Ducamp

 »’DUCAMP Théodore »’ Joseph (Bordeaux 10 avril 1792-Paris, 1/4/1823). Bio dans l’ »Annuaire nécrologique ou compément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, Volume 4 de 1824, en page 110 http://books.google.fr/books?id=qb85AAAAcAAJ&pg=PA111&dq=Th%C3%A9odore+Ducamp&hl=fr&ei=Iz6DTInzCoqKONm-6MMO&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=9&ved=0CEgQ6AEwCA#v=onepage&q=Th%C3%A9odore%20Ducamp&f=false. Etudes de médecine à Bordeaux, chirurgien militaire dès 1811 (finit ses études à Strasbourg puis au Val-de-Grâce). Chirurgien du service de santé de la garde impériale en 1813. Thèse en 1815 sur « Les polypes de la matrice et du vagin ». Il met au point en 1820 un instrument pour replacer le cordon prématurément sorti, qui le fait devenir membre de la Société de Médecine de Paris. Il traduisit l’ouvrage du médecin anglais Robert Bree sur les désordres respiratoires. L’auteur de sa biographie dit qu’il « vengea » la chirurgie française, dans le Journal général de Médecine, des attaques de M. Wirther. Il se maria en 1821. Très probablement le père de Maxime Ducamp, dit Du Camp. Il décède jeune, n’ayant eu qu’un fils. Un portait de lui lithographié se trouve dans la seconde édition de l’ouvrage qui le rendit célèbre, son traité des rétentions. Cet ouvrage fut présenté à l’Institut par Percy et Deschamps

Ducamp, Extrait d’une note sur un nouveau moyen de remédier à l’issue prématurée du cordon ombilical. J. gén. de méd., chir. et pharm. 1820; lxxi, 145-147

Ducamp, Théodore. Réflexions critiques sur un écrit de M. Chomel ayant pour titre: De l’existence des fièvres. Paris (Méquignon-Marvis) 1821, 82 pp.

Ducamp, Théodore. Traité des rétentions d’urine causées par le rétrécissement de l’urètre, et des moyens à l’aide desquels on peut détruire complètement les obstructions de ce canal. Précédé d’un rapport fait à l’institut. Paris (Méquignon-Marvis) 1822; xxix, 285 pp., 5 pl. Il y eut plusieurs éditions, certaines posthumes, et des traductions

DUCAMP dit  »’DU CAMP Maxime »’ (8/2/1822-8/2/1894). Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime_Du_Camp et http://jb.guinot.pagesperso-orange.fr/pages/ducamp.html. Fils unique de Théodore Ducamp. Ami de Gustave Flaubert. Il semble avoir contribué vers 1845 ou 1846 (M. Du Camp, Souv. litt. 1, 238 et suiv), avec Bouilhet, à l’écriture d’une tragédie en 5 actes et en vers de Flaubert « La découverte de la vaccine ». L’idée de cette tragédie qui met en scène Jenner venait de Flaubert. Coïncidence curieuse, dans les Oeuvres complètes illustrées de Gustave Flaubert publiées en 1924 (édition du centenaire) (fonds Watier), cette tragédie vient juste après le drame « Loys XI » consacré à Louis XI, écrit par Flaubert en 1838. Dans les années 1870, il publie dans la Revue des Deux-Mondes de nombreux articles sur la santé publique. En 1885, il publie chez Hachette un ouvrage, « La charité privée à Paris » (fonds Watier), ouvrage de 608p qui traite des Petites soeurs des Pauvres (chapitre 1), des frères de Saint Jean de Dieu (Jean Ciudad, enfants scrofuleux ) (chapitre II), de l’orphelinat des apprentis (L’Abbé Roussel, La Maison d’Auteuil, Les ateliers) (chapitre III), des Dames du Calvaire (Madame veuve Garnier, l’infirmerie des cancérées, L’éléphantiasis) (chapitre IV), de l’Oeuvre des jeunes poitrinaires (Les premières étapes, la maison de la rue de Maubeuge, Toulouse,…), de la phtisie (le domaine de Villepinte, l’espérance et l’agonie, …) et de la Fondation Hochon – Lefuel (chapitre V), des Soeurs aveugles de Saint Paul (La Communauté et l’ouvroir, Les classes et l’imprimerie Braille) (chapitre VI), de l’Hospitalité du Travail (Voyageurs égarés, rue d’Auteuil, la Préfecture de police) (chapitre VII), de l’Hospitalité de nuit (les bienfaiteurs , le dortoir des hommes,…) (chapitre VIII), et de la société philantropique (Le dortoir des femmes, le dispensaire des enfants) (chapitre IX). Compte tenu de sa date (à peine quelques années avant les initiatives d’Edmond Chaumier), cet ouvrage est sans doute intéressant pour l’histoire des sanatoriums et des dispensaires.

