Charcellay

 »’CHARCELLAY-LAPLACE Louis-Jules »’. La plupart du temps, sur le patronyme Charcellay est employé (y compris par son fils). Né le 30/10/1809 à Châtillon s/ Indre (Indre), décédé en 1892 ou 1893. Elève de Bretonneau puis interne à Paris de 1830 à 1837. Thèse à Paris en 1836 (Maladies du cœur. Recueil d’observations sur l’insuffisance des valvules sygmoïdes aortiques, suivi de quelques propositions de chirurgie et de médecine). Médecin-chef (1837) à l’hôpital de Tours ; professeur de clinique interne à l’Ecole jusqu’à sa retraite (1841-1885). Chevalier de la Légion d’Honneur.
De 9 ans plus jeune que le père d’Edmond Chaumier, il est peu probable qu’il l’ait cotoyé. En revanche, il a eu Auguste Chaumier et Edmond Chaumier comme élèves. Il était responsable du dépôt de vaccine de Tours et c’est lui qui prononça le discours de rentrée sur la variole, quand EC entrait à l’Ecole de Médecine. Il défendait vaillamment les idées de Bretonneau.

 »’CHARCELLAY A.J. »’ (né à Tours). Fils du précédent (seul le patronyme Charcellay apparaît sur sa thèse). Elève en 1ère année à l’Ecole de Médecine de Tours en 1869 (donc un peu plus âgé qu’Edmond Chaumier). Ancien élève de l’hôpital de Tours (années 1870 et 1871), lauréat de l’Ecole de Médecine de Tours (2e médaille de bronze, 1re année, 1869), ancien élève des hôpitaux de Paris (médaille de bronze de l’assistance publique) où il a eu comme maîtres Verneuil, Raynaud, Gallard. Thèse à Paris en 1879 (Considérations sur l’éléphantiasis des membres inférieurs). Lasègue est son président de jury. .

 »’CHARCELLAY Jean »’ Sans doute le même que Louis-Jules, donc à vérifier. Cité comme Professeur de clinique interne à l’école de médecine et de pharmacie de Tours, médecin en chef de l’hôpital général et chargé de la direction sanitaire des ateliers de la compagnie du Paris-Orléans. Il a publié  »Rapport sur une épidémie de fièvre typhoïde, suivi de notes sur les constitutions médicales et différentes épidémies développées dans le département d’Indre-et-Loire sous l’influence des inondations et des grands travaux de terrassements exécutés pour les chemin de fer », Tours, imp. Ladevèze, 1858, 14 p. (d’après mémoire de M2 de Setzepfandtn Le territoire du rail.

 »Sources »

Moline Tome I p166 et tome II p310

A noter que le patronyme Charcellay est assez fréquent dans le Lochois : tombe Charcellay à Saint-Flovier ; restaurant « Charcellay » au Grand-Pressigny sur une carte postale du début du XX° (Le Canton du Gd-Pressigny, JP Billault)

Châtillon sur Indre, bien que dans l’Indre, est la sous-préfecture (?) la plus proche de Saint-Flovier

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *