»’NELATON Auguste »’, né à Paris le 17 juin 1807 et mort le 21 septembre 1873, est un médecin et chirurgien français. Chirurgien personnel de Napoléon III, sénateur impérial, grand officier de la Légion d’Honneur. Marié à Pauline Hélius (1818-1898), ils eurent 5 enfants, Camille en 1840 (artiste-peintre et céramiste, mariée à Adolphe Moreau, conseiller d’Etat http://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Moreau-N%C3%A9laton), Louise Émile Céline en 1842, Adèle Juliette en 1844 (artiste peintre, épouse d’Octave Jules Joly de Bammeville et en secondes noces d’Alexis Gustave Revenaz), Charles en 1851, devenu chirurgien et Marguerite en 1855.
C’était un élève de TrousseauDieulafoy raconte, dans son éloge de Trousseau (Gazette Médicale du Centre, 1897, n°1), que Trousseau sur son lit de mort lui demanda d’intervenir pour obtenir la croix de la Légion d’Honneur pour le Dr. Voyet, de Chartres. Nélaton partit aux Tuileries et revint deux heures après avec le décret de nomination…
Il a toujours eu pour modèle Dupuytren. Nélaton fait partie des chirurgiens qui n’ont jamais beaucoup publié mais laissait à leur élève le soin de le faire à leur place. Excellent pédagogue, il était reconnu pour son extrême politesse envers les malades. Nélaton fait partie des personnalités qui pratiquaient une chirurgie pré-listérienne grâce à son pansement à l’alcool camphré concentré et il publie des statistiques importantes d’opérations majeures faites dans le vétuste hôpital des Cliniques avec une mortalité très faible (1863-1864). Il a montré les dangers de la ligature à distance dans les hémorragies artérielles, technique défendue par Dupuytren. Il a imposé la ligature systématique des deux bouts dans la plaie. Dans l’occlusion intestinale, généralement traitée par l’abstention, il a introduit l’entérostomie sur la dernière anse du grêle. Malgré l’Académie de Médecine, il est allé étudier l’ovariectomie en Angleterre et a fait connaître en France cette opération exécutée avec grand succès par son élève Péan. Il a attaché son nom à la taille prérectale de la vessie, à l’hématocèle rétro-utérine, à la suture des nerfs, au doigt à ressort, aux luxations de la mâchoire. Il a rédigé la première synthèse française de la tuberculose osseuse. Il s’est beaucoup intéressé aux tumeurs, tant sur le plan clinique que sur le plan histologique car il avait compris l’importance des biopsies examinées par son ami Charles Robin. Il a isolé avec Robin les tumeurs à myéloplaxes particulièrement fréquentes au niveau des maxillaires et il les a décrites dans la thèse de son neveu Eugène (1860). Il eut des élèves, notamment Marie Philibert Constant Sappey (1810-1896) pendant quatre ans.
Triquet fut l’un des élèves de Nélaton.
Louis Lapeyre fut l’élève de Nélaton, forcément Charles Nélaton (1851-1911), le fils http://www.associationhistoriquemarcoussis.fr/ahm1/index.php?option=com_content&view=article&id=80:charles-nelaton-18511911&catid=79:notables-et-personnalites&Itemid=61http://www2.biusante.parisdescartes.fr/bio/?cle=1636, à moins que ce ne soit Eugène, le neveu. Ombredanne était aussi élève de Charles Nélaton.
»’NÉLATON Charles »’ (né à Paris). Fils d’Auguste. Prosecteur à la faculté, Ancien interne lauréat des Hôpitaux. Thèse à Paris en 1880 (Des épanchements de sang dans les plèvres consécutifs aux traumatisme), dédicacée à la mémoire de son père, à …, à Farabeuf, à Richet son président de thèse.
»’NÉLATON Eugène »’. Neveu d’Auguste. Prosecteur à la Faculté de Médecine de Paris, ancien interne des hôpitaux de Paris, membre de la Société anatomique. Elève de Velpeau. Thèse à Paris en 1860 (Mémoire sur une nouvelle espèce de tumeurs bénignes des os, ou tumeurs à myéloplaxes), dédié à son oncle, et à son très honoré maître, Velpeau, membre de l’Institut.
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