Belin

Attention à un homonyme, Marcel Belin, de Lyon, frère d’Edouard Belin de Nancy, auteurs d’un premier brevet et d’un mémoire en juillet 1902 sur la transmission des images. Edouard Belin est en effet connu pour être l’inventeur du bélinographe, pionnier de la télévision http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Belinhttp://amp2005.ac-dijon.fr/Scientifiques/Notices/Belin.htm

 »’BELIN Marcel »’ Louis Eugène (Pithiviers 27/8/1885-Tours 14/1/1950)
naquit à Pithiviers le 27 août 1885 et fut le fils de Louis René Albert Belin (vétérinaire) et de Mathilde Eugénie Pointeau. Il fait ses études secondaires au lycée d’Orléans, et il est admis à l’Ecole Vétérinaire d’Alfort le 15 octobre 1904. Il en sort diplômé le 20 juillet 1909, après avoir effectué un parcours moyen au sein de sa promotion. Il effectue son service militaire en 1905/1906, au cours de sa scolarité  »(cf document des archives départementales du Val de Marne ) ». Il fut assistant du Pr. Henri Vallée, un élève de Nocard. Il a dû bien connaître Gaston Ramon, un an plus jeune que lui et qui était lui aussi un élève d’Henri Vallée.  »Voir d’éventuelles connexions avec Edmond Chaumier via Paul Forgeot et le Centre Vaccinogène du Val-de-Grâce (pure hypothèse), ou plus vraisemblablement via le réseau Maurice Nicolle. »

Il ne deviendra Dr Vétérinaire qu’en 1927, suite à la création du doctorat dans les années 20. Sa thèse traitait alors de la culture simultanée de deux ultra-virus dermotropes et de l’étude des complexes vaccinoaphteux.  »Voir dans sa thèse les enseignants qu’il cite, ce qui permettrait peut-être de savoir qui l’a mis en connexion avec Tours et Edmond Chaumier. Moussu ? On sait que Moussu connaissait LeDouble me semble-t-il). Il me semble bien qu’Henri Vallée était cité dans la thèse, mais ce nom ne me disait rien à l’époque »

Il fut le directeur technique de l’Institut Vaccinal de Tours à partir de 1909 jusqu’en 1914. Il est rédacteur en chef de la Revue Internationale de la Vaccine à partir de 1910 (et jusqu’en 1914), qui vient d’être créée par Edmond Chaumier et Dante de Blasi. Il est également collaborateur à la Gazette Médicale du Centre. Il crée le broyeur Belin et le remplisseur Belin pour la production des vaccins. Il semble s’être beaucoup intéressé aux accidents de la sérothérapie et à l’anaphylaxie récemment décrite par Charles Richet, sujet sur lequel il publie. Est-ce qu’Edmond Chaumier ne lui aurait pas demandé de reprendre les études sur la sérothérapie anti-variolique, sujet sur lequel il avait fait travailler René Durand, le fils de Jules (thèse de René en 1907) ? Marcel Belin se rendit au Congrès des directeurs vaccinaux allemands en 1911. Il participe à l’exposition universelle de Gand en 1913. En 1914, l’un de ses travaux est présenté à la Société de Biologie par G. Moussu, d’Alfort, avec lequel il était donc resté en contact. Il semble être mobilisé en 1914, a priori comme vétérinaire, mais on ne sait pas du tout où. Ce qui est assez étonnant, c’est qu’il continue à publier pendant la guerre, et en particulier sur les maladies des chevaux. Il reçoit même le Prix Paugoué de l’Académie vétérinaire en 1918. A supposer qu’il ait reçu la Légion d’Honneur (voir sur sa thèse ou ses publications), ses décorations lui ont sans doute été retirées à la Libération.

Dans un article publié en 1917 http://books.google.fr/books?id=RSUHAQAAIAAJ&q=Marcel-Belin+aide-major&dq=Marcel-Belin+aide-major&pgis=1, il se présente comme « Co-directeur de l’Institut Vaccinal de Tours » ; il est vétérinaire aide-major aux armées. C’est la preuve qu’il était effectivement mobilisé, et qu’il a encore des liens avec l’Institut Vaccinal de Tours. Edmond Chaumier l’aurait-il promu co-directeur ?? Avait-il l’intention de lui transmettre le flambeau ?

