Debré

 »’DEBRE Robert (Anselme) »’ (Sedan 1882-1978). http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/debre_robert.htm, http://picardp1.ivry.cnrs.fr/Debr%258e.html, http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Debr%C3%A9,http://www.geneawiki.com/index.php/Famille_Debr%C3%A9

Interne des hôpitaux de Paris en 1906. On le voit ici http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=internat03&p=6&do=page à Boucicaut en 1907, à Trousseau en 1908 http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=internat04&p=30&do=page, aux Enfants-Malades en 1909 http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=internat05&p=14&do=page. Influencé par Arnold Netter, sa thèse (1911) est consacrée à des « Recherches épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques sur la méningite cérébro-spinale ». Il présente des résultats de sérothérapie par le sérum anti-méningococcique, inventé par Simon Flexner, patron du « Rockefeller Institute for Medical Research » de New York.

Son mariage en 1908 avec Jeanne Debat-Ponsan (1879-1929) le rapproche de la touraine, puisque la famille Debat-Ponsan séjournait l’été à Nazelles. Pour la descendance, voir http://www.geneawiki.com/index.php/Famille_Debr%C3%A9. Fils aîné Michel Debré, futur premier ministre, la seconde, Claude, qui épousa Philippe Monod-Broca et le dernier, le peintre, qui continua à résider dans la propriété des … Vernou

Mobilisé en 1914 comme médecin-lieutenant dans un régiment d’artillerie, il est affecté en 1918 à la direction de l’institut d’hygiène de Strasbourg. Nommé médecin des hôpitaux en 1920, il entre aux Enfants-Malades à Paris. Préoccupé par l’importance du déficit démographique français, il fonde les bases de l’école française de pédiatrie.

En travaillant avec le pasteurien et vétérinaire Gaston Ramon, il développe la prévention de la rougeole par le sérum de convalescent (sérothérapie) et il démontre la valeur de la vaccination par l’anatoxine antidiphtérique. Préoccupé par la tuberculose, une maladie dont il démontre avec Marcel Lelong l’inanité d’une transmission héréditaire, il se montre partisan de la vaccination par le BCG et prône la pratique de répétition de l’épreuve tuberculinique.

Afin de parer aux risques de la contagion mère-enfant, il fonde avec son confrère le professeur Léon Bernard une œuvre assurant l’élevage des nourrissons à la campagne à l’abri des risques de contagion liés à leur origine familiale. C’est le « Placement familial des Tout-Petits », oeuvre privée dont le siège est à Paris, 104bis rue de l’Université. Le premier foyer est installé après guerre à Salbris, dans le Loir-et-Cher, puis à Porchefontaine et à Mainville (Bernard & Debré. Préservation de la tuberculose chez les enfants du premier âge. Bull du Comité National de Défense contre la Tuberculose, janv-fév 1921).  »Associée l’Oeuvre Grancher  ». Cette action de santé publique le conduit alors à participer aux travaux du Service d’hygiène de la SDN fondée par le Dr. Ludwig Rajchman dont sortira au lendemain de la seconde guerre mondiale le Fond des Nations Unies de Secours à l’Enfance (UNICEF).

En 1946, nommé à la présidence de l’Institut Nationale d’Hygiène (INH), Robert Debré supervise la mise en place d’un « Comité d’études sanitaires de la Sécurité sociale » destiné à financer la recherche médicale et, notamment, l’Institut. La même année, Louis Bugnard, agrégé de médecine et polytechnicien, professeur de biophysique à Toulouse, ancien Rockefeller fellow, en est nommé directeur, succédant à André Chevallier. L’INH est doté d’un conseil scientifique le 18 mai 1946. Simultanément, avec l’aide du gouvernement français et la participation de l’OMS, il installe en 1949 le « Centre international de l’Enfance » (CIE), destiné à former à la pédiatrie sociale les futurs cadres de la santé publique des pays gravement touchés par la guerre ou en voie de développement. Il travaillera au sein de cet organisme sur le BCG avec René Dubos de l’Institut Rockefeller. Cette année là, il est aussi l’un des premiers cliniciens à effectuer des essais thérapeutiques pour évaluer l’usage de la streptomycine dans les soins aux petits tuberculeux.

Voir les liens qu’il y a pu y avoir avec Gabriel Richet, petit-fils de Charles Richet, et acteur lui aussi de la création de l’INSERM

Il contribua à la transformation de l’asile municipal Gatien de Clocheville de Tours en hôpital universitaire pour les nouveau-nés et les enfants :  »voir avec qui il mena ce combat… Emile Aron ne devait pas être loin »
C’est lui aussi qui installa son élève Thérèse Planiol à Tours.
Il préfaça l’ouvrage de Jean Lutier de 1962 « L’œuvre de Bretonneau d’apres sa correspondance » et contribua au faste des célébrations du centenaire de la mort de Bretonneau à Tours en 1962.

Père de la « réforme Debré » de 1958 qui a vu la création du statut hospitalo-universitaire http://www.fhf.fr/hopital-public/histoire/histoire-hopital4.php. Voir interview
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=Debr%E9%2C+Robert&cs_page=4&cs_order=0&num_notice=35&total_notices=46

Caricature dans Le Rictus en 1924

 »Sources »

Patrice Debré. Professeur d’Immunologie à la Pitié-Salpêtrière. Fils d’Olivier Debré. C’est lui qui habite aux Madères à Vernou sur Brenne. E-mail perso . Tel secrétariat 01 42 17 74 82, portable 06 82 69 35 77, maison à Vernou 02 47 52 10 26

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