Schoofs

Attention à un homonyme, Lucien Schoofs, médecin à Nivelles en Belgique

 »’SCHOOFS Louis »’ (né le 28 mai 1850-1914). Elève au Lycée de Tours, ancien interne des hôpitaux de Paris (?? Pas répertorié dans le site AAIHP). Thèse Paris n°328 (en 1878 – même date qu’Edmond Chaumier) :  »Applications cliniques du sphygmographe à l’étude du rhumatisme articulaire aigu ». Sa thèse mentionne qu’il est ancien externe des hôpitaux de Paris, et médaille de bronze de l’Assistance publique (donc pas interne). Il dédie sa thèse à ses premiers maîtres, MM. les professeurs de l’Ecole de Médecine de Tours. Egalement à ses maîtres dans les hôpitaux : Désormeaux, Brouardel, Bucquoy. Docteur en médecine à Tours, médecine générale (Doyen des médecins en exercice en 1914). Médecin des chemins de fer de l’état (Paris-Orléans). Membre du Syndicat des médecins d’Indre-et-Loire dès sa création. Membre du comité provisoire lors de la modification des statuts de la Société Médicale d’Indre-et-Loire (avec Edmond Chaumier, Louis Bodin, René Boureau, Ferdinand Darde, Héron). Médecin au sein de la Société Protectrice de l’Enfance. Membre du comité médical de l’Oeuvre des enfants tuberculeux de Touraine puis membre du comité de la Ligue contre la tuberculose en Touraine. Lapeyre assista au mariage de sa fille (Marie-Thérèse ? cf. infra). Mort d’une crise cardiaque ; nécro faite par le Docteur Lapeyre au nom du corps médical dans la Gazette Médicale du Centre (1914, pp.80-81). A contribué à l’ouvrage sur les Velus d’A.F. LeDouble et F. Houssay.

Dans l’ouvrage « Interviews », de Joris-Karl Huysmans & Jean-Marie Seillan, publié en 2002 (extraits Googlebooks), on trouve cette citation curieuse : « Le 19 septembre 1882, alors que le Dr Imbert-Gourbeyre était à La … Puis, une nouvelle fois, Marie-Julie donna un autre signe de son origine sainte: elle exhala des odeurs de sainteté. Le Dr Schoof, de Tours … ».

La Gazette des Hop de Toulouse du 6/2/1892 rapporte à propos de fièvre jaune le témoignage du Dr Schoofs, ancien interne à Paris, médecin à bord d’un des bâtiments de la Compagnie des Chargeurs réunis arrivant du Brésil. Lui ?? Que faisait-il ?

Dans les « Archives d’anthropologie criminelle, de criminologie et de psychologie normale et pathologique », 1903, vol 18 (page ??) (Extraits Googlebooks), il est dit : « Le docteur Schoofs avait reconnu, dans une déclaration faite à un journal de Tours, que la tuberculose régnait à l’état latent au refuge. A l’audience, il explique ses paroles en attribuant aux tares physiologiques des sujets la… ». Qu’est-ce ??? On a l’impression qu’il s’inspire des thèses de Ledouble, ce qui n’est pas étonnant puisqu’il en était proche et qu’il a collaboré aux Velus.

Le Dr Calot le présente en 1905 comme un ami et rapporte l’une de ses observations dans http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5746035v.

 »’SCHOOFS Emmanuel »’ Jean. Fils de Louis Schoofs. C’est probablement de lui dont parle Houssay dans Les Velus en 1912, page 55 (« Un de nos jeunes confrères, M. Emmanuel Schoofs, interne de l’Hospice général de Tours, qui a longtemps habité Boulogne,… »). Ancien interne des hôpitaux de Paris (promotion 1912). En photo dans l’Album-photo de l’internat, à l’Hôtel-Dieu, en 1912. On le voit encore en 1919 http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/?cote=internat09&p=42&do=page. Thèse à Paris en 1918 (Des résultats éloignés des quelques amputations de guerre (cuisse et jambe)), qu’il dédie à la mémoire de son père, le Dr. Schoofs, et au Dr. Schoofs (de Bruxelles), victime de la barbarie allemande. Son président de thèse est Paul Broca. Il dédie aussi sa thèse à ses maîtres de l’Ecole de Tours : Archambault, Barnsby, Beaudoin, Bodin, Lapeyre, Mercier, Tillaye, et à ses maîtres dans les hôpitaux : Doleris (1907-1908), Bazy (externat 1908-1909), Apert et Sergent (externat 1909-1910), Enriquez (externat 1910-11), Potherat (internat provisoire 1911-1912 et internat 1912-1913); Bazy (internat 1913-1914), Cunéo (internat 1914), Beurnier (internat 1914-1917), Nandrot (internat 1917-18). Enfin, il dédie sa thèse aux Drs Louis Bazy, Deschamps, P. Descomps, A. Lutaud, P. Lutaud, Rolland, Wiart, A. Broca. Que devient-il ensuite ??

 »’SCHOOFS Marie-Thérèse »’ (1889-30/1/1950). Fille de Louis Schoofs ? Elle épouse Félix Herpin

 »’SCHOOFS Emmanuel »’ (né à Bourges). Pas de lien apparent avec les autres. Thèse à Paris en 1890 (« Contribution à l’étude de la propagation de la fièvre typhoïde par les eaux potables »).

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