»’MEUSNIER François »’ Paul Emile (né à Tours). Bachelier ès-lettres, bachelier ès-sciences, ancien interne de l’hôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More général de Tours. Soutient sa thèse en 1830 (« De la dysenterie épidémique et de l’emploi des purgatifs salins dans le traitement de cette maladie ») et la dédicace (en latin) à Trousseau et à Bretonneau (Optimo Amico A. TROUSSEAU, Academiae regiae medicinae parisiensis professori agregato, Legionis Honorificae inter Equites adscripto. Doctissimo magistro Domino BRETONNEAU, Nosocomii generalis turonensis Archiatro, Academiae regiae medicinae parisiensis adscripto, Equiti Legionis honorificae).
»’MEUSNIER René-Auguste »’ (3 mai 1843 à Amboise-1er mars 1924), médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More généraliste à Amboise. Il passa son enfance place du Grand-Marché à Amboise. Son père y était fabricant de draps. Sa mère était une femme pieuse et intelligente. Il était issu d’une famille de cinq enfants (il avait trois frères et une soeur). Pourtant deux de ses frères moururent jeunes : l’un en bas âge et l’autre, son frère aîné, alors qu’il était interne en pharmacie à l’hôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More de Tours. Le plus jeune Paul Meusnier, Docteur à Blois, mourut en 1905.
Il apprit à lire chez les prêtres à l’école de la place du Grand-Marché. Puis il fit ses études secondaires au collège impérial de Blois. Mais elles furent médiocres, il ne pensait qu’à jouer. Peu à peu il prit goût aux études, et à la fin de ses études il était premier de sa classe. Il aimait les lettres, et son professeur de latin le citait souvent en exemple. Il aimait à lire »Plutarque » d’Amyot, Hérodote, Tacite et Virgile son poète préféré.
A la sortie du collège, il se destina à la médecine sur le modèle de son oncle le Docteur Chauveau de Blois. Sa famille comptait des notaires et des médecins. Il passa trois ans à Tours où il fut trois fois lauréat. Il fut le premier à recevoir le prix Tonnellé (en 1863). Il assista aux funérailles de Bretonneau, pourtant au cortège très mince. A 20 ans il partit faire son externat à la Faculté de médecine de Paris. Dès la deuxième année il décida de passer le concours de l’internat, mais le jury estimant qu’il était encore trop jeune, le classa parmi les premiers provisoires. Auguste Meusnier, ne l’accepta pas. Il passa sa dernière étude chez Axenfeld, son maître. Il passa son année à ses loisirs, s’intéressant au mouvement artistique et littéraire, mais aussi au mouvement politique. Selon Mahoudeau, le soir, à la brasserie Serpente il observait Gambetta et les futurs Communards. Il passa sa thèse (MEUSNIER, Auguste, »De l’action de la digitale sur la fonction glycogénique », thèse Paris, n°269) et revient en Tourainerégion More. En 1870, il fut médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More d’ambulance.
Les postes médicaux étant occupés à Amboise, il s’installa à Langeais. Mais en 1872, la mort prématurée du Docteur Lagarde d’Amboise, lui permit de revenir sur Ambloise, dans une maison qu’il construisit sur la place du Grand-Marché (à quelques pas de son ancien domicile familial). Il était à la fois un médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More de campagne, faisant ses longues courses en cariole, et un médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More de ville, visitant le matin, les maisons de charité ou l’hôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More (dont il avait en charge un service). Il avait fondé chez lui, dès ses débuts, une « caisse des pauvres » que venait remplir ses riches amis.
En 1892, sa femme mourut prématurément de longue maladie. C’est en 1903, qu’il rencontra Mahoudeau, lorsque celui-ci arriva à Amboise pour remplacer le Docteur Helle. Il connaissait son père. Il se rappelle dans son éloge, les dîners qu’il donnait chez lui : on y voyait Bosc, Robineau, Debré, Legros (de Montrichard), Lapeyre, le poète Viélé-Griffin etc. La soirée se terminait souvent dans le « petit cabinet », haut lieu de discussions. *
En 1907, il vendit son cabinet, et entra en retraite mais resta tout de même médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More honoraire. Pourtant en 1914, à 71 ans, il décida de reprendre son activité bénévolement. Il remplaça à lui seul trois médecins partit au front. Malheureusement, en 1916, son activité incessante lui fit perdre la santé. Une infection pulmonaire l’arrêta quelques mois. Son dévouement pendant la guerre lui permit de recevoir la croix de la Légion d’honneur. De retour à la vie normale, il reprit quant même ses visites aux indigents malades. Mais la maladie le reprenait tous les hivers, et finit par l’emporter en 1924.
Lien avec Edmond Chaumier : Meusnier est le trésorier du Syndicat des médecins d’Indre-et-Loire de 1885 à 1888.
»Source » : AM, Mahoudeau, Legros, « Eloge du Docteur René-Auguste Meusnier d’Amboise » dans la Gazette Médicale du Centre, 1924, pp.323-344 (Document très intéressant)
»’MEUSNIER Paul »’. MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More de l’Hôtel-Dieu de Blois.
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