Menier

MENIER Antoine. (né le 17/1/1771 ; il est décédé en 1842). Chirurgien à Bourgueil. A peut-être été député. Lien possible avec la famille Menier car il est l’oncle de Jean-Antoine-Brutus Menier .

 »’MENIER Jules »’ (L’Ile-Bouchard, 5/3/1854, ou 27/8/1854 d’après la thèse-décédé en 1918 ou 1919). Fils de Martin Victor Menier (-1878), huissier et Marie Estelle Archambault (-1880). Lauréat de l’Ecole de médecine de Tours. Mention honorable (1875), médaille d’argent (1876), mention très honorable et médaille de bronze (1877). Externe puis interne de l’hospice de Tours et ancien externe des hôpitaux de Paris. Thèse en 1879 à Paris (« De la cure des végétations par l’usage à l’intérieur de la teinture de Thuya occidentalis »).

Il se marie à Tours le 17/4/1882 avec Marie Emilie Beaufrère (Tours, 25/2/1854- ), fille de Charles Armand Beaufrère, pharmacien et d’Eugénie Bécheret son épouse. Il y a eu un contrat de mariage (13/4/1882) chez Me Mahoudeau, notaire à Tours. Jules Menier réside alors à l’Ile-Bouchard. Les témoins du mariage sont Auguste Archambault, 57 ans, propriétaire résidant à Tours et Auguste Bourrassé, 40 ans, négociant à Azay-le-Rideau, cousins du marié, ainsi que Lionnel (?) Launay, 41 ans, (?) de commerce résidant à Saint-Symphorien, beau-frère de la mariée, et Léonce Beaufrère, 39 ans, commerçant à Châteaudun, frère de la mariée. Le couple vient sans doute s’installer sur Tours. Ils auront deux enfants, Robert Léonce Victor Menier, né le 29 mars 1883 et Augustine Juliette, née le 9 février 1887 mais décédée peu après, le 14 décembre 1887.

Tout un rapport sur la tuberculose qu’il a écrit est conservé aux AD 37 côte HDEP4/K177

En 1894, il est membre du Conseil d’administration de l’Oeuvre des enfants tuberculeux de Touraine et membre du Comité médical. Il est alors chirurgien adjoint à l’hôpital de Tours (il l’est toujours en 1910, Lapeyre étant chirurgien en chef).

S’agit-il bien de ce médecin qui demande avec Paul Triaire du sérum anti-diphtérique à René Boureau en 1893, et dont un des malades reçut du sérum anti-cancéreux préparé par René Boureau en 1895 ?

Branche de Tours de la famille des chocolats Menier ? http://pagesperso-orange.fr/pone.lateb/g%E9n%E9alogie.htm#arbre, sachant qu’un Menier de la famille des chocolats avait été chirurgien à Bourgueil (cf supra)

On trouve bien un « Menier » (et non Meunier ou Meusnier) dans la liste des membres du Syndicat des Médecins d’Indre-et-Loire en 1899 (Moline II p.373)

Le nom de Menier (et non Meunier) apparaît sur la page de garde des « Gazettes médicales » en 1927 (phase de transition entre la Gazette Médicale du Centre et la « Gazette médicale de France »), aux côtés des autres fondateurs (Boureau, Edmond Chaumier, Lapeyre, Triaire), du rédacteur général (Bosc) et de l’administrateur général (Roux-Delimal).

Il y a d’autre Menier médecins, mais leur date de thèse me paraît trop précoce ou trop tardive : Jean-Frédéric Menier, thèse à Paris en 1805 ; René François Menier (né à la Chapelle sur Loire et dont le grand père était médecin), thèse à Paris en 1860 ; A. Menier, thèse à Paris en 1900 et Marius Honoré Menier, né en 1876 et thèse à Bordeaux en 1901. Ce dernier a fait de la rhinologie, parlait l’allemand, et a publié des travaux d’histoire de la médecine, sur Ronsard et Descartes notamment.

 »’MENIER Antoine Brutus »’ (né à Germain-de-Bourgueil en mai 1795). Fondateur de l’usine de chocolat de Noisiel.

 »’MENIER Gaston »’ (1855-1934). Petit-fils d’Antoine Brutus. Sénateur de Seine-et-Marne

 »’MENIER Henri »’ (1855-1913). Frère de Gaston, industriel (directeur de l’usine de Noisiel fondée par son grand-père), commandeur de la Légion d’Honneur. Il décède le 6/9/1913 dans son château de Vauréal (78). Il siégeait au C.A. du Conservatoire des Arts et Métiers et au comité de direction de l’Aéro-Club de France (il en était le trésorier). Vice-président du Yacht-Club, il possédait un des plus beau yachts français, le Velleda. Il avait acquis vers 1890 la grande île d’Anticosti au Canada (golfe du Saint-Laurent) pour y faire des plantations, exploiter la forêt et reprendre l’élevage des bêtes à fourrure. C’est lui qui acquit le château de Chenonceau, « triomphant d’enchères étrangères considérables » (Touraine artistique 1913, n°12, p440-441)

Viel C. Les Menier : de la droguerie pharmaceutique à l’industrie chocolatière. Mémoires de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Touraine. 2007, 20: 33-50.

 »’MÉNIER René François »’ (né à La Chapelle sur Loire). Lien avec les précédents ?? Thèse à Paris en 1860 (Des fièvres intermittentes. Anatomie pathologique, causes, traitement), dédicacée à la mémoire de son grand-père Ménier, médecin.

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