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Son attrait pour l’art, sorte de jardin secret, se dévoile en 1882 par suite du décès d’A. Baillargé (1812-1882), architecte. Il décide en effet de publier l’ouvrage qu’Alphonse Baillargé projetait d’écrire avant sa mort sur l’exposition de Tours.
En 1883, il écrit une notice biographique sur Maurice Viollet dans le Journal d’Indre-et-Loire. Il s’agit apparemment d’un jeune médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More (thèse en 1876 comme lui) avec lequel il avait publié en 1878 dans La Tribune médicale. Un compagnon d’internat ? Un élève de Broca (l’article concerne justement l’atrophie des zones motrices) ? Un tourangeau ??
Le 18 janvier 1886, il écrit dans le Journal d’Indre-et-Loire « à propos du projet d’érection d’un monument Bretonneau–Trousseau–Velpeau«
A partir de là, il y a une sorte de passage à vide (dépression ?). O. Guelliot dit qu’ « il est atteint d’une maladie de langueur qui le force à interrompre ses travaux ». Il fait alors un long séjour à Vernet-les-Bains dans les Pyrénées, s’adonne à la botanique, lit et écrit. C’est alors qu’il écrit son roman »Fatale Histoire » (publié en 1892 sous le nom de Du Pleixe), un recueil de poésies et un volume de critique artistique restés apparemment non publiés, mais dont il est question dans le « Dictionnaire » de Jouve (dixit O. Guelliot). Il publie aussi en 1888, sous son vrai nom, »Heures de convalescence » qui est un recueil de poésies, rangées sous 12 rubriques : Les Tourangelles, Les Bibliques, Les Helvétiques, Les Ardennaises, Les Mélancoliques, Les Guerrières, Les Philosophiques, Les Pessimistes, les Altruistes, Les Amicales, Les Juvéniles, Les Amoureuses. O. Guelliot dit que « pour qui voudrait écrire la biographie détaillée de LeDouble, la lecture de cette masse de poèmes, d’ailleurs d’une prosodie correcte, serait une source abondante de renseignements sur sa vie, ses sentiments philosophiques ou religieux. ». Avis aux amateurs…
Dans »Les Guerrières » sont évoqués les faits et les suites de la guerre de 1870. « Les Amoureuses » sont dédiées « à la mémoire de ma fiancée, Marie-Blanche J… de R… », personne dont on ne sait rien. Peut-être est-ce son décès qui a provoqué cet épisode. Toujours est-il qu’il mourut célibataire et sans enfant…
« Les Juvéniles » contiennent deux sonnets qui furent assez célèbres en leur temps (car repris dans la »Chronique Médicale » du 15/3/1902, dans l’ouvrage »Figures Médicales Tourangelles » de Louis Dubreuil-Chambardel en 1907, et enfin dans l’article d’O. Guelliot en 1838).
Ils figurent à la page Le Pavillon d’anatomie.
Trois poèmes de Du Pleixe sont publiés dans le Journal officiel illustré de l’Exposition nationale de Tours en 1892 (fonds Watier C116L) :
– Le Monument Bretonneau-Velpeau-Trousseau à Tours, sonnet de F. Du Pleixe (n°1, p.7)
– Pruneaux de Tours, sonnet de F. Du Pleixe (n°2, p.7)
– La Loire, poème d’ A. Kirwan et F. du Pleixe (n°4, p.7-8). Il semble s’agir du poète Achille Kirwan.
En 1892 toujours, au congrès rabelaisien qui eut lieu à Tours en marge de l’Exposition nationale, il fit dans un communication, l’éloge de Rabelais savant, médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More et anatomiste. (J.O. de l’Exposition, n°33, p.6)
En parallèle de son activité professionnelle, il continue à fréquenter les cercles artistiques locaux. Ainsi, en 1893, il prononce un discours à l’inauguration du monument érigé à la mémoire de l’artiste Paul Gagneux (1810-1892) ; en avril 1895, il prononce un discours aux obsèques de F. Audiger, fondateur de la Société des Amis et des Admirateurs de Rabelais ; et le 1er novembre 1896, il prononce un discours lors de l’inauguration du monument de l’artiste Ferdinand Pitard (1850-1894).
Moline le considère comme un « lettré » car ayant écrit sur Bossuet et Rabelais.
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