Jacquemaire

 »’JACQUEMAIRE (Joseph) Léon »’ (3/2/1850-1907). Né à Moinville en Meurthe et Moselle d’un père instituteur puis passe son enfance dans le Jura. Après son bac, il devient préparateur de pharmacie à Lille. Il fait la connaissance d’Albert Robin pendant la guerre de 1870. Il finit ses études de pharmacie en 1880 (diplôme de pharmacien 1ère classe le 21/8/1880) et lance en 1881, à Villefranche sur Saône avec Maurice Miguet, à la demande d’Albert Robin, les établissements pharmaceutiques Jacquemaire pour produire les phosphates dont Albert Robin a montré l’intérêt thérapeutique. Ce sont ces mêmes établissements qui fabriqueront les glycérophosphates et la  »’Blédine »’ http://boitebledine.free.fr/histoirebledine.htmhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Bl%C3%A9dina. Il met au point une préparation artisanale de la Carnine, en 1900 avec son préparateur, Monsieur Lefrancq. Il semble que l’avantage sur la zomothérapie « fraîche » soit le caractère inaltérable de la préparation, qui peut se conserver et n’oblige pas le patient à tout boire d’un coup… Quel agent de conservation ont-ils ajouté ? Monsieur Lefrancq, sans l’accord de son patron, dépose en 1904 une nouvelle marque, la Carnine Lefrancq qui deviendra un énorme succès commercial. Curieusement, une pub du Figaro du 7 décembre 1903 fait déjà référence à la « Carnine Lefrancq, par Léon Jacquemaire ». On y apprend d’ailleurs que Léon Jacquemaire est ancien professeur de l’Université (laquelle ?), et qu’il a reçu le Prix unique de la Société des Pharmaciens du Rhône. Cette marque de zomothérapie fut ensuite cédée à Fumouze.

ancien préparateur de la Faculté des Sciences de Lille, de la faculté des Sciences et de la Faculté de Medecine de Lyon, lauréat de la Faculté, ancien professeur de Chimie à l’université, pharmacien de 1ère classe à Villefranche (Rhône)

Dès qu’Albert Robin communique à l’Académie de médecine sur les glycérophosphates en 1894 (après 6 ans de recherche),alors qu’il n’est pas encore professeur, Léon Jacquemaire prévient du risque de l’apparition de nombreuses spécialités qui chercheraient à s’abriter derrière la « haute personnalité de M. le Dr Albert Robin« : « A peine la communication faite […]que, de tous les côtés surgissait une foule de spécialités à base de glycérophosphates. » « Le nom chimique des glycérophosphates […] va devenir un mot commercial extrêmement élastique, qui cachera des mélanges grossiers de glycérine et de phosphates minéraux ordinaires. » « j’ai donné à mon produit le nom de  » »Phosphate Vital » » sous lequel Messieurs les docteurs voudront bien le prescrire. »

Fichier:PHOSPATE VITAL.jpg

 »Sources »

Bonnemain B, Patte F. Les établissements Jacquemaire. L’histoire d’un pharmacien méconnu. Revue d’histoire de la pharmacie, 2007, 54, 497-510 http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=18526078

Glycérophosphates; préparations L. Jacquemaire employées à l’Hôpital de la Pitié dans le service de M. Albert Robin. Protat frères, Macon 1894 In-8° 14pp

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