Druon

 »’DRUON Charles François, Mgr »’ (né à Annay-sous-Lens le 9/6/1836 – décédé à Annay-sous-Lens le 7/3/1892). Généalogie sur http://geneatique.net/genealogie/sandevoir-patrick/sandevoir/DRUON_Charles_Francois_500032118 et partie de bio sur https://books.google.fr/books?id=BcQPAAAAIAAJ&pg=PA244&dq=Tour+d%27Auvergne+Druon&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiGtbDD99fcAhWEAsAKHYZYD0EQ6AEIJzAA#v=onepage&q=Tour%20d’Auvergne%20Druon&f=false. Il commença ses études au petit séminaire d’Arras, à l’époque du cardinal Hugues-Robert-Jean-Charles de La Tour d’Auvergne-Lauragais, évêque d’Arras jusqu’à sa mort en 1851. Il reçut la tonsure de Mgr Parisis, qui lui avait succédé.
Dès cette époque, il avait fait la connaissance du neveu du cardinal, Charles-Amable de La Tour d’Auvergne-Lauragais, qui était alors vicaire général de l’évêque d’Arras (1848 ou 1849-1855 ou 1856). Charles-Amable succéda à Mgr de Ségur comme auditeur de rote à Rome (1855 ou 1856-1861) puis fut archevêque de Bourges jusqu’à sa mort subite en 1879 ; il assista notamment au premier concile du Vatican en 1869-1870. Une gravure le représentant a été publiée par l’Illustration en 1862 https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_archev%C3%AAques_de_Bourges#/media/File:L%27Illustration_1862_gravure_Mgr_de_La_Tour_d%27Auvergne_Arch%C3%A9v%C3%AAque_de_Bourges.jpg.

Charles-François Druon est d’abord envoyé comme jeune enseignant au collège Saint-Bertin de Saint-Omer, puis entre au séminaire d’Issy puis de Saint-Sulpice. En 1859, il part à Rome comme élève du Séminaire pontifical français. Il est ordonné à Rome en décembre 1860. Dès 1861, alors qu’il n’était que coadjuteur, Charles-Amable de la Tour d’Auvergne fait venir Charles-François Druon comme secrétaire particulier. Il le fit nommer chanoine de Bourges (chanoine honoraire en 1862, titulaire en 1869). Lors de la guerre franco-prussienne, il est aumônier à la Division de cavalerie du 15ème Corps, ce qui lui vaut d’être Chevalier de la Légion d’Honneur (cf. infra). En 1874, une fois encore grâce à son protecteur, il est nommé camérier secret (ou honoraire) de Sa Sainteté (prélat de la maison du pape), d’où sans doute ce titre de Mgr. Puis c’est encore Charles-Amable de la Tour d’Auvergne qui le fit nommer et l’installa supérieur de Saint-Louis-des-Français à Rome en novembre 1878, poste dont Charles-François démissionna le 15 octobre 1881 https://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1981_act_52_1_1408 (« Affaire Mgr DRUON » ? http://www.spiritains.org/qui/archives/04/104171.htm, disponible dans les archives des Spiritains http://www.spiritains.org/qui/archives/). Lorsque Mgr. Druon écrit son panégyrique sur Saint-Vincent-de-Paul en 1883 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65152109.texteImage, il ne semble pas avoir d’autre titre que celui de prélat de la maison du pape et celui d’ancien président de la « Conférence des Etrangers » à Rome.
En 1885, il rentre dans le diocèse d’Arras et fut nommé curé d’Arques (62), puis il se retire à Annay en 1886 (il a 50 ans), puis à Boulogne-sur-mer.

Chevalier de la Légion d’Honneur (à titre militaire, comme aumônier à la Division de cavalerie du 15ème Corps en 1871, mais la décoration ne lui a été remise qu’en 1883 ; prétexte militaire pour décorer un prélat ??) http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH053/PG/FRDAFAN83_OL0808056v001.htm.

Il faudrait trouver l’article qui lui a été consacré en 1906 (en page 198) dans « Les Echos de Santa Chiara: bulletin intime des élèves du Séminaire pontifical français de Rome ».

 »’DRUON Druon »’ (sic) (6/4/1849-). Médecin. Frère du précédent. Voir généalogie dans http://geneatique.net/genealogie/sandevoir-patrick/sandevoir/DRUON_Druon_500028372. Thèse à Lille en 1882 (Fièvre puerpérale. Prophylaxie antiseptique. Traitement par les injections utérines phéniquées). En 1898, il est installé au 53 rue d’Esquermes à Lille.

Druon. Cancer du col utérin; hystérectomie vaginale; guérison. J. d. sc. méd. de Lille 1892; ii, 500–502 et Bull. Soc. anat.-clin. de Lille 1892; vii, 72–74.

 »’DRUON »’ Charles  »’Eugène »’ Henri (Annay-sous-Lens 25/07/1872 – ?) (SHD 5 Ye 145 836). Fils de Druon Druon et d’Eugénie Léonie Froissart. Marié le 19 avril 1899 à Marie Thérèse Waterlot.

