== Famille Lemesle de Bléré ==
»’LEMESLE Alfred (Frédéric Arthur) »’ (vers 1844 – >1909). Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de guerre ; Officier d’administration (c’est-à-dire poste d’infirmier aux armées souvent affecté aux colonies). Originaire de ?? Epouse Marie Clémentine Morel-Lavallée, native de Rouen et probablement d’une famille de médecins, dont il aura deux enfants, René et Marguerite. Alfred a peut-être été franc-maçon et libre-penseur d’après les écrits autobiographiques de Dominique Dunois, tandis que son épouse était catholique. Il est vraisemblable que sa famille l’a suivi en plusieurs lieux ; A la naissance de René et Marguerite, ils habitaient rue de Montessuy à Paris. Il finit sa carrière à Tours où ils vivaient en 1891 et 1896 au 134 bis rue d’Entraigues. Ils partent ensuite à Bléré au plus tard en 1901 (pour sa retraite ?) où son fils s’était installé rue de Loches.
»’LEMESLE René (Eugène Ferdinand) »’. Né à Paris VII° le 30/5/1874, mort à Bléré le 21/9/1951. Fils d’Alfred Lemesle et de Marie Clémentine Morel-Lavallée. A-t-il fait ses études de médecine à Tours ? ( »Il ne parle pas de maîtres tourangeaux dans les dédicaces de sa thèse, mais il habitait Tours à ce moment-là »). Engagé volontaire au 66ème régiment d’infanterie en octobre 1894, à titre d’étudiant en médecine avec faculté d’envoi en congé après un an sous les drapeaux. Il est effectivement envoyé en congé le 24/9/1895. Il est nommé médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More auxiliaire de réserve le 28/7/1897 puis médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More aide-major de 2ème classe le 3/9/1900 (une fois sa thèse passée ?). Thèse à Paris en 1900 « Contribution à l’étude des psychoses post-opératoires ». S’installe comme médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More à Bléré dès la soutenance de sa thèse. Il prend rapidement à son service la toute jeune Mlle Renée Delabarre (née à Loches en 1886), qui était une brave fille (très pieuse, un peu naïve et très bonne) et qui le seconda efficacement toute sa vie (accueil des malades, carnets de visites,…). Elle deviendra d’ailleurs son héritière. En 1906, il fonde à Bléré un foyer de l’Oeuvre Grancher, peu après François Houssay. Mlle Delabarre le seconda aussi dans cette tâche et s’y dévoua totalement. Il est pris en photo devant son foyer, en compagnie d’Emile Roux (Ouvrage sur le Cinquantenaire de l’Oeuvre Grancher). Il épouse le 29/12/1909 Gabrielle Chaumier, fille d’Auguste Chaumier et Nelly alors décédés, dont il n’aura pas d’enfants. Un contrat de mariage avait été fait devant Me Lancelot à Perrusson le 25/12/1909. Le jour du mariage, les témoins du marié étaient deux de ses amis, Paul Lagrange, 66 ans, Juge de Paix, Chevalier de la Légion d’Honneur, résident à Bléré, et Henry Barnsby, 40 ans, médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More à Tours. Les témoins de la mariée étaient Edmond Chaumier son oncle, et Georges Manceau, 68 ans, propriétaire à Loches, un cousin. Plus tard, il installa son cabinet rue Jules Boulet. Parmi les pupilles dont René Lemesle et Mlle Delabarre eurent à s’occuper, il y eut Marc Feuillée (né à Tours le 15 décembre 1905, fils de Mathilde Feuillée »Bizarre, je croyais que les pupilles de l’Oeuvre nationale venaient de la région parisienne »), placé chez les Santain (Alexandrine Santain et son mari) au Vau de Bléré à partir de 1910. Sur le plan militaire, il fit des périodes d’un mois en 1898, 1902 et 1907, et fut promu médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More aide-major de 1ère classe en 1908, affecté à l’hôp temporaire du 9ème corps. Rappelé en 1914, il est affecté le 20 août à l’HôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More militaire n°17 à Poitiers, puis au dépôt du 68ème RI du Blanc, comme médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More de l’HôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More mixte et de la place du Blanc. Le 28/9/1915, il est désigné pour la R.P.S. (?) de la 10ème armée à Creil, puis passé au 237ème RI le 25/4/1916 puis au 61°BCP (1° C.A.) en qualité de chef de service le 15/6/1916. Le 9 août, il est promu MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More Major de 2ème classe et obtient la Croix de Guerre (10/8/1916). Il passe à l’ambulance 14/17 le 7/12/1916, au 25ème RIT comme chef de service le 2/5/1917 (il obtiendra sa Légion d’Honneur le 10/7/1917), à l’ambulance 2/18 le 11/8/17, puis à la SP46 Belfort le 9/9/17. Son dossier de Légion d’Honneur le considère comme médecin-major de 2ème classe territorial au 25ème régiment territorial d’infanterie. René Lemesle s’attacha ensuite particulièrement à son pupille Marc Feuillée, et le prit chez lui pendant 7 ou 8 ans (de 1918 à 1927 ?) comme « petit domestique » (recensé comme tel en 1921). Il le fit participer au patronage du curé et aux courses cyclistes. Il devint même son chauffeur, alternant avec Léon Thomas (né à Villandry), le chauffeur attitré (en particulier après son service militaire). Marc Feuillée épousa Catherine Salion en 1928 (elle travaillait à Civray) et partit à Paris. Pour venir visiter ses parents nourriciers en 1940-41, il possédait un ausweiss, et s’en servait pour faire passer la ligne de démarcation. Il fut arrêté par les Allemands, déporté à Siegburg où il mourut de typhus en mars 1945 (il eut la médaille militaire, et celle de la résistance). René Lemesle impressionnait par sa barbe, le fils de Marc Feuillée parle de « fausse rudesse », et dit que « la barbe masquait sûrement une grande gentillesse ». Les relations entre Gabrielle Lemesle-Chaumier et Mlle Delebarre étaient très orageuses, mais celle-ci la soigna jusqu’à ses derniers jours (1946). Ainsi en témoigne le fils de Marc Feuillée : elle « avait une dignité de « dame bourgeoise » », qu’elle « portait sûrement une perruque sur ses vieux jours », et qu’elle était « sans doute un peu bougonnante ». Il continue ainsi : « Elle passait une partie de son après-midi « au jardin », propriété près du Cher, où son chauffeur Léon Thomas l’accompagnait. Le reste du temps, elle vivait sur le palier du 1er étage de la rue Jules Boulet (2 fauteuils, une petite table), surveillant (souligné) les va-et-viens dans le jardin, dans le bas de l’escalier, la salle à manger où les patients attendaient avant d’entrer dans le bureau du Docteur (il n’y avait pas de salle d’attente). Le vendredi (jour de marché) était le plus chargé, et on y attendait en plus les pupilles et parents nourriciers. Elle était particulièrement jalouse de son mari, plus jeune qu’elle et sûrement volage. A la fin de sa vie, elle perdait un peu la tête, et au lieu de se laisser soigner par Mlle Delabarre, l’accablait de mille accusations, dont la plus fréquente était d’avoir eu des relations « inopportunes » avec le Docteur Lemesle (accusations à mon avis très injustifiées). » Elle est enterrée ainsi que son mari dans la tombe de sa mère à Bléré. René Lemesle prit sa retraite vers 1948 (dernier accouchement, demi-soeur de Jacques Pirodeau en 1949, alors qu’il était en retraite). Mlle Delabarre s’occupa ensuite du Dr. Lemesle, poitrinaire, qui mourut en 1951. Il est enterré avec sa femme et avec Nelly Chaumier à Bléré (tombe Hector Guimard). Renée Delabarre hérita des biens du Dr. Lemesle. Elle eut à faire face à des « cousins Chaumier » originaires de Loches et qui habitaient rue de l’abbé Grault à Paris dans le XVème, venus réclamer quelques souvenirs. Elle vendit la maison de la rue Boulet pour faire face aux droits de succession. Elle mourut au début des années 1970, alors qu’elle était en maison de retraite et avait perdu la tête.
