Moinson

 »’MOINSON »’ François  »’Victor »’. Père de Louis Moinson. Instituteur, mais ayant eu de graves ennuis avec l’inspecteur d’académie sur des motifs religieux (cf. ouvrage de son fils « Un médecin raconte », FW F020L). Epouse Joséphine Françoise Silvine Bodin, dont il a eu une fille Rose (vers 1870) puis un fils, Louis. Son épouse meurt assez prématurément. Ils ont habité Saint-Avertin, puis 37 rue Avisseau à Tours (il y réside avec sa fille ; veuf ?), puis (?) à Saint-Georges-les-Baillargeaux dans la Vienne (d’après des cartes de visite ayant été mises en vente sur Delcampe début 2014).

 »’MOINSON Louis »’ Emile François (Loches, 13/12/1876 – Monte-Carlo ? 13/8/1966). Etudiant en médecine à Tours (de façon très éphémère) puis à Paris (il réside alors 37 rue Avisseau à Tours) puis chef de la clinique ophtalmologique de la polyclinique de Paris (il habite alors 28 rue des Ecoles) (toujours d’après les cartes de visite). Dans son ouvrage « Un médecin raconte » (FW F020L) il évoque de son passage furtif à Tours et de ses déboires avec LeDouble (à qui il avait fait croire à une nouvelle variation anatomique), sa convocation chez Barnsby, etc. Il mentionne tout de même dans sa thèse qu’il est lauréat de l’Ecole de Médecine de Tours (octobre 1894)… A Paris, il fut élève de Potain, de Péan, de Budin et de Pinard. Il se lia aussi à Poirier. Il les décrit plus ou moins longuement dans son ouvrage. Thèse à Paris en 1898 (Les blépharites et leur traitement par le protargol). Il avait Broca dans son jury… Officier de l’Instruction publique en 1910. Il raconte aussi ses affectations pendant la guerre, reprises dans son dossier de LH : séjour au Maroc en 1915 (et officier du Ouissam Alaouite Cherifien), Chevalier de la Légion d’Honneur en 1916 (médecin aide-major auprès de l’armée britannique), Officier en 1925, Commandeur en 1936. L’insigne d’officier lui a été remis par Binet-Valmer http://fr.wikipedia.org/wiki/Binet-Valmer. L’insigne de Commandeur lui a été remis par Charles Bargone, dit Claude-Farrère (le préfacier de son dernier ouvrage). Il est alors médecin du Médecin du ministère du commerce et de l’industrie, médecin du Hertford British Hospital, médecin de l’hôpital américain, et médecin-inspecteur des Ecoles.

Moinson, L. Les Blépharites et leur traitement par le protargol. Thèse Paris, 1898

L’opothérapie en clinique. Par le professeur A. Sartory (de Strasbourg), le docteur Scheffler (de Saint-Étienne), et le docteur Moinson (de Paris). Strasbourg : Impr. Gutenberg, 1923. 1 vol. (206 p.) ; in-16 (normalement accessible en ligne)

Moinson, Louis (Dr). La Thérapeutique par les glandes (opothérapie). Avec préface du Dr Thierry de Martel. Paris : Le François, 1928. In-16, 192 p.

Moinson, Louis (Dr). Immunité et vaccinothérapie. Préface du docteur E. de Pomiane Pozerski, de l’Institut Pasteur. Paris : Le François, 1929. In-12, 99 p.

Louis Moinson. Les Troubles glandulaires et leur traitement (2e édition). Paris, libr. Maloine, 27, rue de l’École-de-Médecine, 1935. (1er octobre.) In-16, XV-129 p., fig.

Moinson, Louis (Dr). Hormones et hormonothérapie (2ème éd.). Paris : Maloine, 1948. XVI-125 p. Collection Les Petits précis.

Vitamines et vitamino-thérapie. Par Louis Moinson et Jean Lo Jacomo ; Préface de Mme Lucie Randoin. Paris : Maloine, 1951. XXIV-248 p. ; in-16. Collection : Les Petits Précis

Moinson, Louis (Dr). Un médecin raconte : regards sur le passé. Préface de Claude Farrère. Paris : Vigot frères, 1955. 143 p. ; 18 cm (Fonds Watier, F020L)

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