Grasset

 »’GRASSET Jacques-Célestin »’ (né à Chatel-Censoir, dans l’Yonne). Ex-élève externe des hôpitaux civils de Paris, ancien interne de l’hôpital d’Orléans, thèse à Paris en 1857 (De la chlorose (pâles couleurs)). Pas de lien avec Tours a priori.

 »’GRASSET »’. Un Grasset publie en 1858 dans le Rec. d. trav. Soc. méd. d’Indre-et-Loire (lvii, 50-58) des « Observations médicales sur les eaux minérales de Bondonneau (Drôme) ». Lien avec le suivant ?

 »’GRASSET Paul »’ Gaston (19/12/1864 – ?) (5 Ye 145 947). Né à Blois, fils de Syr Appolinaire GRASSET et d’Appoline Félicité JUCHET. Il se marie le 17 juin 1894. Médaille de bronze de l’Assistance publique, licencié en droit. Soutient sa thèse à Paris en 1894 (Étude sur les rapports du scrofulo-lymphatisme avec la tuberculose et la syphilis), dédiée au Dr. Verdureau, Conseiller général du Loiret, Chevalier de la Légion d’honneur, au Dr. Bezard, médecin de l’hôpital de Clocheville à Tours et à son vénéré maître, le Dr. Tenneson, médecin de l’hôpital Saint-Louis. . Gendre de Bezard, le médecin de Mme de Clocheville, et premier médecin-chef de l’Asile Gatien de Clocheville. Il devint médecin-adjoint de Clocheville en 1895 et publiera la même année avec Bezard une monographie sur les résultats de la sérothérapie anti-diphtérique à Tours (BIUM 49250). Cette technique avait été ramenée de l’Institut Pasteur par René Boureau).
Il est le médecin-directeur de l’Oeuvre tourangelle de la Goutte de Lait en 1902. Cette création est mentionnée dans les Archives de médecine des enfants (1902, Volume 5, p 575). Il y est dit qu’elle est organisée selon le modèle de Fécamp et similaires. En 1905, il publie une communication sur « Le rôle philanthropique d’une Goutte de Lait » dans le volume 2 de « La Clinique infantile: journal de médecine de l’enfance » (pages 610 et 668). Le 19/10/1905, il reçoit les palmes académiques (officier d’académie) en tant que secrétaire du congrès des Gouttes de lait, qui s’ouvrait pour la première fois à Paris (le 19 octobre) et dont il était à l’initiative. Il est également question de la Goutte de Lait de Tours et du Dr grasset dans la Revue philanthropique en 1908 (Volume 24, p328-330). Il est aussi médecin des maisons de convalescence et des Apprentis Tonnellé (au moins en 1907).
En 1912, il publie une monographie sur la Ligue contre la mortalité infantile. Comité français de l’Union internationale pour la protection de l’enfance du premier âge ″Gouttes de lait″ au Congrès de Berlin (BNF FRBNF30535525). Il reçut la rosette d’officier de l’Instruction Publique des mains de M. Morel, Sous-secrétaire d’Etat, le 9 mai 1913 à Bordeaux, lors du Congrès de la Protection du Premier Age (Touraine artistique, n°9, p.322). Louis Lapeyre parle de lui dans ses lettres du front en 1914. On comprend qu’il aurait été évincé de l’hôpital militaire de la Bretêche, celui de Madeleine Lapeyre ?

En 1925, il exerçait 27 (ou 20 ?) rue de Clocheville.

Soldat de la Classe 1884, il est médecin auxiliaire le 10 octobre 1892, médecin aide-major de 2ème classe le 10 février 1895, médecin aide-major de 1ère classe le 6 août 1904 et médecin major de 2ème classe le 13 juillet 1913. Il débute la guerre le 15 août 1914 comme médecin-chef de l’HC 26 avant d’être affecté à l’HC 2 le 8 février 1915, puis à l’hospice mixte de Tours le 31 mars 1915. Le 14 septembre 1916 il est affecté à la Réserve du Personnel Sanitaire de la 1ère Armée, puis le 30 il est nommé médecin-chef du Train Sanitaire Est 7 (Compagnie des Chemin de fer de l’Est). Il retourne dans la 9ème région le 3 juin 1918, il est affecté à la direction du Service de santé de la région, mais est en fait détaché à l’HC 9 à Parthenay comme médecin traitant. Il est démobilisé le 5 janvier 1919 puis rayé des cadres le 11 février 1920. Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur le 28 septembre 1918. Bizarre, aucun dossier de Légion d’Honneur à son nom…

Après la guerre il fait partie de l’association des Poilus de Touraine.

 »’GRASSET Jacques »’ Joseph Marie (Tours 27/2/1899- ). Médecin installé à Monaco. Chevalier de la Légion d’Honneur en 1949 (d’après un diplôme en vente sur Delcampe). Le diplôme étant vendu par le même vendeur que le diplôme des palmes académiques de Paul Grasset, on peut supposer que c’est son fils. Les dates collent bien.

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