Fischer

 »’FISCHER »’ (-). Médecin. Directeur de l’Institut vaccinal de Karlsruhe. Il fit des expériences en faveur de la variolo-vaccine.

Je me demande s’il y a un lien avec l’Alfons Fischer de Karlsruhe auquel Klaus-Dieter Thormann a consacré un ouvrage : « Alfons Fischer (1873-1936) und die Badische Gesellschaft für soziale Hygiene » (Köln, Pahl-Rugenstein Verlag 1980), cité dans http://books.google.fr/books?id=34IyVVlJ8qcC&pg=PA195&dq=Alfons+Fischer+Karlsruhe&hl=fr&sa=X&ei=_DsCT9-NHIXYsgbo86HsDw&sqi=2&ved=0CEYQ6AEwBA#v=onepage&q=Alfons%20Fischer%20Karlsruhe&f=false

Fischer, Ueber Variola und Vaccine, und Züchtung der Variolavaccine-Lymphe. München. med. Wchnschr. 1890; xxxvii, 735-737

Fischer, Die Impfanstalt Karlsruhe. Aerztl. Mitth. a. Baden 1891; xlv, 9-12

Fischer, Worin liegt die Schwierigkeit der Fortzuchtung der rein animalen Lymphe von Thier zu Thier und wie lässt sich dieselbe beseitigen. München. med. Wchnschr. 1891; xxxviii, 661-663

Fischer, De la transformation de la variole en vaccine. Semaine méd. 1892; xii, 389. Also, transl.: Gac. méd. de Granada, 1892, xi, 693-702.

 »’FISCHER Dr »’. Médecin à Fondettes (Syndicat d’Indre-et-Loire 1899, Moline 373). A priori, ce n’est pas du tout le père du suivant, né dans les Charentes Maritimes et n’ayant jamais eu de famille en Touraine selon son fils Alain (le père d’Henri Fischer se prénommait Emile Henri Albert Fischer)

 »’FISCHER Henri »’ (Saint-Jean d’Angély (17) 16/3/1903 – Bordeaux 23/6/1994). Plusieurs publications signées de lui sont préfacées par le Dr. Edmond Chaumier, qui parle de « son élève »… Il a également écrit une nécrologie sur EC en 1931, en tant que membre de la Société d’Anthropologie de Paris.

Etudes de médecine et chirurgie à Bordeaux ; a sans doute suivi les cours de l’Ecole d’Anthropologie de Paris et est devenu membre de la Société d’Anthropologie de Paris à l’époque (1925-1926) où son président était Louis Dubreuil-Chambardel. Très lié à Louis Dubreuil-Chambardel (voir la nécro qu’il a écrite sur LDC dans la Gazette Médicale de Paris le 15/9/1927 ; cité dans l’ouvrage de PDC, pages 82-86). Henri Fischer s’est attaché à perpétuer l’œuvre de LDC en co-publiant deux articles en 1928 dans le Concours médical et en publiant en 1929 deux articles en collaboration posthume avec LDC. Henri Fischer avait eu LDC comme maître, sans doute à l’Ecole d’Anthropologie de Paris, à l’époque ou LDC était Président de la Société d’Anthropologie de Paris (1925-26).

Curieusement, c’est après la mort de LDC qu’Edmond Chaumier se retrouve à préfacer ses ouvrages, qui tendent à prendre une tournure ORL. (Edmond Chaumier a-t-il pu remplacer LDC spirituellement ? E. Chaumier a-t-il pu jouer un rôle dans l’orientation ORL d’Henri Fischer ? Son activité de médecin de dispensaire au Solar espagnol est-elle influencée par le « modèle » Edmond Chaumier ?).

Ex-assistant de Médecine opératoire à la Faculté de Bordeaux, il s’installa comme ORL à Bordeaux, en libéral, de 1929 à 1983 (exerça dans des cliniques ayant maintenant disparu selon son fils). En 1930, il se présentait comme l’ORL du Solar espagnol à Bordeaux. Ce dispensaire qui se trouvait 3 rue Pauline Kergomard a ouvert de 1927 à ?? En 1929, le Dr. Henri-Fischer y tenait une consultation « florissante » le mardi matin. Il s’est arrêté apparemment en 1937, par pénurie de patients ou démotivation (nombreuses autres activités…) ou problème de santé ? Il avait alors un cabinet cabinet se trouvait 62, cours de l’intendance à Bordeaux. Marié avec Marie Chaigneau en ?, il eut 3 enfants, Alain né en 1935 (habite Mérignac ; Tel. 05 56 97 87 17), Eric (habite Mérignac, n° tél erroné 05 56 97 15 90) et Gisèle qui souffre de troubles psychologiques et habite résidence Hôtelia (std 05 56 99 43 43), là-même où est décédée leur mère, Marie Chaigneau, le 30/10/2000. Henri Fischer n’a rien laissé à son dernier domicile, 5 rue Lafaurie Monbadon à Bordeaux, ce qui ne surprend pas son fils Alain. Il était plus que discret sur son passé, ou il était vraiment en froid avec ses enfants… Alain a juste entendu parler du Solar espagnol ; jamais d’Edmond Chaumier, et il n’a même pas les ouvrages écrits par son père.

Henri Fischer a fait partie de l’Académie Montesquieu à Bordeaux, fondée en 1945 par un médecin bordelais, Jean Max Eylaud (1896-1979), qui a soutenu sa thèse en 1922. Dans le cadre de cette Académie, H. Fischer a publié plusieurs ouvrages. L’actuel responsable de l’Académie Montesquieu, M. Bergès, est le conservateur des Archives Départementales de la Gironde (05 56 52 14 66). Un de ses collaborateurs se renseigne ; il pense que le Dr. Battin, médecin retraité à Arcachon, également membre de l’Académie Montesquieu, pourrait avoir connu le Dr. Henri Fischer. Compte tenu de son investissement apparent dans l’Académie, n’y a-t-il pas eu une notice nécrologique en 1994, lorsqu’il est décédé ?

Publications d’Henri Fischer

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