Vincent

 »’VINCENT Clovis »’, en fait Claudius (Ingret, Loiret 1879-1947). Très bref sur Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Clovis_Vincent. Etudes au lycée d’Orléans. Externe chez Raymond. Interne en 1905, médaille d’or en 1909 et médecin des hôpitaux en 1913. Elève de Babinski. Travailla et publia avec Guillain (albuminurie et hémorragie méningée) et avec Chauffard (réponse humorale vis-à-vis des kystes hydatiques, détectée par la réaction de Weinberg, seulement après rupture). Directeur du service de Neurologie de l’Hôpital temporaire numéro 2 situé au Lycée Descartes (dans les classes du rez-de-chaussée). L’Hôpital, qui contenait 475 lits, fut un établissement de rééducation comprenant cinq services : la chirurgie orthopédique, la radiologie, la mécanothérapie, l’électrologie, et la neurologie. Clovis Vincent est considéré par Aron comme le fondateur de la Neuro-chirurgie. Il mit au point une technique pour récupérer les faux lumbagos : le torpillage, décharge électrique dans les lombes. Il n’eut pas bonne presse et était considéré comme un tire-au-flanc. Voir http://picardp1.mouchez.cnrs.fr/ClovisVincent.html et photo sur http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=internat01&p=27&do=page. Caricature et biographie intéressante http://www.vjf.cnrs.fr/histrecmed/notices/vincent.html

Chauffard, A. & Vincent, C. Un nouveau cas de kyste hydatique du foie, sans réaction de Weinberg et avec éosinophilie. Bull. et mém. Soc. méd. d. hôp. de Par. 1910, xxix, 859-861

Guillain, G. & Vincent, C. Valeur séméiologique de l’albuminurie dans les hémorrhagies méningées. Semaine méd. 1909; xxix, 505-508

 »’VINCENT Hyacinthe »’ (Bordeaux 1862-Paris 1850). Voir Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyacinthe_Vincent Médecin militaire, celui qui a développé le vaccin contre la fièvre typhoïde (éthérovaccin, car bacille tués à l’éther) utilisé dans l’armée française en 14-18. Il l’avait développé avec Chantemesse et l’avait testé au Maroc dès 1911. Voir aussi après-guerre son sérum antistreptococcique.
Durant la Première Guerre mondiale, il fonde un laboratoire de sérothérapie à Châteaudun pour fabriquer le sérum antigangrèneux polyvalent qu’il avait mis au point avec Georges Stodel (Discours de Léon Binet lors des obsèques de Hyacinthe Vincent).

Voir article dans Sciences et Voyages en 1919 (Fonds Watier D041P) et en 1935 (FW D063P) sur le sérum antistreptococcique de Vincent. Article intéressant de 1913 http://www.histrecmed.fr/publications-electroniques/19131008typhoide/typhoide.html.

Voir le discours prononcé par Léon Binet lors de ses obsèques le 30 novembre 1950 à Paris.
http://www.academie-sciences.fr/activite/archive/dossiers/eloges/vincent_notice.pdf

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