De retour de la guerre 14-18, il fonda l’Institut Bactériologique de Tours en 1919. Son Institut Bactériologique s’installa d’abord rue Léon Boyer puis au 64-66 (?) rue du Gazomètre (actuellement rue Delpérier) en 1929. En 1929, on dit qu’il est directeur du « Laboratoire bactériologique de Tours » : erreur, ou est-ce que le nom d’I.B.T. a été pris après. Cet institut exploitait une « recette » que Marcel Belin avait mis au point pour produire du virus aphteux en masse (complexe vaccino-aphteux) et préparer un vaccin anti-aphteux, recette inspirée d’observations japonaises de transmission de la fièvre aphteuse par la vaccine, à partir de vaccin préparé chez des vaches atteintes. Cette « méthode Belin » fut en usage à Tours jusque vers 1967-68. Est-ce lui qui suivit le cours de l’Institut Pasteur en 1936 ? C’est très vraisemblable.

Est-ce le même qui a déposé début 1923 un brevet comme inventeur au nom de la société industrielle de la Siderolithe qui en est propriétaire pour une procédé de traitement de la caséine etc? La sidérolithe étant une roche exogène provenant des météorites.

Il épousa Claire Job le 30 janvier 1913, à Paris (IVème) dont il eut un fils, Claude, en 1914. Après le décès de son épouse en 1926 de tuberculose, il épousa le 27 juillet 1933 à Paris (XVIIIème) Johanna Keil, un médecin allemand (rencontrée par le réseau des Instituts vaccinaux allemands ? bien qu’elle fût divorcée d’un Français). Cette dernière mourut quelques mois plus tard en 1934 d’une fièvre typhoïde suite à l’ingestion de fruits de mer. Cette perte est à l’origine des recherches effectuées pour son ouvrage  »Coquillages et fièvres typhoïdes. Un point d’histoire contemporaine » paru en 1934 aux éditions Baudinière (éditions très portées à droite, ayant versé ensuite dans la collaboration). Cet ouvrage fut couronné par l’Académie de Médecine (Prix Clarens en 1936) et par l’Institut (Prix Bellion en 1936).
Un article qui parle de Marcel Belin dans une revue du projet Muse auquel on n’a pas accès http://muse.jhu.edu/login?uri=/journals/perspectives_in_biology_and_medicine/v046/46.2hardy.html. Hardy, Anne, Dr. « Animals, Disease, and Man: Making Connections »  »Perspectives in Biology and Medicine » – Volume 46, Number 2, Spring 2003, pp. 200-215

Dans sa nécro, il est dit qu’il était membre titulaire ou correspondant de l’Académie vétérinaire, de la Société de pathologie comparée et de la Société de Microbiologie. Il était membre de la Société vétérinaire pratique de France depuis 1939.

Il adhéra assez tard (1942) au parti de Marcel Déat (Rassemblement National Populaire, extrême droite collaborationniste issue de la SFIO) dont il était le représentant départemental. Voir en page 42 de l’ouvrage « Les allemands en Touraine 1940-1944 » publié en 1996 chez CLD par Claude Morin et Claude Croubois où il est mentionné que le directeur de l’Institut bactériologique de Tours, qui est en même temps responsable du Rassemblement National Populaire, écrit en mai 1942 au Dr. Herbig, vétérinaire allemand… ) ; voir aussi en page 118 de l’ouvrage « Touraine 39-45: histoire de l’Indre-et-Loire durant la 2e Guerre mondiale » publié en 1990 chez CLD par Robert Vivier ; Googlebooks. Il était surtout le vice-président de France-Allemagne et il était par ailleurs un adepte de parapsychologie, de paranormal et de spiritisme (association); voir également dans l’ouvrage  »Hommes et combats en Touraine 1939-1945 » de Michelle Audouin- Le Marec où il est écrit: « La fédération départementale d’Indre-et-Loire est seule à compter à sa tête non pas un « chef » -totalitarisme oblige- mais un président: le Dr BELIN, lui-même membre avant guerre de la SFIO ». Son ouvrage fut interdit à la Libération (15/3/1945), lui-même ayant été interdit comme écrivain en 1944. Libéré sur intervention d’Emile Aron (d’après E. Aron). Prétentieux et orgueilleux (tjs d’après E. Aron).

