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»’- Albert Robin »’
»’- Albert Robin et Saint-Flovier »’
»’- Albert Robin, le médecin »’
»’- Le parcours d’Albert Robin pendant la guerre de 1870 »’
»’- La famille d’Albert Robin »’
»’- Albert Robin, homme mondain »’
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Dans sa chronique sur les professeurs de clinique de la Faculté de médecine de Paris (22), Pierre Maurel parle du Professeur Robin comme un médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More très recherché des « gens à la mode ». A l’hôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More Beaujon où il enseigne, on y remarque certaines femmes du monde dont certaines en tenue hospitalière assurées le service aux côtés des étudiants.
Albert Robin était le médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More personnel d’Octave Mirbeau (1848-1917) http://fr.wikipedia.org/wiki/Octave_Mirbeau, écrivain, journaliste et pamphlétaire redouté, qui s’engagea pour Dreyfus. D’après l’ouvrage de Sacha Guitry, Albert Robin et Octave Mirbeau étaient extrêmement liés l’un à l’autre. Ils fréquentaient également Lucien Guitry (1860-1925) http://fr.wikipedia.org/wiki/Lucien_Guitry, comédien très célèbre et père de Sacha.
Grand mondain, lié à James Gordon Bennett Jr, fréquentant les salons parisiens, celui de Madame Caillavet, l’égérie d’Anatole France, fréquentant les Goncourt, Mallarmé, Manet, les impressionnistes… Passionné de peinture, de littérature, il était aussi amateur de bons vins et de jolies femmes. Robin a été assez tôt l’ami et le médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More personnel d’Octave Mirbeau, qui lui accordait une totale confiance. Ainsi, c’est à Robin qu’il a fait appel, en 1895, dans l’espoir de soigner Suzanne Butler, la belle-fille de Claude Monet. C’est Robin qui l’a expédié à Luchon en 1897 pour soigner une pharyngite et qui s’est occupé d’Alice Mirbeau après son accident, en avril 1901. En 1913, Mirbeau lui a dédié son dernier roman, Dingo : « Au professeur Albert Robin, témoignage d’affection et de reconnaissance / O. M. » Quelques mois avant sa mort, l’écrivain a quitté sa maison de Triel pour s’installer au n° 1 de la rue Beaujon, à Paris, pour être à proximité de son docteur miracle, qui habitait un hôtel particulier au n° 18.
« Il comptait parmis ses intimes Coppée, Barbey d’Aurevilly, Sardou, Robert de Montesquiou, Edmond Rostand,… »(95)
La vente d’un ouvrage de Jules Barbey d’Aurevilly (Les OEuvres et les Hommes. Sensations d’Histoire. Paris, Frinzine, 1887, édition originale évaluée entre 250 et 350 €)), dédicacé « A mon très cher ami Albert Robin ce livre que je voudrais aussi Robuste que mon amitié ». Etait jointe une longue note tapuscrite sur Albert Robin. Ami de nombreux écrivains et amateur d’art, il fut entre autres le médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More de Mallarmé, Villiers de l’Isle Adam, Jules Laforgue, auxquels il avait été recommandé par Paul Bourget (info tirée de cette note tapuscrite ?).
Il est à noter qu’Albert Robin a joué les critiques littéraires, notamment dans l’édition européenne du New York Herald (du fait de ses liens avec James Gordon Bennett Jr) , sous le pseudonyme de »’Montgenault »’. L’origine de ce pseudonyme est parfaitement inconnu actuellement, y compris apparemment de la famille Robin (cf. Pierre Pallau 2006). Je trouve (HW) qu’il fleure bon le centre de la France. En faisant un petit coup de Google, on trouve une famille « Robin de Montgenault » dans le Berry… et un généalogiste qui s’intéresse au patronyme « Robin de Montgenault » apparemment dans l’Indre, du côté de Valençay http://gw2.geneanet.org/index.php3?b=enertrebla&lang=fr;p=louis;n=robin+de+montgenault. Tiens, tiens…
Albert Robin serait rentré dans « un monde princier, fastueux, où il devait être écouté comme un oracle et aimé comme un ami » suite à un voyage. En effet, à la fin de ses études, il est parti en Allemagne revoir le Grand Duc de Mecklembourg qui l’avait sauvé de la condamnation à mort en Août 1870. Il plut énormément et fut invité à la noce de la fille de son hôte qui épousait une altesse impériale, le Grand Duc Wladimir de Russie. Cet homme s’attacha au médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More et lui promit de ne se faire soigner que par lui quand il était à Paris.(2). L’histoire est-elle vraie? En tout cas, il ne fait pas de doute sur le pouvoir de séduction du Dr Robin sur les personnes fortunées.
Il soignait l’impératrice Eugénie, ainsi que le tsarévitch Nicolas II. « Très lié avec les grands ducs de Russie, dont il était le médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More à Paris, il contribua des premiers à la préparation de l’alliance franco-russe »(95)
Décrit par ses descendants comme un homme aimant les femmes et aimé d’elles, il avait eu une liaison avec Liane de Pougy, probablement Méry Laurent et d’autres. Mais aussi avec Miss Ansell, gouvernante d’André, son fils. Elle figure d’ailleurs sur une photo de famille dans leur propriété de Castel Montigny et aussi sur le testament d’Albert Robin comme bénéficiaire d’une rente.
Albert Robin avait une collection de près d’une centaine de médailles de médecins de son époque à Paris aujourd’hui. Apparemment, il avait prévu d’en faire don au musée de Dijon, mais André Robin n’a pas exécuté cette partie du testament et la famille a encore ces médailles. La liste n’en a jamais été dressée. Pascal Robin, son arrière petit-fils, a prévu de me la faire.
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