Lonjon

 »’DE LONJON »’ DE LA GRANGE Alexandre  »’Jules »’ (Tours, 10/1/1814 – 1/12/1896). Fils de Jean Alexandre, contrôleur des droits réunis et de Catherine Herculine de Vauzelles (les témoins sont Raffard de Marcilly, perspecteur (ou percepteur ?) des droits réunis et Jean-Baptiste Vidal, receveur des droits réunis). Ancien interne de Paris (promotion 1840), membre de la Société anatomique. Thèse à Paris le 28/2/1845 (De l’ictère), Velpeau étant son président de jury (Piorry est membre) ; Installé comme docteur en médecine à Tours. « Médecin de l’hôpital spécial des cholériques pendant l’épidémie de 1849 (comme son ami Auguste Millet et Thomashttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54240779), après avoir donné  »seul » des soins aux détenus du pénitencier qui fut décimé par la maladie » (dossier de L.H.). Il est médecin en chef de l’Hôpital et de la prison de Tours au moment où il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur http://www.culture.gouv.fr/Wave/savimage/leonore/LH133/PG/FRDAFAN83_OL1657017v001.htm, c’est-à-dire en 1877. « Médecin des épidémies (médaille en 1868). Secrétaire du Conseil Central d’Hygiène publique du département depuis 30 ans » (donc depuis 1847 environ) ; « médaille d’argent en 1867 ». « Médecin du bureau de bienfaisance depuis 25 ans (services gratuits) » (donc depuis 1852 environ). Toujours dans son dossier de L.H., on apprend qu’il est « ancien professeur à l’Ecole de Médecine, ancien médecin adjoint de l’asile des aliénés, médecin gratuit de la gendarmerie, chargé su service médical de la garnison pendant une partie de l’année 1859, membre du comité central de vaccine depuis 30 ans, secrétaire, puis président (services gratuits), membre de nombreuses commissions chargées par l’administration de l’examen des logements insalubres, de l’organisation des services de la médecine gratuite, de l’inspection des pharmacies, etc., membre, élu plusieurs fois président, de la Société médicale d’Indre-et-Loire, membre de l’Académie de chirurgie de Madrid » (comme Auguste Millet). . Son dossier de L.H. fournit aussi ses états de service pendant la guerre de 70 (difficilement lisible) : « Médecin des Ambulances de … et des …, de la Société internationale de secours aux blessés ; Médecin des Ambulances du Musée (?), de … et de la maison …, créées par l’hospice général de Tours et de l’Ambulance du Palais de Justice ; Médecin des Ambulances particulières de Mons. …, dans les …, Monsieur … et l’Abbé de … ; Décoré de la Croix des Ambulances ». Dans le Rosenwald de 1887, il est inscrit Médecin du dispensaire (lien avec la prison ou le bureau de bienfaisance ?).

Lonjon, J. de. Note relative à la coloration du voile du palais dans l’ictère. Gaz. méd. de Par. 1845, xiii, 231

Lonjon, J. de. Observation de croup traité par la cautérisation à haute dose, les vomitifs et le calomel; guérison. Rec. d. trav. Soc. méd. d’Indre-et-Loire 1845; 80-86

Kosciakiewicz, Observation de croup, ayant nécessité la laryngo-trachéotomie. Rec. d. trav. Soc. méd. d’Indre-et-Loire 1846; 51-53 (Rapport de de Lonjon)

Lonjon, de. Priapisme; castration pratiquée par le malade lui-même; hémorrhagie de l’artère spermatique; emploi du perchlorure de fer; guérison. Rec. d. trav. Soc. méd. d’Indre-et-Loire. 1854; 21-25

Lonjon, de. Épidémie de suette miliaire observée à Savonnières (Indre-et-Loire). Rec. d. trav. Soc. méd. d’Indre-et-Loire 1868; 63-71

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