Médecin généraliste à Lille (notions en chirurgie). Il est trois fois lauréat de la Faculté de Médecine de Lille en 1892, 1893 et 1895. Il est interne des hôpitaux de Lille de 1896 à 1898. Il soutient sa thèse à la Faculté de Médecine de Paris le 26 janvier 1899. Il est aussi lauréat de la Société anatomie-clinique de Lille. En 1906, il est installé au 66 Bd Montebello à Lille. A noter qu’il s’oppose à la fermeture du sanctuaire de Lourdes au nom de l’hygiène (Eugène Vincent. Doit-on fermer Lourdes au nom de l’hygiène ? M. Paquet, 1906 – 308 pages).

Soldat de la classe 1892, il est nommé médecin auxiliaire le 28 janvier 1895, médecin aide-major de 2ème classe le 15 août 1899 et médecin aide-major de 1ère classe le 6 août 1904. Il est mobilisé dans la 1ère région (Lille) comme adjoint au directeur du Service de santé de la région, avant d’être affecté à l’HC 36 de Chenonceaux le 10 septembre 1914, il y est médecin-chef et aide de chirurgie. Une photo de lui se trouve dans le fonds Watier (K090) et aurait été prise à Tours en 1916. Une autre photo de lui avec d’autres personnes, prise à Chenonceaux en janvier 1916, a été vendue sur Delcampe en 2016, par le même vendeur (pas vue) https://www.delcampe.net/fr/collections/militaria/1914-18/photo-chateau-de-chenonceaux-janvier-1916-docteur-druon-medecin-chef-militaria-militaire-383459054.html. Cette photo est annotée souvenir de Mme G. Menier, donc sans doute l’épouse de Gaston Menier, frère de celui qui avait acheté le château.

Le 28 juillet 1916 il est affecté à la Réserve du Personnel Sanitaire de Creil avant son transfert le 8 août 1916 au 4ème Bataillon du 89ème Régiment Territorial d’Infanterie. Il y obtient le grade de médecin major de 2ème classe le 18 novembre et le 16 mars 1917 il est de nouveau affecté à l’HC 36 à Chenonceaux. Le 15 octobre 1917, il est désigné pour assurer les vaccinations gratuites et obligatoires dans les communes de Sublaines, Cigogné et Suzillé tout en effectuant son service à l’HC 36. Le 10 juin 1918, il est désigné pour assurer le service médical des ouvriers de Bléré, ces derniers se déplacent à l’HC 36. Il est possible qu’il cumule les services auprès de la population civile avec son service à l’HC 36. Le 11 octobre 1918 il est désigné pour assurer le service médical de la population civile de Saint-Georges-lès-Baillargeaux dans le département de la Vienne, il semble qu’il quitte alors l’HC 36. Le 16 janvier 1919 il est affecté à la 1ère région et le 22 à la population civile de Saint-Maurice (Lille). Il est démobilisé le 13 septembre 1919 et est rayé des cadres le 24 mai 1921.

Druon, E. Tuberculose aiguë du larynx. J. d. sc. méd. de Lille 1897; i, 253–255.

Druon, E. Nécrose du larynx au déclin d’une fièvre typhoïde. J. d. sc. méd., de Lille 1897; i, 299–304.

Lemière, G., Druon, E. Kyste suppuré de l’ovaire; étude bactériologique. J. d. sc. méd. de Lille 1897; i, 529–541.

Druon, E. Cystite ancienne avec sclérose et rétraction vésicales; double pyonéphrose; autopsie. J. d. sc. méd. de Lille, 1897, ii, 114–116.
Egalement dans Écho méd. (Toulouse) 1897, xi, 475–477.

Druon. Volumineux fibro-sarcôme de la paroi abdominale traité par l’extirpation; guérison; pathogénie. J. d. sc. méd. de Lille 1897; ii, 162–167.

Druon, E. Pseudo-ostéome spongieux du maxillaire inférieur; ostéo-sarcome avec cellules à myéloplaxes. J. d. sc. méd. de Lille, 1897, ii, 190–192. Egalement dans Écho méd. (Toulouse) 1897, xi, 490–492.

Druon, E. Gastrostomie pour cancer de l’œsophage; mort par suite de la rétraction de l’estomac. J. d. sc. méd. de Lille 1897; ii, 602–605.

Druon, E. Volumineuse laparocèle étranglée; autopsie. J. d. sc. méd. de Lille 1898; i, 131–134.

Druon, E. Placenta prævia occupant les trois quarts, de l’orifice utérin; première hémorrhagie, d’importance considérable an début du travail; mort de la mère et de l’enfant. J. d. sc. méd. de Lille 1899; i, 253–256.

Druon, Eugène (1872-). Néoplasmes kystiques de l’utérus; cysto-fibromes, cysto-sarcomes, etc. Thèse Paris 1899. Egalement [Abstr.], in: J. d. sc. méd. de Lille, 1899, i, 422–426.

Druon, E. Sarcoma en nappe de la muqueuse utérine; transformation de la cavité en un kyste volumineux; hystérectomie totale; guérison. J. d. sc. méd. de Lille 1899, i, 490–496.

Swynghedauw, Druon. La tuberculose de l’angle du pubis et de la symphyse pubienne (ostéo arthrite tuberculeuse de la symphyse). Gaz. d. hôp. 1923; xcvi, 413–418.

 »’DRUON Maurice »’ Jules Eugène. Fils d’Eugène. Médecin, thèse à Lille en 1925 (« Les chocs. Etat actuel de la question »). Ce n’est évidemment pas le célèbre Maurice Druon né, lui, à Paris en 1918.

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