»’HERON Eugène »’ (Tours 2/2/1850 – Tours, 5/1917 ). MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More tourangeau, dessinateur, conseiller municipal de Tours et conseiller général de Tours-centre. Etudes au lycée Descartes, puis à l’Ecole de Médecine de Tours. Interne à l’hôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More de Tours pendant la guerre de 1870. Durant un semestre, il s’occupa du service des vénériens. Il écrivait ou dessinait alors pour divers périodiques, le Journal d’anatomie et physiologie du professeur Charles Robin, l’Union libérale de Tours, le National de l’Ouest de Poitiers,… Nommé externe des hôpitaux de Paris en 1872 (médaille de bronze de l’Assistance publique), il effectua son année d’externat à l’hôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More Saint-Louis dans le service dermatologie syphilitique. Puis il voulut subvenir lui-même à ses besoins financiers. Il collabora modestement mais régulièrement au journal « la République française » de Gambetta (par des dessins ?), exécuta des dessins scientifiques au laboratoire d’histologie du Pr. Cornil à la Charité (illustrations de l’ »Histologie pathologique de Cornil et Ranvier », de « la Tuberculisation du tube digestif » de Spillmann,…) avec lequel il pourrait avoir été mis en relation via Joseph Renaut, et réalisa des dessins satiriques, sous un pseudonyme, pour des journaux politiques illustrés. Rappelé à Tours en 1880 par la mort de sa mère, il s’y établit comme médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More. Il soutint sa thèse en 1881 (« De l’emphysème sous-cutané, d’origine pulmonaire dans la tuberculose »). A partir de 1881, il est aussi médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More du Bureau de bienfaisance, médecin-inspecteur des enfants du premier âge (à ce titre, médailles de bronze en 1895 et d’argent en 1905 du Ministère de l’Intérieur), médecin-inspecteur des écoles (il fut chargé officieusement par l’administration de visiter les nouvelles crèches laïques), médecin-adjoint de l’asile des aliénés, médecin-adjoint puis médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More en chef de l’hospice général. Il dut démissionner en 1904 de cette dernière fonction à la suite d’une maladie grave (long surmenage ?). Il perçut tout de même l’honorariat. En 1888, il remplaça Louis-Eugène Giraudet, mort au poste de médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More du Dispensaire municipal.
En 1901, il était président de la Société médicale d’Indre-et-Loire (membre du bureau très longtemps). Il prit l’initiative et la direction de la célébration du centenaire de cette Société, ce dont il fut remercié en étant élu président honoraire.
En 1887, il fonda avec d’autres l’Union patriotique d’Indre-et-Loire (apparemment pour faire contrepoids à la « troublante » Ligue des patriotes), destinée à aider à la création de sociétés de gymnastique, de tir, de colombophilie,…, à collaborer pour le présent et pour l’avenir à la défense nationale dans un sentiment de loyalisme franchement républicain. Il en fut président de 1888 à 1895, lui imprimant une vive impulsion pour l’organisation de manifestations, de concours, de conférences et de fêtes commémoratives, par la publication régulière d’un vaillant bulletin de propagande, et lui faisant obtenir un diplôme d’honneur à l’exposition nationale de 1892. Il fut ensuite nommé président d’honneur.
Un portrait de lui figure dans le Journal officiel de l’exposition nationale de Tours en 1892 (n°27, p5 ; fonds Watier, C116L), au sein d’articles parlant du Dr. Héron et de l’Union patriotique (p2-8). Il est aussi en photo avec le conseil municipal (n°36, p11)
Il était membre du Bureau du Cercle tourangeau de la Ligue de l’Enseignement, et en devint son président en 1898 (il l’était encore en 1909 et 1913). Il s’attacha aux progrès de la Bibliothèque populaire très importante du Cercle (plus de 5000 volumes), à la création chaque année de séries de conférences scientifiques ou littéraires par d’érudits professeurs du Lycée ou de très aimés publicistes, conférences éducatives éducatives encouragées et soutenues par le Conseil général de la Ligue et le Ministère de l’Instruction publique.
Il se présenta aux élections municipales et fut élu en 1888, puis réélu en 1892. Il ne se présenta pas en 1896 et rentra de nouveau au conseil en 1905 (élection partielle) et fut réélu en 1908. En 1889 et en 1907, il fut le candidat du parti républicain aux cantonales de Tours-centre. Il perdit contre le général Boulanger en 1889 mais fut élu en 1907. Au conseil municipal et au Conseil général, il s’occupait principalement des questions d’hygiène, d’instruction publique et de solidarité sociale.
Il fut aussi membre du Conseil d’administration du lycée Descartes (1888-1896), délégué cantonal de l’Instruction publique, et faisait partie des toutes les sociétés artistiques, scientifiques, littéraires ou patriotiques de Tours, dont la Société littéraire et artistique (http://academie-de-touraine.ifrance.com/autres/65_137-153_audin.pdf). Il fut nommé officier d’académie en 1891, et officier de l’Instruction publique en 1906. Il résidait 31 rue de l’Arsenal. Il est également Chevalier de la [Légion d’Honneur], son dossier étant en ligne http://www.culture.gouv.fr/Wave/savimage/leonore/LH088/PG/FRDAFAN83_OL1294022v001.htm
Anatole LeDouble le considère comme un « Vieil ami » (ils se sont sans doute connus au lycée Descartes et à l’Ecole de Médecine, et avaient de nombreux centres d’intérêt communs, notamment pour les arts)
Eugène Héron a préfacé l’ouvrage de V.-R. Aubin « La Tourainerégion More pendant la Guerre 1870-1871 » dont semble n’avoir été publiées que la 1ère partie (Tablettes Chronologiques).
Le 16 mai 1912, tout comme le sénateur Belle, il prononce un discours en hommage à Félix Laurent (1821-1905), ancien directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de Tours, dont le monument funéraire dû à Sicard était inauguré (Touraine artistique, n°1, p.32). La vie plus intime de l’artiste (Félix Laurent était peintre), fut retracée l’après-midi par le Dr. Thierry. Fait Chevalier de la Légion d’Honneur en 1912, une cérémonie fut organisée à l’Hôtel de Ville le 27 avril 1913, où lui fut remise un médaillon en marbre portant son effigie en relief, sculptée par Delpérier. Le 15/6/1913, il conduit la cérémonie d’inauguration du monument funéraire au peintre Alexandre Ripault (1839-1911), sculpté par Delpérier (Touraine artistique n°10, p356-361).
»’HERON René »’. MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More, neveu du précédent. Elève de LeDouble. Thèse en 1906 à Bordeaux (« Les clinodactylies latérales congénitales »).
Une statue du Dr. Héron (lequel ? très certainement Eugène compte tenu de ses engagements politiques) a été faite par le peintre Georges Delpérier http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Delp%c3%a9rier
»Sources »
Une grande partie du texte ci-dessus provient du Dictionnaire biographique illustré d’Indre-et-Loire de 1909. Ce texte est accompagné d’une photo.
AM, 5I/157, Dispensaire municipal : Fonctionnement-Personnel (1881-1888)
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