Georges (Tours, 14 juillet 1892 – Soorts-Hossegor (Landes) 14 mars 1976), neveu ou petit-neveu d’Elise Dreux, neveu du Docteur Cosse. Fils d’Eugène Pierre Mercier, employé, 179 rue Victor Hugo, et d’Élisabeth Labonde, son épouse, 34 ans. Les témoins de la naissance sont Édouard Dreux, 54 ans, vétérinaire (mari d’Elise Dreux), 15 rue du Colombier et René Le Natais, 35 ans architecte-voyer. Etudes de médecine à Tours, ancien interne de l’hôpital de Tours, ex-prosecteur à l’Ecole de Médecine, puis études à Paris. Thèse en 1920 (Les corps étrangers intra-orbitaires et l’orbitotomie), dédiée à son cousin, F. Cosse, à son maître et président de thèse, le Pr. de Lapersonne, à ses maîtres à l’hôpital de Tours : Baudouin (1911), Thierry (1912), Barnsby (in memoriam) (1913); Lapeyre (1914). Ancien assistant d’ophtalmologie des hôpitaux de Paris. D’après l’annuaire des contemporains, volume 3 (accessible en ligne), légion d’honneur (pas dans la base Léonore ?) et croix de guerre. Il épouse à Montbéliard le 3 janvier 1919 Juliette Fanny Chenevière, née en 1895 à Montbéliard (fille d’un industriel du Doubs). Le couple est domicilié 24 quai de Marmoutier à Saint-Symphorien. Ils auront un fils, Jacques, né en 1919 à Paris, qui deviendra ophtalmologiste à Blois et une fille, Françoise, née en 1923 à Tours. Il collabore avec son oncle à son retour de la guerre en 1914. Thèse à Paris en 1920. D’abord professeur de Physique médicale, il succéda à Cosse comme Professeur de Clinique Optalmologique (à vérifier). Il avait d’excellentes relations avec son oncle-cousin qui, n’ayant pas d’enfants, l’adopta en 1942 (jugement rendu par le Tribunal civil de Tours le 27 mai 1942 et transcrit à Tours le 24 juillet suivant ; son nom patronymique sera : Mercier-Cosse).
Il fut également un Président du Syndicat des Médecins d’Indre-et-Loire respecté, du Conseil de l’Ordre des Médecins de Tourainerégion More et Président du Syndicat National des Optalmologistes français. Il fut l’un des premiers médecins à s’intéresser à la physiopathologie oculaire de l’aviateur. Il écrivit de nombreux romans à succès et fut membre de l’Association des Ecrivains combattants, ainsi que la Société des Gens de Lettres. Grand voyageur, il a été l’organisateur des croisières médicales française. C’est sans doute à une de ces dernières que L Lapeyre participe dans la Baltique, peu de temps avant sa mort.
En 1947, avec Jacques Duguet, il publie un ouvrage de 234 pp chez l’éditeur Charles-Lavauzelle « Physio-pathologie oculaire de l’aviateur », ouvrage qui sera aussi édité aux Etats-Unis (Département de l’Air Force). En 1967, faisant partie du Centre de vision nocturne de l’Armée de l’air, il publie avec le Médecin Lt-Cl G. Perdriel un article sur l’ »Action sur la vision des différents modes d’éclairage du tableau de bord »dans les AGARD (Advisory Group for Aerospace Research and Development) conference proceedings, de l’OTAN (Numéros 26-27).
Il rédige une nécrologie dans le supplément à la »Gazette médicale de France » consacré à Louis Lapeyre lors de son décès.
Il s’associa puis céda son cabinet d’ophtalmo à Claude Jézégabel, hélas lui aussi décédé. Geneviève Jézégabel vit encore (51 bd Béranger 37000 TOURS ; 02 47 20 65 50) et se souvient très bien d’Armand Mercier et même de Francis Cosse. Elle m’a dit que les deux enfants d’Armand Mercier (Jacques et Françoise) étaient décédés. Il faudrait retrouver des petits enfants…
»Ouvrages littéraires d’Armand Mercier »
– A. Mercier. « L’Aventure amoureuse de Pierre Vignal » (roman). Paris : les Éditions de France, 1926. 251pp. Réédité en 1931 et 1934
– A. Mercier. « Sous la croix du Sud » (roman). Paris : les Éditions de France, 1927, 277 pp.
– A. Mercier. « La Vengeance de Kali » (roman). Paris : Editions de France, 1927, 303 pp.
– A. Mercier. « La Folle passion de Greta ». Paris : les Editions de France, 1928. 243 pp
– A. Mercier. « Sampo le mystérieux ». Paris : les Éditions de France, 1929. 223 pp.
– A. Mercier. « Catalyse » (roman). Paris : éditions des portiques, 1930, 216 pp.
– A. Mercier. « L’Héritage de Tante Caroline, nouvelle inédite ». Extr. de Gringoire, 22 avril 1932
– A. Mercier. « Une femme fatale ». Paris, Éditions de France, 20, avenue Rapp, 1933.
– A. Mercier. « Adriatique, 1933 » (Carnet de voyage. Albanie, Corfou, Sicile, Venise. etc. Avec photographies hors-texte). Paris, Impr. des Presses artistiques et commerciales ; Éditions des Portiques, 144, avenue des Champs-Elysées, 1934
– A. Mercier. « La flèche silencieuse », (roman). Paris, Editions des portiques, 1934. In-8°, 253 p.
»’MERCIER Gontran »’ (Bréhémont 26/11/1894 – ). Thèse à Paris en 1939 (Contribution à l’étude des influences hormonales sur la motricité urétérale, application à la pathogénie des pyélo-néphrites gravidiques). Lien avec Tours ?
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