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»’- Albert Robin »’
»’- Albert Robin et Saint-Flovier »’
»’- Albert Robin, le médecin »’
»’- Le parcours d’Albert Robin pendant la guerre de 1870 »’
»’- La famille d’Albert Robin »’
»’- Albert Robin, homme mondain »’
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Enfant, il passait ses vacances à Saint-Flovier, chez ses grands-parents (cf. notice d’E. Rist ci-dessous). Il y rencontra apparemment Auguste Chaumier, peut-être le tout jeune Edmond Chaumier (de 5 ans plus jeune), et eut surtout l’occasion d’y rencontrer Bretonneau, dont il raconta plus tard qu’il détermina sa carrière de médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More.
Extrait d’une notice écrite par le Dr. Edouard Rist, secrétaire général de la Société
médicale des hôpitaux de Paris et lue à la séance de ladite société le 28 décembre 1928, suite au décès d’Albert Robin (republiée en 1955 dans un ouvrage d’E. Rist, « 25 portraits de médecins français, 1900-1950 » (Masson et Cie, eds, Paris)
« […] L’une des seules fois que je le rencontrai, ce fut, il y a vingt ans, à une table amie. Il demeura fort silencieux jusqu’au moment où l’un des convives prononça le nom de
Bretonneau. Aussitôt le visage de Robin s’éclaira, et il nous conta, de façon
inoubliable, un souvenir de son enfance, si significatif de sa manière que je ne puis
m?empêcher de le conter à mon tour. Il était chez ses grands-parents maternels »(plus vraisemblablement, parternels) » à Saint-Flovier, en Tourainerégion More, lorsque l’un des siens tomba sérieusement malade. Le médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More du pays (Auguste Chaumier, selon toute vraisemblance) demanda une consultation. Il n’y avait dans le val de Loire qu’un seul consultant imaginable à cette époque, et c’était Bretonneau. Il vint, et, pendant qu’il examinait le malade, on s’occupa de réunir les mille francs qu’il avait l’habitude
de recevoir comme honoraires. Grosse affaire, dans un petit pays où les billets étaient
tenus en médiocre estime et où l’or ne se montrait pas volontiers : enfin, tant papier
qu’or, argent et peut-être bronze, on eut la somme ; elle gonfla un petit sac de toile
que Bretonneau enfouit dans la poche de sa redingote. Au moment où il allait repartir
pour Tours, un pauvre homme qui avait appris la présence à Saint-Flovier de l’illustre
médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More vint le supplier de s’arrêter à la chaumière où sa femme s’en allait de phtisie.
Bretonneau s’y rendit, toute la famille lui faisant cortège. Le cas était désespéré ; il
donna les quelques conseils d’usage, insista sur la nécessité d’une bonne nourriture, de
viandes saignantes de vin généreux. Puis, soudain, jetant un regard autour de lui, il
aperçut dans le logis toutes les marques de la plus extrême misère. Les paroles qu’il
venait de prononcer sonnaient comme une dérision. Alors, sans que personne ne s’en
aperçût, sauf le petit Albert Robin qui s’était faufilé là, il sortit de sa poche le sac
contenant ses honoraires et le glissa sous l’oreiller de la malade… Et le conteur
laissait entendre que d’avoir surpris ce geste de Bretonneau, l’avait décidé à se faire
médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More.
Je ne me risquerai pas à prendre l’anecdote à la lettreÉcrit adressé à quelqu’un pour lui communiquer quelque ch… More. Sans doute s’était-elle un peu
transposée dans sa mémoire, mais c’est de telles transpositions que se nourrit
l’imagination des poètes. […]
C’est André Robin (et pas Albert Robin comme on avait pu le croire) qui achète le château de Saint-Senoch (style Louis XVI) à Varennes au sud de Loches, près de Saint-Flovier le 26/07/1930 (acte de Me Terrier à Ciran) alors que son père est déjà décédé depuis 2 ans, il le revend en 1951 à Thérèse et René Planiol http://www.fondation-planiol.fr/Saint-Senoch.htm. Thérèse Planiol était l’élève de Robert Debré, et c’est ainsi qu’elle chercha à s’établir en Touraine… Pascal Robin m’a dit que son grand-père André avait pas mal de relations dans le secteur de Loches, et que ces relations remontaient très certainement à Albert Robin, mais il ne pense pas être en mesure de trouver le nom de ces personnes, son père et sa tante, les enfants d’André, étant maintenant décédés.
Dans son testament, Albert Robin avait légué une rente viagère de 360 F à son « vieux serviteur de Saint-Flovier« , M. Riffaguet. C’est un ami de la famille, de l’oncle par alliance d’Albert Robin, M. Bourdeau, maire du village. Il est né le 25/03/1844 à Obterre et décède le 22/05/1927 à Saint-Flovier après avoir été le domestique de Mme Bourdeau pendant au moins 10 ans, vivant avec elle. Sa femme, sa fille et sa petite fille sont couturières à Saint Flovier.
Dans le recensement de 1881,on trouve Arnault Rosalie Rose Victoire veuve Robin, 84 ans vivant avec son fils Théodore Robin 61 ans, agriculteur (respectivement grand-mère et oncle d’Albert Robin) vivant dans le bourg de Saint-Flovier avec leur domestique.
Les grands-parents d’Albert Robin vécurent à Saint-Flovier dans la quartier des Bûchettes. Ils eurent 3 enfants: le père d’Albert Robin qui est parti à Dijon, Théodore qui est resté célibataire à Saint Flovier et Euphrasie qui s’est mariée avec un meunier M. Jean Bourdeau habitant Fléré la Rivière dans l’indre (à quelques kilomètres de Saint Flovier). Ils n’ont pas eu d’enfants car dans le testament d’Albert Robin, il lègue à son fils sa propriété de Sainte Barbe à Saint Flovier qu’il vient d’acquérir de Mme Bourdeau, sa tante, ainsi que de l’usufruit de la ferme de la Ferranderie (n’existe pas à Saint Flovier, c’est la Pairauderie: revendue en 1949 par André Robin à M. Morin dont le fils est toujours propriétaire. Cette ferme est passée de père en fils au moins depuis les grands-parents d’Albert Robin(soit 4 générations), sur les actes).
Fichier:Arbre_ascendant_AR.pdf
Dans « Annuaire des châteaux et des départements […] » : de 1897 à 1927, on retrouve Albert Robin comme propriétaire de « Les Buchettes » à Saint-Flovier.
Dans le recensement de 1836, Amant Francois Désiré Robin, le père d’Albert Robin, n’est déjà plus à Saint-Flovier.
Mme Gaudeau à Saint-Flovier m’a dit qu’André Robin avait un régisseur à Saint-Flovier: M. Pottier. Sa fille vit toujours dans le village. Elle avait l’âge des enfants d’André Robin (Isabelle et Bernard). Elle se souvient d’André Robin comme un homme qui en imposait. La dernière fois qu’il est venu manger chez eux, c’était en 1956. M. Pottier gérait pour lui l’actuelle maison de la famille Gaudeau, la maison connue sous le nom maison Richet (que M. Bourdeau a fait construire) car revendue à cet homme, une ferme à la Pairauderie (et non la Ferranderie comme précisé dans l’héritage), les Buissons à Fléré la Rivière, le château de Saint-Senoch et sa ferme, ainsi qu’une ferme à Varennes, une ferme à Betz le Château (les Bournaichères), 2 fermes à Cléré du Bois.
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