»’RIST Edouard »’ (Strasbourg, 10 ou 16/3/1871 – 13/4/1956). Fils d’une famille strasbourgeoise d’officiers de santé et de médecins, qui a opté pour la France après 1871. Son père Adrien Rist (1841-1923) est médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More aliéniste. Il suit des études à Lausanne. Il est reçu à l’internat de Paris en 1895. Il est initié à la bactériologie pendant son internat par Veillon.
Il n’a pas suivi de carrière universitaire, s’étant contenté de rester médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More hospitalier. Il n’en a pas moins fini à l’Académie de médecine.
Médecin-inspecteur général des Services sanitaires maritimes et quarantenaires d’Egypte (1899-1900) (dans le cadre d’une mission ?).
En 1900 (ou 1902 ?), il fonde avec Mme Alphen-Salvador l’école des infirmières-visiteuses de la rue Amyot à Paris (milieu protestant). A vérifier de près.
Chef de laboratoire à l’HôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More Trousseau (1901-1905). MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More de l’HôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More Laennec (1910-1937).
Dès 1910, il s’implique dans la lutte anti-tuberculeuse avec les médecins de Laënnec, Georges Dieulafoy et Louis Landouzy. Il est responsable de l’un des deux services qui viennent d’être créés, l’autre étant dirigé par Léon Bernard. En 1910, est également créé le dispensaire Léon Bourgeois ; Georges Dieulafoy en devient le directeur mais meurt peu après. Edouard Rist en sera médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More de 1912 à 1937.
Il épousa puis divorça d’une franco-britannique, Lilian de Glehn, fille de Fanny Monod, épouse de Glehn, elle-même fille d’Edouard Monod et soeur de Gabriel Monod. Son frère (?) Bernard Rist semble être, lui, le gendre de Gabriel Monod.
Le 8 août 1916, il arrive à Tours comme médecin-major de 1ère classe à la tête du Laboratoire de bactériologie de la 9ème région. Il remplace Louis Nattan-Larrier. Il y restera jusqu’au 1er avril 1918. Il devient alors directeur général des Services d’hygiène et d’assistance médicale d’Alsace et de Lorraine (1918-1919). Se pose comme pour Nattan-Larrier, la question de ses liens avec l’Institut Vaccinal de Tours et Edmond Chaumier lorsqu’il était à Tours.
On sait qu’il est pionnier de l’utilisation des rayons X dans le dépistage de la tuberculose. Voir si sa présence à Tours et celle de Ledoux-Lebart n’y sont pas pour quelque chose…
La décision des Américains financent de nombreuses écoles d’infirmières visiteuses à partir de 1917 peut-elle avoir été prise sous l’influence d’Edouard Gist, du fait de son expérience de la rue Amyot ? (Université et territoire: un système local d’enseignement supérieur, par Michel Grossetti 1994) http://www.fondation-itsrs.org/Nos-sites-de-formations.html
Compte tenu de la période, il se trouve en lien avec les Américains. Trois publications en langue anglaise datent aussi de cette période ou immédiatement après :
– Rist E. Acute contagious disease in the French Army. Am J Pub Health 1917, vii: 981-987
– Rist E, Sergent EET, et al. Conference on tuberculosis of the lungs. War Med (Paris) 1918-1919, 2: 971-1022
– Rist E. Discharges and pensions for tuberculosis soldiers in the French Army. Tr. Nat. Ass. Prev. Tuberc. (Lond) 1919, 7: 55-58
Dans ses notices biographiques, on apprend que les Etats-Unis lui ont offert en 1918 la chaire de clinique médicale de l’Université de Ann Harbor (Michigan), mais qu’il refusa, préférant rester à l’hôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More Laënnec.
Le Centre Edouard Rist qu’il a fondé à Paris en 1923 pour les étudiants en pré- et post-cure, existe encore http://www.fsef.net/delia-CMS/fondation/topic_id-20/histoire.html. En 1933, il fonde le sanatoriumÉtablissement spécialisé dans le traitement de la tubercu… More des étudiants à Saint-Hilaire du Touvet. A noter aussi qu’il publie en 1935 un article avec Charles Richet (père ou fils ?) sur « La natalité en France et dans les autres pays d’Europe » (Bull Med 1935, 49: 222-).
En 1955, il publie « 25 portraits de médecins français, 1900-1950 ». C’est dans cet ouvrage que j’ai trouvé le portrait d’Albert Robin, et l’anecdote qu’il racontait sur Saint-Flovier et Bretonneau. Sans doute que Rist, passé par Tours, et ayant forcément côtoyé Edmond Chaumier, avait déjà entendu parler de ce petit coin de France…
Il existe un petit fonds d’archives à l’Institut Pasteur http://www.pasteur.fr/infosci/archives/rst1.html. De nombreuses biographies ont été écrites à son sujet. A creuser…
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