»’LEMESLE Marguerite (Lucile Clémentine) »’, dite Dominique DUNOIS (Paris VII 27/4/1876 – Privas, 19/1/1959). Certains sites officiels font apparaître (1888-1969) ; il se pourrait qu’elle ait voulu se rajeunir, mais ça n’explique pas le décalage de la date de décès… A vécu très longtemps à Bléré où elle était arrivée avec ses parents et son frère. Ecrivain (romans autobio ou inspirés de la vie bléroise). Prix Femina 1928 pour son livre « Georgette Garou ». Elle y raconte une histoire vraie (celle de Charlotte Denoizay) qui a rémunéré un journalier pour lui faire un enfant, son mari ne pouvant en avoir. Ce ne sont donc pas les valeurs littéraires intrinsèques qui sont recompensées dans ce livre, mais bien un roman s’intéressant à la condition féminine.
»Sources »
CHAUMIER François. 44 rue Crochardière. 72000 Le Mans. Tel. 02 43 24 95 90. (petit-neveu de René et Gabrielle Lemesle, arrière-petit-fils d’Auguste)
PIRODEAU Jacques. Né en 1944 à Bléré (c’est le Dr Lemesle qui l’a fait naître). 62 rue de Tours ; 37150 Bléré ; Tel. 02 47 57 88 45 ou 10 square St Florentin 78150 Le Chesnay, Tel. 06 50 99 34 83. j.pirodeau@wanadoo.fr
Se passionne pour l’histoire de Dominique Dunois et celle du Dr. Lemesle. A l’intention d’analyser toute la littérature de Dominique Dunois pour repérer tous les lieux-dits et familles bléroises qui y sont cités. A souvent entendu parler d’enfants « placés par l’assistance », et d’Oeuvre Grancher. Il est en train d’établir tous les contacts avec les descendants des personnes qui ont cotoyé Marguerite Lemesle pour rassembler le maximum de documents la concernant. Collaborateur très actif !!!
GIBOUDEAU Patricia, résidant à Marsannay la Côte près de Dijon. Arrière petite-fille de Charlotte Denoizay, amie de D. Dunois et la véritable Georgette Garou du livre. Son grand-père est donc l’enfant que Charlotte Denoizay a eu du journalier blérois. Tel. 03 45 62 29 43 ; E-mail patricia21160@msn.com
GUILLEMOT Dominique Mme. Actuelle propriétaire du Belvédère à Bléré. Vice-présidente de l’Office du Tourisme de Bléré. Avait commandé à Ludovic Vieira un travail sur le Belvédère (François Chaumier, ci-dessus, en détient une copie depuis que je les ai mis en relation). 24, rue des déportés ; 37150 Bléré. Tel 02.47.30.30.25 jr.guillemot@wanadoo.fr
http://www.likhom.com/chambre_hotes.asp?chambre-d-hotes=Le-Belvedere&ville=blere&code=CV3703036 http://perso.orange.fr/alain.chalon/Blere/blere.htm
VIEIRA Ludovic. Historien « privé » (connu par les amis de Ballan, et conseillé par D. Schweitz puis M. Clavier). A fait l’histoire du Belvédère à Bléré et donc un peu de la famille Chaumier. M’a mis sur la piste de la tombe de Nelly Chaumier, d’Henry Lemesle, directeur de la clinique du sommeil à Loches, et de Marguerite, alias Dominique Dunois, prix Femina 1928. 22 rue des Déportés 37000 Tours. Tel. 02 47 80 94 06.
