»’NATTAN-LARRIER Louis »’ Adrien Albert (Paris 2° 4/11/1873 – Paris 16° 25/6/1946). Parfois orthographié »’NATHAN-LARRIER »’. Fils de Georges Nattan, négociant, probablement bijoutier rue de Grammont à Paris (« La bijouterie française au XIXe siècle (1800-1900), par Henri Vever), et de Marie Elisa Schayé. Comment est-ce qu’arrive le second patronyme ?? De famille juive, son frère (?) Pierre Nattan-Larrier (-1928), est membre influent de la Ligue des Droits de l’Homme, militant pacifiste.
Louis Nattan-Larrier fait ses études de médecine à Paris, interne des hôpitaux de Paris en 1897, thèse à Paris en 1901 (Les premiers stades de l’hérédité maternelle, 85 pp. No. 489) puis chef de clinique à l’Hôtel-Dieu. Dédicaces de sa thèse : A mes maîtres dans les hôpitaux: MM. les professeurs Hutinel, Besnier, Darier, Letulle, externat (1894-1897); MM. Mathieu, Charrin, Netter, Dieulafoy, internat (1897-1901). A mes maîtres dans les laboratoires: M. le professeur Farabeuf, MM. Letulle, Brault, Vaquez, Gombault, Suchard. Il devient l’élève de Maurice Letulle, et se forme à l’anatomie pathologique. Il s’intéresse également à la tuberculose, aux microbes en général (et aux parasites en particulier), à la sérothérapieUtilisation thérapeutique du sérum de sujets ou d’animaux … More, aux fonctions placentaires (passage des sérums),… (biblio à faire). Il édite avec Letulle un Précis d’anatomie pathologique. En 1905, il écrit un ouvrage « Les médications préventives, sérothérapieUtilisation thérapeutique du sérum de sujets ou d’animaux … More et bactériothérapie », préfacé par A. Netter. En 1906, il rédige les leçons cliniques de l’Hôtel-Dieu, avec G. Dieulafoy. Peu avant guerre, il fait des cours de médecine coloniale au Collège de France.
En 1914, médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More aide-major de 1ère classe, déjà membre du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique, il prend la direction à Tours du laboratoire de bactériologie de la 9ème région militaire, établi au parc à fourrage. Il y restera jusqu’en août 1916. Romaric le mentionne sous le patronyme « Nathan-Larrier » (américanisation du nom ?)
Il n’a pas pu ne pas être en relation avec Edmond Chaumier pendant cette période. Voir s’il a pu l’aider à développer l’Institut Vaccinal de Tours, par ses relations, ou simplement en assumant la bactériologie puisque Marcel Belin était parti sur le front (rappelons que les affaires ont été très florissantes pendant la guerre…)
Il aura ensuite, de 1921 à 1943, la chaire de Prostistologie pathologique au Collège de France. En 1927, il accueillera Pierre Lépine (futur pastorien, http://www.pasteur.fr/infosci/archives/lep0.html) dans son laboratoire. Il dirige la publication d’un Traité de microbiologie en 1931, dont le préfacier est Albert Calmette, et dont les auteurs sont J. Barotte, A. Besredka, F. Bezançon, A. Boquet, E. Césari, C. Guérin, M. Lisbonne, L. Nègre, L. Panisset, A. Philibert, P.E. Pinoy, P. Durand, E. Sacquépée, A. Lemierre, J. Bordet, Ch. Nicolle, A. Staub, L. Cotoni, J. Paraf, C. Truche, R. Debré, H. Violle, Ch Dopter, P.-E. Pinoy, Chr. Zoeller et A.-T. Salimbeni. Il publie aussi avec Gaston Ramon, et dans les Annales de l’Institut Pasteur de Tunis de C. Nicolle,…
Il est possible que, sous l’occupation, il se soit fait appeler Larrier. Le convent israëlite le lui en voudra, et fera capoter son élection au Conseil de l’Ordre (Les Juifs, de Roger Peyrefitte, 1965).
Des archives le concernant se trouvent à l’IMEC http://www.imec-archives.com/fonds_archives_fiche.php?i=NTT
Caricature et bio dans Le Rictus en 1921
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