Carré

 »’CARRE Henri »’ (Grand-Pressigny 19/5/1850- Poitiers 1939) http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=achaumier&lang=fr;p=henri;n=carre. Fils de Stanislas Carré et Florentine Chaumier, elle-même petite fille de Nicolas Chaumier. Henri Carré était donc un cousin éloigné d’Edmond Chaumier. Fit ses études au lycée de Tours et au lycée Charlemagne à Paris. Il fit ses études supérieures à la Faculté de Clermont puis à celle de Toulouse. Professeur agrégé d’histoire, il enseigna l’histoire dans divers lycées (Alençon,…), puis fut maître de conférences à la Faculté des lettres de Rennes, puis professeur d’histoire à la Faculté des lettres de l’Université de Poitiers (il l’était en 1909 ; cf. Dictionnaire biographique illustré d’Indre-et-Loire) où il finit sa carrière. Il a soutenu sa thèse à Rennes, E »ssai sur le fonctionnement du Parlement de Bretagne après la Ligue, 1598-1610 » en 1888. Il fut doyen (puis doyen honoraire) de la Faculté des Lettres de Poitiers, et j’ai l’impression qu’il a été président du Conseil de l’Université.

Petite remarque en passant, je suis surpris du titre de MCF, il me semblait que c’était une création des années 1970,et qu’au début du XXe il n’y avait que des assistants. Marc 5/6/08. Je confirme que c’est le titre qu’il a à Rennes (ça sort dans GoogleBooks).

En 1909, il était officier de l’Instruction publique, membre du Conseil de l’Université de Poitiers, président de la Ligue de l’Enseignement et de la Société d’escrime de Poitiers. Il semble qu’une rue de Poitiers porte son nom.

Considéré comme « Tourangeau » par la Touraine artistique, il est en 1913 professeur d’histoire moderne à Poitiers, spécialiste du XVIIIème siècle. Le 2/5/1913, il est venu faire une conférence à Tours sur « la Vie de château à la fin de l’Ancien Régime ; Etude sur les grands seigneurs et les hobereaux de France », dans le cadre de l’Institut d’Etudes Françaises de Touraine (M. Sourdillon) : « Sa leçon fut succincte, mais précise, instructive au plus haut point, vraiment magistrale » (Touraine artistique 1913, n°9, P.327). Sa parenté avec Edmond Chaumier n’est pas évoquée…

Il me semble qu’il était aussi collectionneur d’outils préhistoriques et que sa collection a rejoint le musée du Grand-Pressigny. Il était l’une des rares personnalités présentes aux obsèques d’Edmond Chaumier.
Confirmation, il y a un article qui étudie les pointes de flèches de type héllénique déposées au Musée du Grand-Pressigny, provenant de la collection Carré.

Je pense qu’il était proche d’un autre cousin (par alliance), Abel Orrillard, chirurgien à Châtellerault, et membre de la Société des antiquaires de l’Ouest (à Poitiers). Henri Carré fut lui-même président (1897) et secrétaire (1899) de la Société des antiquaires de l’Ouest.

Il me semble que la famille Chaumier m’a dit qu’il n’avait pas eu de descendance, ou en tous cas, qu’il n’y a plus de descendants vivants

Bio dans Dictionnaire national des contemporains par C E Curinier. 1905 (supplément ?)
Nécrologie d’Henri Carré par G. Desdevises du Dezert dans Revue d’Auvergne (Amis de l’Université de Clermont); 1938 (?), V52-53, p.76.

Publications d’Henri Carré
Très nombreuses (n=70) sur le catalogue Opale de la BNF ; nombreuses aussi dans le Dictionnaire biographique illustré d’Indre-et-Loire.

 »’CARRE Jean Raoul »’ (Rennes 2/9/1887- Poitiers 31/1/1963). Fils du précédent http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=achaumier&lang=fr;p=raoul;n=carre;oc=1. Avait commencé à enseigner la philo à Alès quand la guerre éclata. Fut promu chef de bataillon en 1917 (le plus jeune officier de ce grade) et fut démobilisé avec ce grade. Fut ensuite professeur de philo à Nice puis à Bordeaux, soutint sa thèse de Doctorat ès lettres à la Faculté des lettres de l’Université de Paris en 1932 (La Philosophie de Fontenelle ou le Sourire de la raison), et obtint une chaire de philosophie à Poitiers. Il était lieutenant-colonel en 1939 et commandait un régiment. Réussit en 1940 à rassembler plusieurs centaines d’hommes de son régiment et à la ramener des Ardennes à Châteauroux pour les démobiliser, leur évitant la captivité. Il devint commandeur de la Légion d’Honneur. Démobilisé lui aussi, il devint en 1941 doyen de la Faculté des Lettres de Poitiers, protégeant ses étudiants et les faisant échapper à la Gestapo. Il fut arrêté et déporté en Allemagne, dont il revint brisé. Il ne reprit pas ses fonctions de doyen, continuant à enseigner la philosophie. En 1955 paraissait un petit livre résumant sa pensée de philosophe « Le point d’appui pris sur le néant ». Il n’eut apparemment pas d’enfant (D’après « Les Carré », par Marie-Hélène Trouvelot et Marie-Anne Pirez, Editions Archives & Culture, 1994 http://books.google.fr/books?id=Xd6VCwh_rrEC&pg=PA101&lpg=PA101&dq=Jean-Raoul+Carr%C3%A9&source=bl&ots=Ege2Hlajuy&sig=7B8cgx7m_5ypFmRAuRQu8jzFAXg&hl=fr&ei=Xj8WTYLWMIyo8QOw7cGEBw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CDAQ6AEwAw#v=onepage&q=Jean-Raoul%20Carr%C3%A9&f=false

 »’CARRE Gabriel »’. Pharmacien qui soutient une thèse avec Charles Brame en 1871 (« Sur les résines en général, et en particulier sur les purgatifs résineux fournis par les convolvulacées »).

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