Bouriat

 »’BOURIAT Bernard »’ (Auch 173.. – Poitiers). Maître apothicaire à Poitiers. Il épouse Thérèse Charlotte Quintard, fille de Léonard Quintard, apothicaire lui aussi. Ils auront au moins 3 enfants, Bernard-Félix (ci-dessous), Denis-Placide (ci-dessous) et Madeleine-Thèrèse qui épousera René Louis Frété de Nerbonneau. Sous la Révolution, Bernard Bouriat fut emprisonné le 20 septembre 1793 et libéré le 7 novembre http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k406156r.image.hl.r=Bouriat.langFR. Voir aussi « Grands notables du Premier Empire: Vienne »
par Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret, surtout à propos de Nerbonneau apparemment.

 »’BOURIAT Bernard-Félix »’ (Poitiers 1759-1816). Gravure sur http://web2.bium.univ-paris5.fr/img/?refphot=anmpx10x0366. Né dans une famille de pharmaciens http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=90945x09x06&p=1&do=page, il partit faire sa médecine à Montpellier. Thèse inaugurale à Montpellier en 1781, sur les ganglions (Tentamen Anatomico-Physiologicum de Structura Gangliorum, nec non de Eorum Usu) puis thèses en 1782 à Paris (An a vasorum aucta, autimminuta contractilitate omnis morbus ?) et Poitiers (An remedia e triplici regno desumpta, chymicis sint anteponenda ? An morbis spasmodico-convulsivis, antispasmodica proprié dicta ?). La BNF conserve un document qui concerne apparemment un refus des thèses du sieur Bouriat (Mémoire signifié du sieur Bouriat, docteur de la Faculté de médecine de Montpellier, appelant d’un prétendu décret rendu par les docteurs médecins de Poitiers, contre lesdits docteurs médecins, intimés ; imp. de Demonville, Paris, 1782), et un autre document avec la réponse des médecins de Poitiers. Il quitte donc Poitiers et vient s’installer à Tours en 1788 où il se fait agréger par le Collège royal de médecine. Il fut apparemment enfermé pendant la Révolution. Présent à la fondation de la Société Médicale d’Indre-et-Loire, il en devient le secrétaire général (de 1801 à 1812). « Principal moteur de la fondation de la Société Médicale d’Indre-et-Loire, médecin actif, laborieux, d’un esprit orné, quelque fois railleur, mais toujours bienveillant. » d’après Anglada en 1847 http://books.google.fr/books?id=_g1FAAAAYAAJ&pg=PA238&dq=bouriat+vaccine&hl=fr&ei=izjVTOz2Jt3NjAfCm_nJCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CD0Q6AEwAw#v=onepage&q=bouriat%20vaccine&f=false. Il est chargé par la Société de contacter Jenner, correspond avec lui, et se rend avec deux enfants auprès d’un vaccinateur français expérimenté (lequel ??) ; Woodville venait juste d’avoir importé la vaccination en France. Il reçut une médaille du Comité central de Vaccine de Paris (en 1810), médaille qu’il remit à Bruneau, président de la Société Médicale d’Indre-et-Loire http://books.google.fr/books?id=1xoUAAAAQAAJ&pg=PA112&dq=bouriat+vaccine&hl=fr&ei=SljVTP7lINq5jAe9pvDpCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10&ved=0CFkQ6AEwCTgK#v=onepage&q=bouriat%20vaccine&f=false. Secrétaire du Comité central de Vaccine d’Indre-et-Loire, c’est lui qui rédige les instructions en 1805 ; il publie à la même époque sur la vaccine http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5451334g.image.f6. Il s’intéressa aussi à la clavelisation, et réussit à convaincre les Anglais du bon air de la Touraine http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=90945x09x06&p=1&do=page

Bouriat BF. De la vaccination et des effets du vaccin. Impr. de F. Vauquer-Lambert (Tours) 18.. Accessible en ligne http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5451334g.image.f6

Bouriat, B.-F. (Dr) Instruction sur la vaccination et les effets du vaccin par le Comité central de vaccine du département d’Indre-et-Loire, rédigée par le Dr Bouriat, secrétaire, Tours : impr. de Billault le jeune, 1805; In-8° , 20 p.

Valentin, L. Lettre au docteur Bouriat, etc. J. gén. de méd., chir. et pharm. 1805 ; xxiii, 25-37

Bouriat. Notice sur le croup 1807 (épidémie d’esquinancie tonsillaire à St Christophe en 1789). D’après Aron, il y dit que le croup n’est pas contagieux.

Bouriat, B.-F. Recherches et réflexions sur la rage et sur les premiers moyens qui doivent être employés par ceux qui viennent d’être mordus. Paris : A. Égron, 1809, In-12, 80 p.