En 1943, il adresse son ouvrage (Gaspillage des vies humaines sous la IIIème République) à Madame et Monsieur Fournier Cardinau qui étaient propriétaires ou gérants du « Petit Courrier » (journal d’Angers ?). Cet exemplaire (avec dédicace et courrier) a été acquis auprès de M. Guy Baudinet (provenance ?).

A partir des documents issus des archives départementales de Tours, on apprend que Belin fut arrêté le 13 septembre 1944 pour avoir été l’ex président départemental du RNP (internement par mesure administrative au Quartier Lasalle). Le 29 septembre 1944, son avocat, Maître André Jouanneau (9 rue Grandière à Tours) demande la mise en liberté surveillée de Belin sur l’argument suivant: « qu’il est le directeur de l’IBT et que son activité est d’intérêt public puisqu’il est le seul à Tours à fabriquer des sérums et des vaccins ».
Un arrêté du 2 mars 1945 nous apprend qu’il est libéré et astreint à résidence surveillée au 66 rue Delpérier avec nécessité de pointer deux fois par jour au commissariat central de police.
Le 15 mars 1945, un dernier arrêté nous informe que Belin est condamné à la Dégradation nationale à vie par la Chambre civique d’Indre et Loire.
Enfin un dernier extrait d’une lettre écrite par l’Intendant Duru, le 3 octobre 1944, et adressée à M. Racault, nous apprend que Belin a dénoncé Duru aux Ministères de l’Agriculture et du Ravitaillement (via M. Albertini, appartenant à l’entourage de DEAT) comme étant un agent de la propagande anglaise.

Il fait partie de la liste des écrivains indésirables dressée par le Comité National des Ecrivains (Cf. Mémoire de Pascal Mercier « Le Comité National des Ecrivains, 1941-1944 », Univ Paris III, 1980, 76-84 ; repris dans « L’Epuration des Intellectuels » de Pierre Assouline en 1996″.

Dans sa nécro, Forgeot dit qu’il disparaît après une longue et cruelle maladie, supportée avec un admirable stoïcisme. Tous les témoignages concordent pour dire qu’il a tenu les rênes de l’IBT jusqu’au bout (même s’il faisait de la parapsychologie dans son bureau et même s’il était « grillé » sur le plan politique). D’ailleurs, il semble publier jusque dans ses dernières années de vie, bien que les bases de données soient peu complètes sur ces périodes (un peu tard pour IndexCat, un peu tôt pour PubMed). Conscient que son fils n’était pas et ne serait pas à la hauteur, il avait mis en place des hommes de confiances pour maintenir l’IBT (Rioux, Quillet,…).

Publications de Marcel Belin

 »’BELIN, née KEIL, Johanna »’ Maria Catherina (12/4/1890-8/1/1934). Allemande, née à Gernsheim sur Rhin (Hesse), Dr. en médecine. Épouse (quand ?) en premières noces André Louis Henri Pipert ou Ripert, probablement Henri Ripert, médecin né à Paris le 27/10/1897, ayant soutenu sa thèse à Paris en 1925, dont elle divorça (quand ?). Descendance ?? On parle du fils médecin d’un certain M. Ripert, et de la femme de celui-ci (le fils) dans un article du Journal of the American Society for Psychical Research, en 1928, page 492. S’adonnait-elle déjà à des séances de parapsychologie ?

C’est en tout cas sous le nom d’Hanna Ripert qu’elle soutient sa thèse en médecine à Paris en 1933 (Du traitement de la maladie d’Addison par l’extrait cortico-surrénal), qu’elle dédie à Carnot, son président, à Harvier, au Pr Simonnet, de l’Ecole vétérinaire d’Alfort, chef de laboratoire à la Faculté, à Caroli, chef de clinique à la Faculté, à M. Belin, Directeur de l’Institut bactériologique de Tours, à ses maîtres dans les hôpitaux: Ch. Achard, P. Duval, Legueu, Guillain, Gougerot, Claude, Lemaître, Terrien, les Pr Ag. Cadenat et Metzger, les Dr Grenet et Hamburger.

