Burlureaux

 »’BURLUREAUX Charles »’, Clément (24/07/1851 à Dijon -18/01/1927 à Paris, n°72 rue de Lille, 7e arr.). Fils de François Burlureaux, chirurgien aide-major au 2e Régiment d’Infanterie légère en garnison à Besançon, et de Sophie Joséphine Larché. Ancien élève de l’Ecole du Service de santé militaire de Strasbourg, aide-major stagiaire au Val-de-Grâce. Thèse à Paris en 1874 (Considérations sur le siége, la nature, les causes de la folie paralytique). Médecin principal de 2e classe de l’Armée Territoriale.

Liens avec Albert Robin du fait de ses ascendances dijonnaises ??

Il commence ses études médicales à l’école du service de santé militaire à Strasbourg (1869), à peu près à la même époque de Jules Héricourt. Il entre à l’Ecole d’application du Val-de-Grâce en 1872 et passe sa thèse en 1874, la même année que Jules Héricourt.

Marié le 10 décembre 1878 à Marie Thérèse Chausse.

 »Carrière militaire: »

– Campagne contre l’Allemagne (19 juillet 1870 – 7 mars 1871)

Hôpital militaire de Versailles en tant que médecin aide-major 2e classe (21 juillet – 31 décembre 1874)

– 71e Régiment de l’Infanterie en tant que médecin aide-major 1ère classe (23 décembre – 31 décembre 1876)

– 46e Régiment d’Infanterie (4 mai 1877)

– 16e Régiment de chasseurs à pied (13 octobre 1878)

– 1881 : Détaché à l’Etat Major de la Place de Paris

– Campagne expéditionnaire en Tunisie (31 août 1881 – 14 septembre 1882 ; 2 octobre 1882 – 1er avril 1883)

– 80e Régiment d’Infanterie en tant que médecin-major de 2e classe (5 octobre 1882)

– Régiment de Sapeurs Pompiers (11 mai 1883)

– 1884 : décoré de l’ordre de Micham-Htickhar

– 24e Régiment d’Infanterie (7 juin 1887)

– Professeur agrégé à l’Ecole d’application de médecine et de pharmacie du Val-de-Grâce (1889)

– 1890 : il devient médecin-major 1ère classe

– 1900 : promu chevalier de la Légion d’Honneur

– 1903 : promu médecin principal 2e classe

– 1912 : affecté à l’hôpital du Val-de-Grâce pour la durée de la guerre

– 1913 : promu officier de la Légion d’Honneur

Il fut à Paris l’élève du Auguste Voisin (1829-1898), aliéniste (A. Voisin faisait apparemment partie de la Société d’Anthropologie de Paris). Comme Jules Héricourt, Charles Burlureaux s’est intéressé de près aux épidémies dans les garnisons (sur Clermont-Ferrand). Comme Héricourt également, il s’intéresse ensuite à la tuberculose, non pas dans le domaine de la sérothérapie, mais dans le domaine des médications créosotées sur lesquelles il publiera pendant presque 10 ans (de 1890 à 1899), notamment un ouvrage en 1894 couronné par l’Institut. A-t-il été en contact avec Edmond Chaumier ??

La fin de carrière de Charles Burlureaux est consacré à la psychothérapie (encore un… ; il parle de dromothérapie) et aux problèmes de société (lui aussi…).

L’ouvrage  »La lutte pour la santé » est disponible en pdf sur internet, sous forme gratuite et sous forme payante en eBook. Etonnant de voir vendre un tel livre encore aujourd’hui.

 »Publications de Charles Burlureaux »

Burlureaux Charles. Considérations sur le siége, la nature, les causes de la folie paralytique. Thèse Médecine Paris 1874 (92 pp.) No. 62

Burlureaux. Sur les gangrènes sèches observées dans le cours de la fièvre typhoïde. Gaz. hebd. de méd. 1878 2. s., xv, 72

Burlureaux & Chouet. Fièvre typhoïde arrivée au quarante-troisième jour; mort subite. Gaz. hebd. de méd. 1878 2. s., xv, 197-199

Burlureaux. De la température dans les maladies mentales. France méd. 1878 xxv, 705; 713; 723

Chappuis & Burlureaux. Observation d’abcès périnéphrétique. Vichy méd. 1878 i, 67; 79

Burlureaux & Chouet. Étude de la cirrhose hypertrophique du foie avec ictère; dix observations. Vichy méd. 1878 et 1879 i, 129; 144; 160; 178; 193; 208; 224 ; ii, 240; 276

Barberet, Burlureaux & Chouet. Étude statistique et clinique d’une épidémie de fièvre typhoïde qui a régné dans la garnison de Clermont-Ferrand pendant les mois d’aoÛt, septembre et octobre 1877. Compt.-rend. Soc. méd. de Clermont-Ferrand (1878), 1879, xxii.
(96 pp., 2 tab.)

