»’FRANCE Anatole »’ (1844-1924), de son vrai nom François-Anatole Thibault. Voir Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Anatole_France. Vit à la Béchellerie (Saint-Cyr) de 1914 à sa mort. Edmond Chaumier l’a fréquenté (d’après Michel Vernudachi). Guillaume-Louis le fréquentait aussi et a écrit un ouvrage sur Anatole France en 1957. L. Dubreuil-Chambardel et le Pr. Guillaume-Louis ont décrit son cerveau, qui n’avait vraiment rien d’extraordinaire !… Dans son ouvrage de 1957, Guillaume-Louis dit qu’il a pratiqué cette autopsie à la demande de la famille et des amis d’Anatole France, en présence des médecins traitants.
Elève d’Ernest Renan, Anatole France resta très lié à Noémi et Jean Psichari. C’est lui qui les firent rejoindre le camp des dreyfusards en 1897. La fille d’Anatole France, Suzanne, née en 1881, épousa le capitaine Mollin. Suzanne finit par divorcer du capitaine Mollin en 1905, pour tomber dans les bras du jeune Michel Psichari, fils de Jean et Noémi. Ils eurent un fils, Lucien Psichari, en 1905, qui fut en partie élevé par Noémi Renan (alors divorcée de Jean Psichari). Finalement, Suzanne et Michel se marièrent en 1908, puis divorcèrent ; Michel mourut en 1917 lors de la guerre 14-18 et Suzanne en 1918 de la grippe espagnole. Anatole France retrouva son petit-fils Lucien aux obsèques, le recueillit et décida de l’élever http://www.bude-orleans.org/lespages/44centr/37/stcyr_bech.html. Il devint son tuteur en 1921. Il est en photo avec lui lors de la remise du Prix Nobel à Stockholm en 1921 http://www.lexilogos.com/document/renan_france.htm.
Albert Robin et Samuel Pozzi fréquentaient tous deux le salon de Mme de Caillavet, l’égérie d’Anatole France ; Samuel Pozzi soigna Anatole France. Après la guerre 14-18, Daniel Gaudeau devint le médecin d’Anatole France. Alfred Mignon fut aussi son médecin, l’assistant dans ses derniers instants.
Dans « Figures médicales tourangelles » (1907), Louis Dubreuil-Chambardel note qu’Anatole France fait allusion au Pr. A.F. LeDouble dans son roman « Crainquebille, Putois, Riquet » (titre pas référencé dans les oeuvre d’A. France) :
« Et il avait pourtant coutume de dire qu’il préférait, à certains égards, l’anatomie du Putois à l’anatomie du Quaresmeprenant. Si la description faite par Xenomanes, disait-il, est plus savante et plus riche en termes rares et précieux, la description de Putois l’emporte de beaucoup pour la clarté des idées et la limpidité du style. Il en jugeait de la sorte, parce que le »docteur LeDouble, de Tours », n’avait pas encore expliqué les chapitres trente, trente-un et trente-deux du quatrième livre de Rabelais. »
Dans ses critiques parues au New York Herald en 1894 sous le pseudonyme Montgénault, Albert Robin parle ainsi de la sortie du roman « La Rôtisserie de la Reine Pédauque » : « Un livre exquis, au sarcasme discret et d’une ironie pleine d’un charme raffiné. Il aidera son auteur à ouvrir les portes de l’Académie franaçise, à condition que celle-ci admette à nouveau sous la Coupole un écrivain ou deux ». Anatole France sera élu à l’Académie française en 1896, au fauteuil de Ferdinand de Lesseps.
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