Épousa en secondes noces à Paris XVIIIème Marcel Belin le 27 juillet 1933 (Claude avait 19 ans). Un contrat de mariage a été signé le 24/7/1933 chez Me Chauvin à Tours. (l’a-t-il rencontrée à la faveur des nombreux contacts qu’avait Edmond Chaumier en Allemagne ?). Un soir de novembre 1933, Hanna contracta la typhoïde en mangeant des huîtres (dans un bar réputé dixit préface  »Coquillages et fièvres typhoïdes » – à Paris ?) et en mourut, à peine cinq semaines plus tard, le 8 janvier 1934. Elle est enterrée à Esvres-sur-Indre où Marcel Belin avait une propriété. Marcel Belin lui dédit son ouvrage  »Coquillages et fièvres typhoïdes.

 »’BELIN Claude »’, Dr. en médecine, fils de Marcel (1914-5/8/1992). Fit ses études de médecine à Tours (il était étudiant avec Jean Roy et Robert Frémont) puis à Toulouse, et suivit en auditeur libre les cours de l’Ecole vétérinaire de Toulouse (3ème et 4ème année).  »Y a-t-il connu Saurat (1914-1988), qui fut le maître de Philippe Maupas ? » D’après Paul Métadier, sensiblement du même âge aussi, Claude Belin était un « aimable compagnon », plutôt « bel homme », qui épousa « la star de la fac », en l’occurence Jacqueline (Eugénie Marie) Tourret-Thomas (connue sous le nom de Jacqueline Thomas), qui avait fait ses études de pharmacie à Tours à la même époque que lui. Jacqueline Thomas était originaire de Chinon (A la mort de son mari, Mme Tourret s’était remariée avec le Dr. Thomas, médecin à Chinon (dixit sa fille) mais aussi professeur à l’Ecole de Médecine (dixit Emile Aron), qui avait adopté Jacqueline, d’où ce double patronyme). Personne ne se souvient (ni Claire Belin, ni Robert Frémont) que ce Dr. Thomas ait été professeur à la Faculté de Médecine. Jacqueline Belin était pharmacienne et elle travailla chez OCP (grossiste) avant de cesser de travailler pour s’occuper de ses enfants. D’après A. Dazelle, c’est elle qui « tenait la culotte » à la maison. C’est confirmé par Bernadette Maupas qui dit aussi qu’elle était un peu grossière, un peu crue (genre mal dégrossie ou brut de décoffrage), que Claude Belin en avait honte et qu’il ne sortait jamais avec elle. Elle siégeait au C.A. de l’IBT. Elle mourut le 5/1/1997.

Claude Belin se destinait à la chirurgie, mais la guerre de 39/40 survint. Claude fut fait prisonnier dans la poche de Dunkerque (il en a voulu aux Anglais toute sa vie). Il fut finalement libéré en 1941 et épaula son père à la direction de l’Institut Bactériologique de Tours. Son témoignage sous l’occupation apparaît en page 229 de « La Touraine sous les bombes, 1940-1944 » ouvrage publié en 2000 chez CLD par Claude Morin et Claude Croubois.

Probablement à la Libération, par la force des choses, il prit la succession de son père, et intervint auprès d’Emile Aron pour le faire libérer. Il publie encore avec son père en 1949 (son père en premier), ce qui signifie que Marcel est resté aux affaires jusqu’au bout. D’après A. Dazelle, Claude Belin n’était pas à la hauteur et son père en avait conscience. Il a donc choisi des collaborateurs efficaces et fidèles pour l’épauler.

Claude Belin poursuivit l’oeuvre de son père, l’orienta vers la production de sérums (rôle de J.C. Rioux ?) puis de nombreux autres médicaments vétérinaires. C’est Claude Belin qui fit venir Philippe Maupas (via l’Ecole Vétérinaire de Toulouse ?), mais on n’en connaît pas exactement les raisons. Claude Belin avait pour ami le directeur de l’Institut de Sérothérapie de Toulouse. Il ne voulut pas être absorbé par IFFA-Charles Mérieux et alla chercher des partenariats à l’étranger, d’abord Bayer en Allemagne et finalement Duphar aux Pays-Bas, qui entra dans le capital en 1969 (Claude Belin était Consul honoraire des Pays-Bas). C’est dans ce contexte que Philippe Maupas eut à mettre au point une méthode de production de virus sur culture cellulaire. Mais Philippe Maupas était pris pour un rigolo par les Hollandais, et Claude Belin comme réfractaire au progrès. Duphar prit totalement le contrôle de l’IBT (en 1970 ?) et délocalisa la R&D et la production de vaccins.

