»’Gougerot »’ Henri Eugène (02/07/1881 – Paris 1955). Né à Saint-Ouen, fils de Clément Honoré Joseph Gougerot et de Louise Marie Douard. Spécialiste en Dermatologie-Vénéréologie.

Voir courtes bios en ligne http://www.bium.univ-paris5.fr/sfhd/biographies/gougerot.htmhttp://en.wikipedia.org/wiki/Henri_Gougerot. Egalement une nécrologie du BMJ http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2061067/. Docteur en Médecine de la Faculté de Paris en 1908, il fit sa thèse sur le « Bacillo tuberculose non folliculaire ». Il fut chez de clinique chez Landouzy en 1909 puis professeur agrégé de la Faculté de Paris en 1910. Il semble qu’il habite Paris en 1914 (9 rue Constant Coquelin).
Il est médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More des Hôpitaux de Paris en 1921 après avoir été interne.
Il fut membre de la Société Médicale des Hôpitaux de Paris, de la Société de Prophylaxie, de la Société de Dermatologie, de la Société de la Tuberculose et de la Société de la Médecine légale.

Il a donné son nom à plusieurs affections http://www.whonamedit.com/doctor.cfm/1867.html, en particulier le très célèbre syndrome de Gougerot-Sjögren.

Il débute la guerre avec le grade de MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More aide-major de 2e classe (5 juillet 1909) au sein de l’ambulance 8/21 et obtient le grade de MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More aide-major de 1ère classe le 11 décembre 1914. Le 16 mai 1916 il devient MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More Major de 2e classe. Le 1er juin 1916, il est nommé chef du centre de dermato-vénéréologie de la 9e région, à l’HC 2 à Tours. Mais son centre est créé à l’HC 3 (école Supérieure de Jeunes Filles) à Tours le 16 juin 1916. Le 11 avril 1918, il déménage son centre à l’HC 30 (Hôtel Torterue) lorsque l’HC 3 est cédé aux Américains. Le 25 décembre 1918 il est affecté au Gouvernement Militaire de Paris puis à l’hôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More Buffon le 3 janvier 1919. Le 25 mars 1919 il est nommé MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More Major de 1ère classe et le 24 mai 1919 il est nommé au Val-de-Grâce. Il est démobilisé le 31 octobre 1919.

Durant sa période dans la 9e région militaire il lutta avec zèle contre les maladies vénériennes malgré certaines oppositions dont celle de la mairie de Tours. Il fut aussi l’auteur de plusieurs rapports sur les maladies vénériennes et sur son service.

Voir notamment la thèse de Georges Bouin, soutenue à Paris en 1920 : « La lutte contre le péril vénérien et l’expérience de la IXe région ». Thèse dédicacée à son maître André Boquel, Directeur de l’Ecole de Médecine et de Pharmacie d’Angers et à Gougerot.

Durant la guerre il fut fait Chevalier de la Légion d’Honneur le 10 juillet 1918, il obtint le grade d’Officier le 12 juillet 1934 (au titre du Ministère de la Santé Publique).

Il obtient une citation à l’ordre du Corps d’Armée le 13 mai 1915 :
« Professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Paris, a participé comme MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More d’une ambulance du Front aux opérations du début de la campagne dans les Vosges et en Artois, donnant en toutes circonstances l’exemple du courage et du dévouement, notamment au cours du bombardement de Badouviller par un zeppelin et à Autrey pendant les combats du Col de la Chipotte en août 1914. S’est surmené et a compromis sa santé pour sauver de nombreux malades et blessés et a du, malgré ses refus réitérés, être évacué pour maladie, ayant contracté en soignant des contagieux, une infection assez grave pour nécessité l’amputation d’un doigt. ».
En effet il fut amputé de la première phalange du médium droit en novembre 1915 (blessure contractée en service).

Il participa aussi à la Deuxième Guerre mondiale.

Source SHD : 8 Ye 111 631.

Voir photos sur http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=internat01&p=29&do=pagehttp://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=internat02&p=11&do=page lorsqu’il était interne en 1905 et 1906.
Voir Chanteclair n° 286- année 1932, pour caricature et courte bio.

HW : Je connais très bien une immunologiste parisienne du nom de Marie-Anne Gougerot-Pocidalo. Gougerot est apparemment son nom de jeune fille (son mari est mort je crois et je vois qu’elle a publié avec un JJ Pocidalo) et elle est très vraisemblablement une descendante d’Henri Gougerot. Avez-vous besoin de plus d’informations sur Henri Gougerot pendant la WWI ?