== Famille Lemesle de Loches ==
»’LEMESLE Henry »’ (Loches 28/6/1871-Loches 1949). Fils d’Henri Lemesle. Parenté ??? avec René et Marguerite Lemesle. A d’abord fait du droit puis sa médecineà Angers (pourquoi Angers et pas Tours ?). En 1896, à la soutenance de sa thèse, il est avocat à la cour de Paris, membre de la société d’hypnologie et de psychologie, ancien interne de l’Hôtel-Dieu d’Angers, ancien aide d’anatomie de l’école de médecine d’Angers, lauréat de la même école, ancien externe des hôpitaux de Paris et de la Salpétrière, chargé de mission scientifique en Italie. Avec le prénom Henri, thèse med en 1896 sur « Irresponsabilités devant la loi ». Fondateur de la clinique du sommeil à Loches (Institut Liébault, somnarium, hypnéum). A été missionné à plusieurs reprises en Europe par le Ministère de l’Instruction Publique (Léon Bourgeois), dont en Italie où il rencontra Cesare Lombroso, le célèbre criminologue http://it.wikipedia.org/wiki/Cesare_Lombroso http://en.wikipedia.org/wiki/Cesare_Lombroso. A publié sur la transverberation de Sainte Thérèse d’Avila en 1901, s’est intéressé à la « reine Draga » (??) et à Fernand Mazade, poète psychiatre, en 1933. Il fréquentait la famille Vernudachi-Bartoli et offrit sa robe d’avocat à Michel Vernudachi. Michel Bartoli a employé l’expression de « doux-dingue ». Voir ouvrage à venir d’Anne Barjansky.
»’LEMESLE Henri »’, père du précédent. Pharmacien Celui, celle qui est titulaire du diplôme d’État déliv… More ?
»Sources »
DUBRISAY M. Mme. Président des « Amis du Pays Lochois » M’ont mis en contact avec Anne Barjansky qu’ils avaient sollicitée il y a 2 ans pour enquêter sur la clinique du sommeil d’Henry Lemesle.
BARJANSKY Anne. MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More généraliste à Boulogne-Billancourt. 51 Bd Jean-Jaurès ; 92100 Boulogne. Tel. 01 46 04 51 32. Pas d’E-mail. Possède une maison de campagne dans le Lochois. S’apprête à publier un ouvrage sur Henry Lemesle.
L’ouvrage vient de sortir (2008). Auteur : A. Barjansky. Titre : « Dr. Henry Lemesle, un psychiatre dans le Lochois ». Editions Hugues de Chivré, Le Gros Chêne, 37460 Chemillé sur Indrois.
Michel Vernudachi a bien connu Henry Lemesle, qui lui avait offert sa robe d’avocat. Le fils de Michel Vernudachi, avocat (?) à Limoges, a un jour rencontré quelqu’un à Limoges de la famille d’Henry Lemesle. Piste à suivre pour tenter de connecter René et Henry Lemesle…
== Dr Lemesle de Bourgueil ==
Un »’Dr. LEMESLE »’, médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More à Bourgueil, est membre fondateur du Syndicat des Médecins d’Indre-et-Loire. Il décède en 1886. Lien avec les autres Lemesle ?
== Famille Lemesle vers Langeais ==
Même famille que celle de Bourgueil ?
Un M. Lemesle est président du Conseil Général d’Indre-et-Loire en mars 1900.
Serait-ce le même qui ci-dessous ?
»’LEMESLE Albert »’. Conseiller général, maire de Saint-Michel sur Loire. Habitait le château de Planchoury à Saint-Michel près de Langeais. En 1887 (Bulletin de la Société de pomologie), le Catalogue descriptif des fruits adoptés par le Congrès Pomologique mentionne la pomme « De Planchoury », trouvée par Bretonneau au château de Planchoury : fruit gros, arrondi cordiforme, d’un rouge vif ; à queue allongée, à chair tendre, blanchâtre, juteuse, bien sucrée, finement acidulée, très bon. Maturité première quinzaine de juillet. Arbre de vigueur modérée, de fertilité… ». En 1895, Albert Lemesle est donateur de l’Oeuvre des enfants tuberculeux de Touraine. Il est membre associé des Amis du Vieux Chinon en 1906 et 1910. Le château de Planchoury est actuellement devenu le musée de la Cadillac http://www.musee-keyaerts-cadillac.com/plan_acces.htm. Vers 1920, la ville de Tours acquiert tous les papiers du château de Planchoury ; il y avait notamment une partie des archives des plantations de Desmé-Dubuisson à Saint-Domingue ; elles brûlèrent dans l’incendie de la bibliothèque de Tours en juin 1940 (Revue d’Histoire des Colonies, 1947, via Googlebooks).
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