Barberet, Burlureaux & Chouet. Des conditions typhoïgènes de la ville de Clermont-Ferrand; à propos d’une épidémie de fièvre typhoïde qui a sévi sur les populations civile et militaire en aoÛt, septembre et octobre 1877. Ann. d’hyg., Par., 1879, 3. s., ii.

Voisin, A. Burlureaux, C. De la mélancolie dans ses rapports avec la paralysie générale. Mém. Acad. de méd. 1880 xxxiii, 1-264

Burlureaux. De la dilatation de l’estomac. son rôle pathogénique. Gaz. hebd. de méd. 1886 2. s., xxiii, 170-173

Burlureaux. Épilepsie. Dict. encycl. d. sc. méd. 1887 xxxv, 120-221

Burlureaux. Hémianesthésie. Dict. encycl. d. sc. méd. 1888 4. s., xiii, 177-187

Burlureaux. Hémichorée. Dict. encycl. d. sc. méd. 1888 4. s., xiii, 187-194

Burlureaux, C. État sanitaire de l’armée francaise en 1887. Arch. de méd. et pharm. mil. 1889 xiv, 471-479

Burlureaux, C. Difficultés de l’isolement et avantages de l’antisepsie dans les salles de médecine des hôpitaux militaires. Ann. d’hyg. 1889 3. s., xxi, 481-519

Burlureaux, C. Généralités sur les maladies contagieuses les plus fréquemment rencontrées chez le soldat; sur leur thérapeutique et leur prophylaxie rationnelles. Arch. de méd. et pharm. mil. 1890 xv, 329; 446

Burlureaux. La vie du soldat en temps de paix. Ann. d’hyg. 1890 3. s., xxiii, 123-158

Burlureaux. Quelques réflexions à propos de l’épidémie actuelle de grippe. Gaz. hebd. de méd. 1890 2. s., xxvii, 41-45

Burlureaux. De la réaction de la salive sur le calomel comme moyen de diagnostic de l’intoxication par l’iodoforme. Bull. Soc. franc. de dermat. et syph. 1890 i, 31

Burlureaux. Note sur la tolérance et la digestion de l’huile à haute dose par le tissu cellulaire sous-cutané. Bull. Soc. franç. de dermat. et syph. 1891 ; ii, 109-116

Burlureaux. Traitement des tuberculoses ganglionnaires par les injections d’huile créosotée à haute dose. Bull. Soc. franç. de dermat. et syph. 1891 ii, 149-152

Burlureaux. Érythème mercuriel scarlatiniforme Union méd. 1891 3. s., xxvi, 493-497

Burlureaux. Des effets généraux de la créasote à haute dose injectée sous la peau. Gaz. hebd. de méd. 1891 2. s., xxviii, 281-285

Burlureaux. Coup d’oeil d’ensemble sur l’usage thérapeutique de l’huile créosotée à hautes doses en injections sous-cutanées Cong. p. l’étude de la tuberculose 1891 Paris 1892 ii, 449-461

Burlureaux. Règles générales de la prophylaxie et du traitement des maladies contagieuses. Rev. d’hyg. thérap. 1892 ; iv, 163-168

Pratique de l’antiseptie dans les « maladies » contagieuses. Prix Stansky de l’Académie de médecine. J.B. Baillère, ed, Paris 1892

Burlureaux. Note sur les injections sous-cutanées de sublimé dissous dans l’huile. Bull. Soc. franç. de dermat. et syph. 1892; iii, 165-169 ; également Ann. de dermat. et syph. 1892 3. s., iii, 469-473

Burlureaux, C. De la créosote comme agent révélateur de la gravité des tuberculoses. Gaz. hebd. de méd. 1892 2. s., xxix, 115; 126

Burlureaux. Épuration de l’eau de boisson. Arch. de méd. expér. et d’anat. path. 1892 iv, 581-606

Burlureaux. Traitement de la tuberculose par la créosote; effets généraux de la créosote; tolérance et intolérance; valeur pronostique de la tolérance et surtout de l’intolérance. Méd. mod. 1893 iv, 1046-1048

Burlureaux & Guerder. Note sur les injections sous-cutanées copieuses et lentes faites au moyen d’appareils spéciaux. Arch. de physiol. norm. et path. 1894 5. s., vi, 135-141

 »Pinard, A. De l’appareil de MM. Burlureaux et Guerder pour les injections-sous-cutanées copieuses, lentes et chaudes de sérum artificiel. Atti d. xi. Cong. med. internaz. 1894 1895 v, ostet., 279 »

Burlureaux. Sur l’emploi de la créosote dans la tuberculose. Gaz. d. hôp. 1894 lxvii, 664-670

Burlureaux, Charles. Traitement de la tuberculose par la créosote. Ouvrage couronné par l’Institut (Prix Bréant). Rueff & Cie. ed, Paris 1894, 370 pp, In-8°

Burlureaux. Pseudo-méningites provoquées par la créosote. Bull. et mém. Soc. méd. d. hôp. de Par. 1896 3. s., xiii, 51-61

Burlureaux ? Notice nécrologique sur Auguste Voisin (1829-1898). Rev. scient., Par., 1898, 4. s., x, 104-108 (auteur et sujet à vérifier) ; il semblerait qu’une nécro sur le même personnage soit parue dans le Bull. Soc. d’anthrop. de Par., 1898, 4. s., ix, 313-315. Liens avec la Société d’Anthropologie de Paris ?

