»’GUERSANT Louis »’ Benoît (1777-1848), d’après http://correspondancefamiliale.ehess.fr/document.php?id=1802. Fils d’un médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More de Dreux, il commence des études médicales à Rennes, puis est envoyé par son département à l’Ecole de santé de Paris, où il rejoint Bretonneau et Duméril avec lesquels il se lie. Egalement Husson. »Voir s’il a fait ensuite partie de la Société médicale d’Emulation. » MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More et botaniste (comme Bretonneau…), il fréquente le cours de Lamarck. Il présente la question des « propriétés vitales dans les végétaux » à l’école de médecine en l’an XI (1803). Membre de l’Académie, médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More de l’hôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More des enfants, médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More consultant du roi, il jouit d’une bonne réputation scientifique. Il est partie prenante dans les polémiques sur l’opportunité de la trachéotomie dans le traitement du croup, soutenue par Bretonneau (dans les années 1820) et sur le magnétisme animal (dans les années 1830). Il s’adonne spécialement à la pathologie infantile. Guersant et son épouse ont plusieurs enfants (en 1816, dans une lettreÉcrit adressé à quelqu’un pour lui communiquer quelque ch… More à Bretonneau, il annonce la naissance de sa troisième fille). L’une de ses filles a épousé Jean Gaston Blache.
»’GUERSANT Paul »’ Louis Benoît (1800-1869), son fils, devient lui aussi médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More. Son « Essai sur les avantages et les inconvénients de la lithotomie, comparés à ceux de la lithotritie » est publié en 1828 ( »sujet qui intéresse également le fils Heurteloup à la même époque »). Ses Notices sur la chirurgie des enfants paraissent dans les années 1860.
C’est dans sa fameuse lettreÉcrit adressé à quelqu’un pour lui communiquer quelque ch… More du 7 janvier 1855 à Blache et Guersant que Bretonneau écrit l’une de ses phrases les plus visionnaires. Voici ce qu’en dit Boureau dans le 2ème numéro de la Gazette Médicale du Centre en 1896, se référant à Triaire (cette lettreÉcrit adressé à quelqu’un pour lui communiquer quelque ch… More porte le n°CCCXLV dans l’ouvrage de Triaire) :
» Il (Bretonneau) est le premier qui ait mis en évidence l’unité, la spécificité et les caractères anatomiques des lésions de la fièvre typhoïde. Depuis 1818, il en donnait les preuves à ses élèves et le 7 juillet 1829, il fait sur ce sujet une lecture à l’Académie de médecine. Trousseau, son élève, avait déjà du reste édité les idées de son maître. Cette découverte qu’il avait basée sur ses études cliniques reçoit 67 ans après sa confirmation par une science qu’il n’a pas connue, la bactériologie, mais dont il pressentait l’essor. Dans la longue lettreÉcrit adressé à quelqu’un pour lui communiquer quelque ch… More adressée à Blache et à Guersant, (Tours, 7 janvier 1855), on lit cette phrase qui prouve la fermeté et l’indépendance de ses convictions : »« Je le répète donc encore : un germe spécial, propre à chaque contagion, donne naissance à chaque maladie contagieuse. Les fléaux épidémiques ne sont engendrés, disséminés que par leur germe reproducteur. » ». En résumé, si la réaction de Gruber ne prouve pas la spécificité du bacille typique, elle paraît établir définitivement la spécificité de la fièvre typhoïde. »
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