Pour le »’Comité Central de Vaccine à Paris »’, voir Comité Central de Vaccine.
»’Comité central de Vaccine »’ du département d’Indre-et-Loire, fondé à Tours le 23 juin 1810. C’est en tout cas la date qui figure sur les jetons hexagonaux fabriqués après 1839. On peut douter de cette date car il existe un document (ci-dessous) qui semble attester de l’existence de cette instance en 1805 (existence informelle ? non reconnue par le préfet ? une simple commission de la Société Médicale d’Indre-et-Loire ?)
Instruction sur la vaccination et les effets du vaccinSubstance préparée en laboratoire à partir de microorgani… More, par le comité central de vaccine du département d’Indre-et-Loire. Rédigé par Bouriat, secrétaire. Imp de Billault jeune, 1805
C’est en effet Bouriat qui dès le début est mandaté pour contacter Jenner et aller (à Paris ?) se former à la vaccination et ramener le vaccinSubstance préparée en laboratoire à partir de microorgani… More (sur deux enfants qu’il avait emmenés avec lui). »Voir dates exactes ». A son retour, le 26 Floréal an IX (17 avril 1801), 12 enfants sont vaccinés en séance publique à Tours, sous la présidence du préfet ; le 10 août, ils sont inoculés par la variole. Succès total : aucun ne développe la maladie.
Pourquoi s’est-il passé 9 ans (si c’est bien 1810) entre cette arrivée théâtrale de la vaccine en Indre-et-Loire, et la création effective du Comité ? Sans doute était-ce dans les prérogatives de la Société Médicale d’Indre-et-Loire (assez pionnière et souvent prise en exemple) et que le corps médical ne ressentait pas le besoin d’organiser un comité de vaccine ? Pourquoi le besoin s’est-il fait sentir tout d’un coup ? Dissensions au sein de la Société Médicale ? Est-ce le préfet qui l’a demandé ? Généralisation d’une organisation nationale ?
Voir les relations Bouriat/Husson, peut-être via son frère Denis-Placide Bouriat, installé à Paris (figure montante parisienne, déjà membre de la Société de Médecine de Paris, attesté en 1801). On sait en plus que Denis-Placide Bouriat était proche de Parmentier via Vauquelin http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?p=2&cote=90945x24x10&do=page, qu’il siégait avec lui à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?p=3&cote=90945x24x10&do=page et que Parmentier a joué un rôle de premier plan dès les tout premiers temps de l’arrivé de la vaccine en France http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/celebrations2005/vaccine.htmhttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61152533.image.f2.pagination.
Sachant qu’il y a les relations Husson/Bretonneau, mais quelle place a-t-on laissé à Bretonneau dans le comité de vaccine d’Indre-et-Loire ? Peut-être aucune, compte tenu de la légitimité de Bouriat…
Les médailles indiquent que le Comité central de vaccine d’Indre-et-Loire est réorganisé le 25/7/1839. Que s’est-il passé ? A noter qu’elles intègrent à l’avers le « tube Bretonneau »…
(info D. Schweitz) : il y avait une « Salle du Comité de vaccine » dans l’ancien musée des Beaux-Art de Tours, sans doute là où se réunissait le Comité central de Vaccine (cf. Mémoire de maîtrise de Nathalie Benâtre, « Un musée de province au XIXe siècle. Le musée des Beaux-Arts de Tours (des origines jusqu’à 1910), maîtrise d’histoire, Tours, Université François-Rabelais, 1988, p. 46.)
Laisser un commentaire