Du Camp, M. Les hospices à Paris. Rev. d. deux mondes 1870; ixxxix, 73; 310

Du Camp, M. L’indigence à Paris et l’assistance publique. Rev. d. deux mondes 1870; lxxxvii, 910-946

Du Camp, M. Les hôpitaux à Paris. Rev. d. deux mondes 1870; lxxxviii, 513-547

Du Camp, (M.) Les aliénés à Paris; les asiles; la sûreté à Bicêtre. Rev. d. Deux mondes 1872; cii, 36-68

Du Camp, M. Les aliénés à Paris; la possession autrefois; la folie aujourd’hui. Rev. d. deux mondes 1872; ci, 786-818

Du Camp, M. L’enseignement exceptionnel; l’institution des jeunes-aveugles. Rev. d. deux mondes 1873; civ, 801-828

Du Camp, M. L’enseignement exceptionnel; I’institution des sourds-muets. Rev. d. deux mondes 1873; civ, 555-577

Du Camp, M. Les égouts de Paris. Rev d. deux mondes 1873; cv, 5-34

Du Camp, M. Le service des eaux à Paris. Rev. d. deux mondes 1873; cv, 275-308

Lombroso, & Camp, M. du. L’arte nei pazzi. Arch. di psichiat., etc. Torino ; 1880; i, 424-437, 1 pl.

 »’DUCAMP Charles-Achille »’. Médecin, thèse à Paris en 1876 (De la fissure à l’anus). Liens avec les précédents ??  »Je me demande si ça ne pourrait pas être le fils de Maxime, dans la mesure où ils écrivent tous deux dans les années 1870 des articles de santé publique (Hervé) ».

Ducamp, Épidémie d’intoxication saturnine dans le xvii e et dans le viii e arrondissement de Paris, ayant pour cause l’usage par les boulangers de vieux bois de démolitions. Bull. Soc. de méd. pub. 1877-9; 1879; i, 77-88

 »’DUCAMP »’ Louis- »’Arthur »’ (1862-1931). Sans doute aucun lien avec les précédents. Thèse en 1888. Elève de Bouchard, élève de l’Institut Pasteur. Médecin de Montpellier qui s’est tourné vers la bactériologie. Professeur à la Faculté de médecine de Montpellier (chaire de pathologie interne et médicale)

 »Bibliographie à compléter ».

Ducamp, A. Deux cas d’irritation sympathique traités par l’amputation du segment antérieur de l’oeil. Montpel. méd. 1888, x, 207-212

Ducamp, A. Un cas de sarcome ossifiant de la choroïde. Montpel. méd. 1889, xii, 533-541

Ducamp, A. Des manifestations ophtalmoscopiques de la méningite tuberculeuse. Paris, 1889

Ducamp, Une petite épidémie d’ictère infectieux. Rev. de méd. 1890; x, 520-526

Ducamp, Recherches sur la toxicité urinaire chez les cardiaques. Montpel. méd. 1891, xvii, 293-305

Ducamp, Déplacement du coeur à droite dans la pleurésie droite. Montpel. méd. 1891, xvii, 245-251

Ducamp, Nouvelle observation de lésion mitrale et tuberculose pulmonaire. Montpel. méd. 1891, xvii, 314-321

Ducamp, Jaussaud, & Magnol, Le bain chaud dans le choléra. N. Montpel. méd. 1893; ii, 1005; 1025, 1 diag.

Ducamp, & Pourquier, On the question of the identity of vaccinia and variola. Med. Week. 1893; i, 509-513

Ducamp, & Pourquier, La vaccine et la variole; leur différenciation expérimentale. Presse méd. 1894; 187-189

Ducamp, Action de quelques essences sur le bacille du choléra indien. Compt. rend. Soc. de biol. 1894, i, 502

Ducamp, A. Streptothrix Foersteri rencontré dans une eau d’alimentation. N. Montpel. méd. 1894; iii, 497-501

Ducamp, A. & Planchon, L. Étude bactériologique de l’eau d’alimentation de Montpellier. Ann. d’hyg. 1894, xxxi, 224-234

Ducamp, A. & Planchon, L. Note sur un bacille fluorescent et liquéflant des eaux d’alimentation de Montpellier. Compt. rend. Soc. de biol. 1894, i, 266

Ducamp, A. & Planchon, L. Sur un microbe de l’eau des fontaines de Montpellier. N. Montpel. méd. 1894; iii, 489-497

Ducamp, A. Le charbon. N. Montpel. méd. 1895; iv, 45-55

Ducamp Arthur. L’idée médicale dans le roman naturaliste: Discours prononcé à la séance solennelle de l’Université de Montpellier le 5 Décembre 1896. Montpellier, Jean Martel Ainé, 1896, 17 pages

 »’DUCAMP Hector Jean Baptiste »’ (1855-). Aucun lien avec les précédents sans doute, mais thèse sur la vaccine (avec Layet ?)

Ducamp, H.-J.-B. Du cowpox spontané d’après les deux récentes découvertes d’Eysines et de Cérons. Thèse Bordeaux 1884

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