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»’- Albert Robin »’
»’- Albert Robin et Saint-Flovier »’
»’- Albert Robin, le médecin »’
»’- Le parcours d’Albert Robin pendant la guerre de 1870 »’
»’- La famille d’Albert Robin »’
»’- Albert Robin, homme mondain »’
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»’ROBIN Amant François Désiré »’ (né à Saint-Flovier le 07/11/1817 (ses parents étaient alors domiciliés aux Buchettes à Saint-Flovier.) – décédé le 14/10/1864, à Dijon). Père d’Albert Robin. Fils de Jean-Amand ROBIN ( né vers 1797, cultivateur à Saint-Flovier). Parenté avec le Me Robin de Richelieu (ci-dessus) ? »Quand quitte-t-il Saint-Flovier pour Dijon ? » Epouse à Dijon le 14/11/1846 Jeanne Marie Célestine Regneau (née le 26/05/1826 à Dijon), fille d’un brasseur de la ville où ils s’installent définitivement. Il est tantôt enregistré comme négociant (acte de naissance de son fils) et comme filateur (dans son acte de décès). C’est un industriel.
Albert Robin épousa le 28/1/1879 Isabella (Elisabeth Pamela) Berend (née à New York, décédée en 1908 (obsèques le 25 avril 1908 en l’église américaine de l’avenue de l’Aima)), fille d’un riche banquier américain, Berman Berend, installé à Paris. Ils eurent un seul fils, André, né en 1881. Edward Berend, frère d’Isabella, s’essaya à la peinture sous la direction de Manet. Margaret, Daisy, la soeur cadette d’Isabella, épousa Paul d’Estournelles de Constant (1852-1924) http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Henri_Balluet_d’Estournelles_de_Constant, diplomate et homme politique, prix Nobel de la paix en 1909, originaire de La Flèche dans la Sarthe et proche de Léon Bourgeois, petit-neveu de Benjamin Constant http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Constant. Voir s’il y a un lien entre Paul d’Estournelles de Constant et André Lebert, beau-père de Christine Coutoux, tous deux sénateurs de la Sarthe… Il faudrait vérifier les liens et la filiation de sa femme. D’après le site du CAMT qui possède les archives de la Banque Raphaël, ex Berend, elle se prénomme Elisabeth. Berman Berend est un banquier installé à Paris, rue Pasquier, en association avec un banquier Anglais. On peut supposer qu’il s’agit d’un représentant de la haute banque juive, ce qui pourrait expliquer des liens entre Robin et l’affaire Dreyfus.
Autre liens, la généalogie Sedgwick qui confirme l’origine new-yorkaise de la belle-famille d’Albert. (Marc, 16/10/08)
Albert Robin est décédé le 24/09/1928 dans sa propriété de Castel-Montigny. C’était un chateau Louis XV avec un terrain de 15 hectares qu’il avait hérité de sa mère (famille REGNEAU). En 1830, Edouard Regneau (je suppose le grand-père d’Albert Robin) y installe une guinguette en plus de la brasserie. Il s’associe en 1843 avec Alexandre Bonikausen ( dit Eiffel), le père de Gustave Eiffel, pour poursuivre le commerce de la bière. C’est André Robin qui finira par céder « Le Castel » à la mairie pour le franc symbolique . C’est aujourd’hui l’école hotelière de Dijon.
»’ROBIN André »’ (Amand Bermann Ferdinand Albert André ROBIN né le 22/03/1881 rue Pasquier à Paris chez Bermann Berend-09/02/1957 à Paris 16e). Fils unique d’Albert et Isabella Robin. « Dans les affaires » ? Quelqu’un d’assez froid d’après la famille Raust. Il est décrit par ses descendants comme quelqu’un qui a eu une enfance malheureuse. C’est lui aussi qui s’est occupé du leg « Albert Robin » au musée de Dijon, de son vivant, alors que le leg prévoyait qu’il en ait l’usufruit. Il était capitaine, avait la Croix de guerre et Chevalier de la Légion d’honneur( d’après Le Figaro annonçant son mariage). Il épouse le 09/12/1921 Marguerite Laurent (fille de M. Laurent, capitaine de vaisseau). Marguerite Laurent est professeur de chant au conservatoire de Nantes, elle fait une tournée en tant que violoncelliste avec sa soeur Thérèse au violon. Elles s’installent quelques temps à Berlin.
Marguerite était une grande pianiste, ce qui devait d’autant les rapprocher de Jean Raust et de son épouse lorsqu’ils venaient à Saint-Senoch. Il fit don à Jean Raust du microscope de Laënnec qu’il tenait de son père. Le château ayant été réquisitionné et utilisé par les Allemands durant la 2nde guerre mondiale, avec en plus des destructions, la situation devenait difficile avec le voisinage et il vendit le château à Thérèse et René Planiol en 1951. Robert Debré a-t-il servi d’intermédiaire, via des connexions antérieures entre Albert Robin et l’impressioniste Edouard Debat-Ponsan installé à Nazelles ?
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