»’TRAVERSIER Jacques »’ (1876-1935). MédecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More, études à Grenoble, thèse à Lyon en 1902 (Traitement de la chorée par les injections de cérébrine) après avoir été interne à la Charité à Lyon en 1901 et à l’Hôtel-Dieu de Saint-Etienne en 1902. Nommé médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More adjoint de l’hôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More de Grenoble en 1904, marié en 1906, et nommé médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More titulaire en 1910. Nommé professeur de pathologie interne à l’Ecole de Médecine de Grenoble en 1912. Directeur de l’Institut vaccinal (privé) de Grenoble, mentionnée dans la circulaire de 1907 (voir thèse Assémat).
Cet Institut a-t-il un lien avec l’Institut Sérothérapique et Vaccinogène de Grenoble, dont un courrier de 1897 et une facture de 1900 se trouvent dans le fonds Watier (D035P et D155P), et qui était localisé au « 2, Hôtel de la Cité » ? L’adresse pourrait suggérer un Institut municipal…
Sa production scientifique ne se trouve que dans la gazette locale, et s’arrête en 1914. Il fonda le dispensaire d’Hygiène sociale, fut médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More de l’hôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More et professeur (de pathologie ?) à la Faculté de Grenoble.
En 1902, il fait partie de la Société dauphinoise d’ethnologie et d’archéologie. Un portrait de lui (aquarelle) se trouve au musée de Grenoble. En réalité, Jacques Traversier fut aussi un artiste, musicien et surtout peintre, comme en témoigne ce site et cet ouvrage de François Roussier, son petit-neveu (petit fils de la soeur de Jacques Traversier) et de Marc Chatel-Chaix, son petit-fils http://www.ledauphine.com/isere-sud/2011/12/02/jacques-traversier-ce-peintre-qui-traversa-epoques-et-disciplineshttp://www.quoideneufenrhonealpes.com/education/3492-jacques-traversier-ce-peintre-qui-traversa-epoques-et-disciplines.html. Cet ouvrage se trouve dans le fonds Watier (D026L), m’ayant été donné par François Roussier.
Son petit-fils m’a expliqué qu’il s’était porté volontaire pour partir en 1914. D’abord médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More du 2ème régiment d’Artillerie de Grenoble, il suit le régiment sur le front, muté à l’hôpitalÉtablissement public habilité à recevoir les malades, les… More des contagieux à Valence en 1915, puis médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More consultant de l’armée de Lure en 1916, avant d’être nommé en Champagne et en Alsace. Il n’est rentré de la guerre qu’en 1918, extrêmement épuisé. Il n’avait revu sa femme que deux fois, celle-ci ayant élevé seule leurs 3 enfants, une fille aînée, Madeleine, née en 1907, Paul né en 1909 et Gabrielle née en 1914. Sa famille a conservé toute sa correspondance de guerre, agrémentée de croquis et de schémas (quelques extraits de ses lettres et quelques croquis figurent dans l’ouvrage de François Roussier, mais n’ont été retenu que des passages ne faisant pas mention de son activité de médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More militaire). Epuisé par la guerre, il ne reprit qu’une activité réduite et s’adonna de plus en plus à la peinture. Qui plus est, son fils Paul décéda de tuberculose en 1927, à 18 ans.
Les courriers mentionnent des médecins de ses amis, le Dr. Martin-Sisteron, le Dr. Louis Vitaut et le Dr. Bossier.
(contacté via le musée de Mainssieux) François Roussier, Le Vieux-Logis, 99 bis Grande rue, 38700 La Tronche. Tel. 06 83 21 55 49. François Roussier m’a donné les coordonnées de Marc Chatel-Chaix
Marc Chatel-Chaix, architecte à Saint-Martin d’Uriage (Isère). Tel travail 04 76 89 54 90 . Perso : 04 76 89 58 44. m.chatelchaix@gmail.com. La maman de Marc Chatel-Chaix vit encore ; c’est la dernière fille de Jacques Traversier, née en 1914.
Traversier, Névrite périphérique par intoxication arsénicale (pseudo tabès arsénical). Loire méd. 1902; xxi, 187-190
Traversier, Syphilis secondaire; myélite aiguë à forme ascendante. Dauphiné méd. 1903; xxvii, 80-86
Traversier, Hémasialorrhée névropathique. Dauphiné méd. 1903; xxvii, 88-90
Traversier, Phénomènes pseudo-méningitiques. Dauphiné med. 1903; xxvii, 133-138
Traversier, Hospitalisation des tuberculeux. Dauphiné méd. 1905; xxix, 25; 334
Traversier, Notes relatives à la vaccination hospitalière. Dauphiné méd. 1905; xxix, 277
Traversier, Réflexions sur trois cas d’aortite. Dauphiné méd. 1907; xxxi, 241-246
Traversier, & Peyrin, G. Anévrisme de la crosse de l’aorte. Dauphiné méd. 1909; xxxiii, 25-35
Traversier, Coronarite oblitérante. Dauphiné méd. 1909; xxxiii, 63-66
Traversier, & Termier, Mal de Pott cervicodorsal. Dauphiné méd. 1910; xxxiv, 101-114, 1 pl.
Traversier, Sur un cas de syringomyélie probable. Dauphiné méd. 1911; xxxv, 219-222, 1 pl.
Traversier, & Tonnel, Réactions vasculaires expérimentales chez les tuberculeux. Dauphiné méd. 1911; xxxv, 258
Traversier, Un cas de méningo-myélite syphilitique diffuse et progressive. Dauphiné méd. 1912; xxxvi, 13-18
Traversier, Tonnel, & Valois, Tumeur de l’oesophage; double compression récurrentielle; aortite syphilitique. Dauphiné méd. 1912; 36: 30-41
Traversier, Notes sur l’étiologie de la gangrène pulmonaire; contamination du poumon par la voie aérienne; rôle des suppurations et des extractions dentaires. Dauphiné méd. 1913; xxxvii, 235-246
Traversier, Hémoptysie foudroyante non extériorisée chez des tuberculeux cavitaires. Dauphiné méd. 1913; xxxvii, 247-251
Traversier, Traitement des points de côté des tuberculeux par les injections sous-cutanées d’eau bouillie. Dauphiné méd. 1913; xxxvii, 27-33
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