Société littéraire et artistique

 »’Société littéraire et artistique de la Touraine »’.

Fondée en 1894 et approuvée en 1897 (cf. Touraine artistique 1912 n°1, p.38), son but est de vulgariser les œuvres des vieux auteurs tourangeaux, de propager les productions artistiques et littéraires de nos compatriotes, de faire valoir les artistes de nos compatriotes et d’encourager ainsi la culture des lettres et des arts en Touraine. En 1912 (Touraine artistique, n°1 p.6), le président est Louis Paul-BoncourHennion, hommes de Lettres ; les secrétaires sont MM. Albert Arrault, publiciste et Gaston Luce ; le trésorier, M. Emmanuel Morin, commis principal des postes à Tours. Cette société est fondatrice de la Touraine artistique et distribue gratuitement la revue à ses membres. C’est encore elle qui prend l’initiative du monument à Pierre de Ronsard (Touraine artistique, n°1 p.4).

Ce qui suit est rédigé à partir de l’article de Pierre Audin (La Société Littéraire et Artistique de la Touraine (1895-1953), Soixante ans de vie culturelle provinciale http://academie-de-touraine.ifrance.com/autres/65_137-153_audin.pdf). Fondée en 1895 par Léon Pineau et Prosper Suzanne, secondés par Horace Hennion. En février 1897, grande soirée de gala au théâtre municipal, sous les auspices de l’Alliance Française et de la Croix Rouge (Société de Secours aux Blessés Militaires je présume). En 1902, cette société est dirigée par Robert Gaschet (secondé de M. Aubry, secrétaire général de la Société des Amis des Arts), et par le docteur Eugène Héron, trésorier. En 1904, cette société se mobilise pour élever un monument à Racan, et convie toutes les Sociétés savantes à participer à un comité dont Louis Paul-Boncour prendra la tête. En 1904, Louis Paul-Boncour prend la tête de la Société, avec deux vice-présidents (Le sculpteur Georges Delpérier, et Henri Sartel), un secrétaire général (Horace Hennion) et un adjoint (Albert Arrault).

En 1912, cette Société édite une revue, « La Touraine, revue artistique, littéraire, scientifique et mondaine » (ou Touraine artistique). Le comité de lecture comprenait Victor Laloux, membre de l’Académie des Beaux-Arts, le professeur LeDouble, de l’Académie de Médecine (qui décéda quelques temps plus tard), René Boylesve, Georges Courteline,… Le siège de la rédaction était chez Horace Hennion.

D’après Pierre Audin, « La revue s’était dotée d’un réseau de correspondants chargés de récolter les informations à travers la Touraine. Parmi ceux-ci, citons Mme Alphonse Daudet, du château de La Roche à Chargé, la comtesse de Saint-Bris du Clos-Lucé à Amboise, Lucie Félix-Faure-Goyau, le caricaturiste de Monnaie, Jules Baric, le docteur Louis Dubreuil-Chambardel, le poète Gaston Luce, Prosper Suzanne, Gaston Collon, conservateur de la bibliothèque de Tours, Henri Guerlin… et les présidents des différentes associations culturelles tourangelles : Charles Vavasseur, maire de Vouvray, président de la Société d’Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres de Touraine, Édouard Gatian de Clérambault, de la Société Archéologique de Touraine, Louis Chollet de l’Association Artistique Tourangelle et futur président de l’Association des Écrivains Tourangeaux, Auguste Chauvigné, ancien président de la Société de Géographie, l’imprimeur Jules Deslis président de la Société Photographique de Touraine, H. Hubert-Fillay, président de la Renaissance Artistique Tourangelle, et l’architecte James Picot, qui dirigeait les Amis du Vieux Chinon.

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