Delagenière

A prononcer et orthographier normalement Delagénière

 »’DELAGENIERE Yves Henry »’ ou Henry (Paris 30/4/1858-1930). Etudes de médecine à Angers (externe, interne, prosecteur). Ancien prosecteur de l’Ecole de Médecine d’Angers. Externe à Paris en 1883 puis interne en 1886. Thèse à Paris en 1890 (De la cholécystentérostomie ou abouchement de la vésicule biliaire dans l’intestin). Pionnier de la chirurgie faciale (??), il crée une clinique privée au Mans. Surtout un spécialiste de la chirurgie des voies biliaires, et chirurgien gynécologue. Partisan de la décentralisation (dixit Chanteclair 1913). Décédé à Royan en 1930, il repose au Cimetière du Père Lachaise à Paris. Membre correspondant de la Société de Chirurgie depuis 1892, membre correspondant de l’Académie de Médecine depuis 1910, Chevalier de la Légion d’Honneur.
« Très partisan de la collaboration constante du médecin et du chirurgien (voir son discours présidentiel du XXIIIème Congrès de Chirurgie), il a organisé au Mans une vaste clinique où les malades sont étudiés par leur médecin traitant en même temps que par lui-même, et où se trouvent toutes les ressources scientifiques modernes (rayons X, Laboratoire d’histologie et de bactériologie dirigé par des spécialistes) » (Chanteclair, 1913, avec portrait et caricature).
Appartient à l’entourage de Louis Lapeyre, il est cité dans la note de son fils « Mon Père » et figure parmi les rédacteurs de la Gazette Médicale du Centre. Co-fondateur avec Louis Lapeyre des Archives de chirurgie de province ? Son fils Yves a publié en 1933 « Cinquante techniques chirurgicale de Henry-Delagenière ». En 1976, un certain P. Cordonnier a publié : « Le Dr Henri Delagenière, chirurgien manceau 1858-1930 ».

 »’DELAGENIERE Yves »’ (-5/7/1939). Fils d’Henri Delagénière, neveu de Paul Delagénière, neveu du Dr. Sandborg, professeur à l’Université de Christiana, beau-frère du Dr Aubertin, professeur agrégé à Paris et médecin de la Pitié, beau-frère de Jean Cathala, médecin des hôpitaux de Paris. Interne des hôpitaux de Paris en 1925 (même promo que Jean-Louis Lapeyre, d’où le renforcement des liens mentionnés ci-dessus), il est à Lariboisière en 1927 http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=internat12&p=9&do=page et vice-président de l’association corporative des internes en exercice http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=internat12&p=5&do=page. membre de l’Association française pour l’étude du cancer, membre de la société anatomique de Paris. Thèse en 1928 (La chirurgie des tumeurs de la moelle. Diagnostic à la période préparaplégique. Technique opératoire. Résultats opératoires d’après une série intégrale de 52 cas). Il publie sur le sérum anti-cancéreux de Botelho (greffe d’une tumeur du sein chez un cheval et recueil de son sérum…) (Bulletin de l’Association française pour l’étude du cancer, 1930, Volume 19, autour des pages 335-341). En 1933, il écrit « Cinquante techniques chirurgicales de Henry-Delagenière » (recueillies et rédigées par Yves Delagenière). Décédé des suites d’une douloureuse opération dans une clinique parisienne.

 »’DELAGENIERE Paul »’ Albert (Ste Geneviève-des-Bois, S-et-O, 19 juin 1865- avant 1928). Frère d’Henri. Nommé interne des hôpitaux de Paris le 1/2/1887 (sur le site des AIHP, il est noté 1888), nommé aide d’anatomie (chez qui ?) le 1/10/1889. Publie en 1889 (Traitement de la conjonctivite granuleuse par le naphtol) et soutient sa thèse en 1892 (Étude critique et expérimentale sur la néphrorrhaphie). Recruté à Tours le 21/12/1895 comme professeur suppléant de pathologie externe à l’Ecole de Médecine de Tours. Membre du conseil d’administration de l’Oeuvre tourangelle de la Goutte de Lait en 1902. Marcel Baudouin publie une courte biographie à son sujet en 1899 (avec photo), à l’occasion de sa nomination le 22/6/1895 comme Professeur de pathologie externe à l’Ecole de Médecine de Tours (Baudouin, M. Arch. prov. de chir. 1899; viii, 511-513). C’est apparemment l’un des premiers urologues de Tours vu l’orientation de ses travaux.
C’est curieux, j’aurais bien vu associés d’un côté Félix Baudouin et Paul Delagenière (via Jeanne Tixier et la Goutte de Lait), et d’un tout autre côté Marcel Baudouin et Henri Delagenière (via Louis Lapeyre), mais il semble bien que ce soit ici Marcel Baudouin et Paul Delagenière… C’est bien Marcel Baudouin qui écrit (en faisant référence aussi à Henri, son « excellent ami », et frère de Paul), car Paul Delagenière, « chirurgien bien connu » est l’un des fondateurs des Archives provinciales de Chirurgie.

Principaux travaux de Paul Delagenière (en 1899)

Traitement de la conjonctivite granuleuse par le naphtol béta (Archives d’Ophtalmologie, 1889, IX, p.11)

De l’électrolyse dans les rétrécissements de l’urètre, 1890

Nouveau procédé de traitement de l’imperforation de l’anus (Archives provinciales de Chirurgie, juillet 1894, 405)

Chirurgie de l’uretère (Archives provinciales de chirurgie, 1897)

Nombreuses communications aux Congrès de Chirurgie, à la Société de Chirurgie, à la réunion d’Angers (Statistique de néphrorraphies)

Articles de divers ordres dans le Progrès médical, dans la Revue des sciences médicales, dans les Archives provinciales de Chirurgie, etc, etc.

 »’DELAGENIERE »’ César René  »’Devereux »’ (Aden au Yemen 5/1/1884- 1967). Fils de Jean-Albert Delagénière (1842-1909), agent des messageries maritimes à Aden depuis 1877, et de Fanny Whitty ; filleul de César Tian (d’où son premier prénom), lui-même proche d’Arthur Rimbaud, d’après Alban Caussé et Jacques Desse, Rimbaud, Aden 1880, histoire d’une photographie, 2010 https://issuu.com/libraires-associes/docs/rimbaud-aden-1880/83. Il était aussi le cousin d’Yves Delagénière, d’après la thèse de ce dernier. Médecin, thèse à Paris en 1911 (Des indications du pylore dans les affections bénignes de l’estomac et du duodénum). Titulaire de la Légion d’Honneur (dossier non communicable)

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