Burlureaux, C. Quelques considérations sur la médication créosotée. Bull. gén. de thérap. [etc.] 1899 cxxxvii, 138; 161. [Discussion], 176-185

Burlureaux, C. De la médication créosotée chez l’enfant. Gaz. d. mal. infant. [etc.] 1899 i, 161-163

Burlureaux. Doit-on, ou non, dans l’armée et la marine, éclairer les soldats sur les dangers des affections vénériennes? et, si oui, quelles measures prendre en ce sens. Soc. franç. de prophyl. san. et mor. Bull. 1901 i, 103; 158

Burlureaux. Péril vénérien dans l’armée de mer. Soc. franç. de prophyl. san. et mor. Bull. 1901 ; 202-207

Burlureaux. Cacodylates de soude, de magnésie, de guaïacol, de fer et de quinine. Bull. gén. de thérap. [etc.] 1901; cxli, 524-547

Burlureaux. Considérations sur la médication cacodylique. Bull. Soc. franç. de dermat. et syph. 1902 xiii, 86-95 ; également Ann. de dermat. et syph., Par., 1902, 4. s., iii, 255-264.

Burlureaux. Péril vénérien dans les colonies. Soc. franç. de prophyl. san. et mor. Bull. 1902 ; ii, 181-187

Burlureaux. Quels sont les moyens de vulgarisation auxquels il convient d’avoir recours pour éclairer la jeunesse et la public en général sur les dangers individuels et sociaux de la syphilis et de la blennorragie, ainsi que sur les modes de contamination directs ou indirects de ces deux maladies. Confér. internat. p. la prophyl. de la syph. et d. mal. vén. Brux. 1902 ii, no. 20, 1-33

Burlureaux & Polin. Compte rendu des seances de la Société internationale (pour les maladies vénériennes). Soc. franç. de prophyl. san. et mor. Bull. 1902 ii, 338-356

Burlureaux. Doit-on, oui ou non, éclairer les jeunes gens de la classe ouvrière sur le péril vénérien; et, si oui, par quels moyens et dans quelle mesure. Soc. franç. de prophyl. san. et mor. Bull. 1903 ; iii, 423; 495.

Burlureaux, C. Pour nos jeunes filles quand elles auront 16 ans; conseils discrets d’un médecin. Soc. franç. de prophyl. san. et mor. Bull. 1903 iii, 504-524

Burlureaux, C. Pour nos filles quand leurs mères jugeront ces conseils nécessaires (sur les maladies vénériennes des femmes). Monographie, Paris 1905. In-16°

Burlureaux. Relation of constipation to muco-membranous colitis. Tribune méd. (édition américaine, New-York) 1905; i, 59-62

Burlureaux, Charles. La lutte pour la santé. Essai de pathologie générale. Perrin & Cie., Paris 1906, 324 pp. In-12°

Burlureaux. De la Dromothérapie. Bull. gén. de thérap. [etc.] 1907 cliv, 897-905

Burlureaux. Dromothérapie. Rev. de thérap. méd.-chir. 1908 lxxv, 7-13

Burlureaux. Un danger social ignoré: La purgation. Rev. de thérap. méd.-chir. 1908 lxxv, 400; 433; 469

Burlureaux. Un danger social: la purgation. Monographie, Paris 1908. In-12°

Burlureaux. La purgation dans la méthode de traitement du diabète préconisée par M. Guelpa. Bull. gén. de thérap. [etc.] 1909 clvii, 338-342

Burlureaux. À propos d’un livre de Mme. Harmel intitulé: Une grave question de l’éducation des jeunes filles, la chasteté. Soc. franç. de prophyl. san. et mor. Bull. 1912 xii, 183-189

Burlureaux, C. De l’emploi de l’hypnose en thérapeutique. Hygiène 1913 iv, No. 48, 4-6

Burlureaux. Sur les méthodes générales psychothérapeutiques. Arch. internat. de neurol. 1913 11. s., i, 288; 341

Burlureaux, Charles. Traité pratique de psychothérapie, Perrin & Cie. Paris 1914, 447 pp., In-8°

 »Lanel. Rôle des agents physiques dans les psychasthénies; la méthode psycho-dromothérapique du Dr. Burlureaux. Bull. méd. 1914 xxviii, 408-410 »

Burlureaux. Indications à donner aux parents, principalement à donner aux mères en vue de leur permettre de préserver leurs enfants, particulièrement leurs filles. Soc. franç. de prophyl. san. et mor., Bull. 1919 xix, 67-81

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