Tous les témoignages s’accordent pour dire que Claude Belin n’était pas à la hauteur. Il était toujours très bien sapé, imbu de sa personne, nul (dixit Bernadette Maupas), jaloux de Philippe Maupas. D’après Alain Dazelle, les Hollandais ne comprenaient pas comment quelqu’un d’aussi incapable soit à la tête de l’IBT. Il n’était pas aimé de son personnel (même de Madeleine Grison sa secrétaire)

Claude Belin devint membre correspondant de la Société Archéologique de Touraine en 1969. Il mourut d’une rupture d’anévrysme de l’aorte abdominale alors qu’il était en vacances sur son voilier au large de l’Espagne, n’ayant pu être secouru suffisamment vite. Dans le Bulletin de la SAT de 1992, il est dit par erreur qu’ »il avait été directeur de l’Institut du Docteur Chaumier, lequel avait été un membre éminent de notre Société. »

Publications de Claude Belin

 »Sources »

BELIN ep. M° NEGRE Claire (1957-). 3 rue Saint-Georges ; 37210 Rochecorbon. Tel. 02 47 52 50 83. claire.negre@free.fr. Elle est infirmière anesthésiste ; son mari avocat.

BELIN ep. COURTIN Annick (1942-). Fille de Claude et Jacqueline Belin et petite-fille de Marcel. Prof d’anglais. Epouse le (fils du ?) directeur de la NR en 1ères noces (Archambault). Divorcée et remariée. Habite le Maine-et-Loire. Tel. 02 41 88 86 43 ; 06 16 13 16 08. courtinpi@wanadoo.fr

JOB Pierre. Médecin, 11 av. du Dr. Daumesnil ; 94160 Saint-Mandé. Tel. 01 43 28 95 99 (cousin de Claude Belin, neveu de Claire Job). Sait très peu de choses sur Marcel Belin. Claude Belin avait renoué avec la famille Job bien après la mort de son père (années 60 ?). Florence Job, fille de Pierre, est restée très proche de Claire Nègre-Belin.

FREMONT Robert (et Jeannette). 35 rue Nationale à Tours. Tel. 02 47 05 73 69. A fait ses études de médecine avec Claude Belin mais s’est finalement retrouvé à la direction de l’entreprise familiale Gault et Frémont (papeterie). Malgré son âge (~94 ans), il se souvient très bien de Claude Belin et de Jacqueline sa femme. Ils se voyaient au Rotary. Jamais Claude Belin ne parlait de l’IBT et de ce qu’il s’y passait.

POYETON Jacques. Ancien médecin généraliste à La Riche (place Ste Anne), grand ami de Claude Belin, sa mère était cousine de l’épouse du Pr. Guillaume-Louis. 21 rue de Clocheville. 37000 Tours. Tel 02 47 64 39 50. A lui non plus, Claude Belin ne parlait jamais de l’IBT.

JOUANNEAUX Jean T/ : 01 34 84 86 40 F/ 01 34 84 80 33 – Les 4 cheminées St Hubert, 78690 Les Essarts sur Roi – cjjouanneaux@yahoo.fr
Possède un cliché de l’équipe de l’IBT (rassemblés autour de M. Belin, une dizaine de femmes et un homme). photo datée entre 1925 et 1930 probablement en 1928/1929. La mère de J. Jouanneaux, Madeleine Grosjean travaillait dans l’équipe de Belin avant son mariage.

PIRONDEAU Jacques. 11 rue Fernand Forest ; 37000 Tours. Prof d’histoire dans le secondaire. Actuellement en thèse d’histoire (études à Poitiers ; inscrit à Reims) sur l’occupation et la Gestapo en Touraine. Il a des données sur Marcel Belin, mais ne connaissait pas son histoire personnelle. C’est pour pouvoir publier son livre qu’il se serait engagé au RNP (il me confirme dans les jours qui viennent).

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *