Bertin

 »’BERTIN Georges »’ Hector (10/12/1800 – 15/2/1868). Diplôme de pharmacien vers 1825 (Georges Bertin 6 possède son diplôme). Exerça à Nantes. En 1837, le Préfet de Loire Inférieure, Maurice Duval, crée le premier Bureau de Vérification des Engrais, qui sera dirigé Georges Bertin, « chimiste » http://www.idac.fr/NASApp/IDAC/laboratoire/histo1.

Publications de Georges Bertin 1

 »’BERTIN Georges »’ Jean (Nantes 27/8/1833-15/5/1916). Fils du précédent et d’Adèle Naudin. Epoux de Marie Eugénie Bauvise. Chevalier de la Légion d’Honneur en 1895, dossier en ligne. Médecin, Ancien interne des hôpitaux de Nantes, lauréat de l’Ecole préparatoire de Médecine de Nantes, thèse en 1864, et plus tard professeur à l’école de Nantes. D’après la dédicace de thèse de son fils, médecin des hôpitaux de Nantes, membre correspondant de l’Académie de Médecine, Chevalier de la Légion d’honneur.

Publications de Georges Bertin 2

 »’BERTIN Georges »’ (Jean) (Nantes 1867 ou 1869-). Fils du précédent. Ancien externe des hôpitaux de Paris, médaille de bronze de l’Assistance publique. Thèse en 1899 (Contribution à l’étude des infections des nouveau-nés dans les couveuses). Professeur à l’Ecole de Médecine.

Il semble que ce soit Georges Bertin 2 et non Georges Bertin 3, pas encore thésé qui soit le premier à avoir publié avec Jules Picq en 1890 la transfusion de sang de chèvre à l’homme dans l’idée de transférer une protection contre la tuberculose, selon le principe de Charles Richet et Jules Héricourt. Ils déposent un pli cacheté en ce sens à l’Acédémie de Médecine le 19 janvier 1890 (pli qui sera ouvert en septembre) : « La chèvre, animal réfractaire, doit servir de sujet pour rendre réfractaires à la tuberculose, développée expérimentalement, certains animaux susceptibles de contracter facilement cette tuberculose par voie d’injection. ». Ils procèdent aux expériences dans le courant de l’année 1890 et les publient à la Société de Biologie le 3 décembre 1890, ce qui fit grand bruit, y compris outre-Atlantique (New York Times, 19 janvier 1891). Voir Gazette Médicale de Nantes 1890 http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=90166x1891x28&p=52&do=page. Des expériences furent également pratiquées à Paris en janvier 1891 par les médecins nantais (L’Eclair, 30 janvier 1891). Cet ouvrage accessible en ligne http://www.archive.org/stream/yearbookoftreatm1892londuoft/yearbookoftreatm1892londuoft_djvu.txt fait le bilan des expériences. Elle seront ensuite imitées par Samuel Bernheim. Un proche de Bernheim, Paul Barlerin, écrit en 1895 « Il est des espèces animales qui semblent réfractaires ou moins réceptibles à certaines maladies (le chien ou la chèvre pour la tuberculose); c’est là un exemple d’une immunité naturelle transmise par hérédité. Mais cet état réfractaire habituel d’une espèce n’autorise pas à penser que le sang sera bactéricide, les expériences de Picq et Bertin, Raphaël Lépine, l’ont démontré. » http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5415890z/f49.image.r=Barlerin.langFR.

Georges Bertin était médecin de l’Hotel-Dieu et fut nommé médecin des épidémies en août 1892 (donc forcément Georges Bertin 2 et pas 3), à la suite d’une épidémie de dysenterie à Rouans et à Bouguenais. Chaque année à partir de 1892 et au moins jusqu’en 1908, il publia une « Etude sur la situation sanitaire des arrondissements de Nantes et de Paimboeuf » (l’édition 1900 est dans le fonds Watier). Il publia « La fièvre typhoïde à Nantes » en 1896. Il s’occupa de l’Oeuvre anti-tuberculeuse de la Loire-Inférieure qui avait un sanatorium près de Paimboeuf. Il était correspondant de l’Académie de Médecine. Il acquit en 1898 le manoir des Bertetteries à Saint-Aignan-de-Grand-Lieu (44) http://www.infobretagne.com/saint-aignan-de-grand-lieu.htm.

Publications de Georges Bertin 3

 »’BERTIN Maurice »’ (vers 1875 ou 76-). Frère de Georges l’expérimentateur de l’hématothérapie. Ce fut un grand industriel nantais, en quelque sorte fondateur des établissements Saupiquet (établis à Nantes depuis 1891). Il fut président de la chambre de commerce. Son épouse mourut très jeune, en 1918, de tuberculose, qu’elle avait attrapée en soignant son beau-frère Georges. Ils avaient trois enfants, Georges, Maurice et Jean. Georges vit encore et c’est le seul Georges à ne pas avoir été médecin, mais son fils aîné, Georges encore, est ORL (6ème Georges, et 5ème dans la profession). Maurice (fils) continua dans l’industrie (Ets Saupiquet) et eut 7 enfants ; il mourut en 1979. Jean fut notaire mais resta célibataire.

 »Sources »

Bertin Georges (petit-fils, 95 ans). 8 chem Moulin 56870 LARMOR BADEN. Tel. 02 97 57 04 66. Ancien commissaire de marine (juriste). Faisait encore de la planche à voile il y a 2-3 ans et fait encore du canoë. Atteint de DMLA

Bertin Georges-Léon (58 ans). Médecin militaire ORL à l’hôpital de Brest. Il habite rue de Glasgow à Brest. Il a également une maison à côté de celle de son père : Ty Anna 10 chem Moulin 56870 LARMOR BADEN. Tel. 02 97 57 22 94

Bertin Joël (arrière petit-fils), frère de Georges-Léon. Les Petites Bertetteries 44860 SAINT AIGNAN DE GRAND LIEU. Tel 02 40 26 42 76

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