»’MAREY Étienne-Jules »’ (5/03/1830 à Beaune (Côte d’Or) – 15/05/1904 à Paris) est un médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More http://fr.wikipedia.org/wiki/Etienne-Jules_Marey physiologiste français. Pionnier de l’étude des mouvements, il est, avec ses collaborateurs, en particulier Georges Demenÿ à l’origine de l’invention du cinéma.
Voir la superbehttp://www.expo-marey.com/indexFR.htm exposition virtuelle qui lui est consacrée par la future Maison du Cinéma à Paris.
En 1849, il part à Paris pour y étudier la médecine. A 24 ans, il est reçu premier à l’internat des hôpitaux de Paris. Interne de médecine et en chirurgie des hôpitaux civils de Paris, médaille de bronze des hôpitaux (1854, 1858), membre de la Société anatomique. En 1859, il présente sa thèse (Recherches sur la circulation du sang à l’état physiologique et dans les maladies), dédicacée à Velpeau, à Trousseau (Pdt de jury). L’année suivante, il présente le sphygmographe à l’Académie des Sciences. Neuf ans plus tard, il succède à Flourens au Collège de France.
En 1881, il rencontre l’inventeur britannique Eadweard Muybridge dont il a lu un article sur les photographies de chevaux. L’année suivante, il fait construire la station de physiologie au Parc des Princes, qui devient son laboratoire. De 1888 à 1890, il met au point et améliore son système chronophotographique.
Dans le bulletin n°2 de la SEMIA, un article du Dr Georges Chevaillier (« Étienne-Jules Marey et le choléra »), on découvre que Marey était très au fait des théories microbiennes et en savait en tirer les conclusions en ce qui concerne les mesures sanitaires à prendre (évacuation des eaux usées,…). Avait-il des contacts avec le monde pasteurien ? Il a étudié la vitesse du sang avec le Dr. Chauveau.
Dans « Occultisme et méthode graphique », article de Thierry Lefebvre paru en 2002 dans le bulletin de la SEMIA (n°1), il est rappellé que Marey s’est intéressé à l’occultisme vers la fin de sa vie. Il est cofondateur en 1900 de l’Institut psychique international (bientôt rebaptisé Institut général psychologique) dont les pôles d’intérêts étaient la
psychologie, la pédagogie, le somnambulisme, la suggestion et la médiumnité. Il participa également en décembre 1901 à la mise en place d’un « groupe d’études des phénomènes psychiques » aux côtés d’Émile Duclaux (directeur de l’Institut Pasteur), Arsène d’Arsonval, Henri Bergson, Édouard Branly, Édouard Brissaud, Georges Weiss et Jules Courtier. Leur démarche était la suivante : « Quelle est la part de réalité objective et quelle est la part d’interprétation subjective dans les faits décrits sous les noms de suggestion mentale, télépathie, médiumnité, lévitation, etc. » (Bulletin de l’Institut général psychologique, 1901-2, p. 2-3).
Le groupe en question se proposait d’appliquer aux phénomènes psychiques des « méthodes d’observations précises et d’expérimentation rigoureuse telles que celles qui sont en usage dans les laboratoires », mais ne devint apparemment opérationnel qu’en 1905, soit quelques mois après la mort de Marey. Dans un récent ouvrage (B. Bensaude-Vincent, C. Blondel [dir.], Des savants face à l’occulte. 1870-1940), Christine Blondel retrace à grands traits les expériences menées entre 1905 et 1908 sur la célèbre médium italienne Eusapia Palladino (1854-1918). Pour l’occasion, Pierre et Marie Curie, Paul Langevin, Jean Perrin, Charles Richet, Henri Chrétien et quelques autres étaient venus prêter main-forte, au moins ponctuellement, à l’équipe de départ.
Membre de l’Académie de médecine en 1872
Membre de la section de médecine et de chirurgie l’Académie des sciences (2/12/1878), vice-président pour 1894 et président pour 1895.
C’est Charles Richet qui est délégué par l’Académie des Sciences pour le représenter le 22 et le 29 juin 1930 lors de son centenaire à Beaune.
»Sources »
Il existe une Société d’études sur Marey et l’image animée, la SEMIA (dont fait partie C. Barthélémy). Sur leur site, on peut télécharger les quelques bulletins qu’ils ont édités http://www.inrp.fr/she/semia/
Dans « EJ Marey – Actes du colloque du centenaire », sous la direction de Dominique de Font-Réaulx, Thierry Lefebvre et Laurent Mannoni, publié en 200 aux éditions Arcadia, il y a un article d’Annick Opinel (docteur en histoire de l’art, chercheur en histoire des sciences, précédemment à la Fondation Mérieux et maintenant responsable du Centre de recherches historiques de l’Institut Pasteur), consacré à « Cinéma et recherche à l’Institut Pasteur dans la première moitié du XXème siècle ».
Dossier biographique de Etienne-Jules Marey à l’Académie des Sciences.
»Contacts »
Association « Les Amis de Marey », 1 ruelle Madeleine, 21200 Beaune (vérifier si l’adresse est toujours bonne)
»ouvrages »
E.-J.Marey, »Le mouvement », Paris, Masson, 1894 (réédité en 1995 par Jacqueline Chambon)
J.-D. Lajoux, « Marey et la naissance du cinéma », in Martinet Alexis, »Le cinéma et la science », Paris, CNRS, 1994, pp.34-47
Selon le dossier biographique de l’Académie des sciences, un court-métrage sur Marey aurait été tourné en 1988/89 par Cédric Klapisch.
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