Bouriat. Directions for the inoculation of the sheep-pox (le claveau or la clavelée). Med. Reposit.(N. Y.) 1815 ; xvii, 231-234

Bouriat, B.-F. (Dr) Notices sur la salubrité de l’air, des eaux et du site de Tours, ou Réponse aux questions faites par M. Joseph Wilhs à M. B.-F. Bouriat, Tours : impr. de Mame, 1816 ; In-8° , 14 p.

Origet. Notice biographique sur Bernard-Félix Bouriat, médecin à Tours, lue à la séance de la Société médicale d’Indre-et-Loire, le 15 octobre 1816. Impr. de Mme Huzard, (s. d.,) In-8 °. http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=90945x09x06&p=1&do=page

Boutineau, F. E. Notice biographique sur Bernard-Félix Bouriat, médecin à Tours 1788-1816. Gaz. méd. du centre 1904 ix, 401-411; 421-42 et 1905 ; x, 4; 41; 73; 88; 101; 132; 153

 »’BOURIAT Denis-Placide »’ (Poitiers 1764-1854). Frère du précédent, fils d’un pharmacien de Poitiers ; il eut pour parrain son frère aîné. pharmacien, professeur à l’Ecole de Pharmacie de Paris, membre de l’Académie de Médecine. Bio sur http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=90945x24x10&p=1&do=page. Il était ami de Vauquelin, et proche de Parmentier. C’est d’ailleurs lui qui fera le discours sur la tombe de Parmentier au Père-Lachaise http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5722177r.image.f3. Chevalier de la Légion d’Honneur http://www.culture.gouv.fr/Wave/savimage/leonore/LH026/PG/FRDAFAN83_OL0331068v001.htm. Propriétaire du Château de Belleplace à Villeneuve Saint-Georges et maire de la commune.

 »’BOURIAT Félix »’ (né à Paris).  »Lien vraisemblable avec les précédents du fait du double patronyme Bouriat-Quintard lié à Yvré-l’éveque (cf. infra) ; le prénom Félix suggérant plutôt la branche aînée (petit-fils de Bernard Félix ?) ». Maire de Changé (1875-1888), au château des Arches, par Yvré-l’Évéque (Sarthe), et 8, rue Lavoisier, à Paris. Il fut conseiller général de la Sarthe. Il arriva dans la Sarthe par son mariage. Portrait aux AD72 (3 M 568). Membre de la Société Historique et Archéologique du Maine. Sa femme lui survécut puisqu’elle apparaît dans plusieurs annuaires. Apparemment, il a au moins 3 enfants, Jean René, Raymond et Madeleine.

 »’BOURIAT »’ Jean  »’René »’ (1872-1962),  »’Comte BOURIAT-QUINTARD »’ (titre pontifical accordé vers 1891), propriétaire, 32 des Arches, par Yvré-1’Evèque (Sarthe) ; et 44, rue Fabert, Paris. Membre de la Société des agriculteurs des France en 1922. Apparemment celui-ci : http://gw4.geneanet.org/index.php3?b=pierfit&lang=fr;p=jean+rene+comte;n=bouriat+quintard
Quintard était le nom de la mère de Bernard et de Denis Bouriat (la femme de l’apothicaire de Poitiers, ce qui rapproche bien la famille Bouriat d’Yvré des nôtres. Il semble avoir eu une fille, Mathilde http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=hecquetjf&lang=fr;iz=6815;p=mathilde;n=bouriat+quintard, et un fils, Guy (ci-dessous), le coureur automobile.

 »’BOURIAT Raymond »’. Maire d’Yvré l’éveque de 1896 à 1902. Frère de René ? (probable s’il est bien l’oncle de Guy). Père de Pierre Félix ?

 »’BOURIAT Madeleine »’, épouse Victor LHUILLIER dont elle a une fille, Germaine, né le 26/1/1889 à Yvré-l’Ev^que. Germaine LHUILLIER épouse le Comte Robert du BUISSON de COURSON (1888-1916), Capitaine au 308e RI ; elle recevra la Médaille de la Résistance et meurt en déportation le 29 mars 1945. Germaine est la mère d’Aymard de Courson http://fr.wikipedia.org/wiki/Aymard_de_Courson et de Guillaume de Courson http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_de_Courson et la grand-mère du député Charles de Courson http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Courson

 »’BOURIAT Pierre Felix »’. Né le 05/04/1892 à Yvre-l’eveque. Officier de marine décédé le 22 février 1919 (Hôp milit Villemin). Chevalier de la Légion d’Honneur http://www.culture.gouv.fr/Wave/savimage/leonore/LH026/PG/FRDAFAN83_OL0331069v001.htm

 »’BOURIAT Guy »’ (1902-1933) Comte (?) http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Bouriat. Voir aussi http://www.ville-yvreleveque.fr/fr/Ville/Histoire/Origines-des-rues-et-chemins-10.htm

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