Pommier

 »’POMMIER Jacques »’ (Gray (Haute-Saône) 29/1/1796- Tours 22/2/1870). « Bachelier ès-lettres de l’Académie de Paris, chirurgien à l’hôpital militaire de cette ville » lorsqu’il passe sa thèse à Paris en 1822 (« Quelques considérations sur le catarrhe de l’urètre, et sur l’emploi des saignées locales dans le traitement de cette inflammation »). Sa thèse est dédicacée à Jean-Nicolas Marjolin dont il était peut-être l’élève, etson président de jury était Philibert-Joseph Roux, un élève de Marjolin.

Il était attaché au 6ème régiment de dragons https://fr.wikipedia.org/wiki/6%C3%A9giment_de_dragons_(France), qui s’est reformé à Gray en 1816, sa ville de naissance (sans doute un lien !). Ce régiment a séjourné à Tours juste avant Pontivy et c’est là qu’il fait la connaissance du monde médical tourangeau avec lequel il gardera des liens. Correspondant de la Société médicale d’Indre-et-Loire. Chirurgien aide-major, il séjourne à Pontivy du 28 avril 1828 au 3 mai 1830. C’est là qu’il rédige :

Pommier, J. Essai sur la topographie physique et médicale de la ville de Pontivy, dans le département du Morbihan, au centre de la Basse-Bretagne. Recueil de mémoires de médecine de chirurgie et de pharmacie militaires (Paris) 1830; xxix, 1–87

Chevalier de la Légion d’Honneur http://www.culture.gouv.fr/LH/LH182/PG/FRDAFAN83_OL2194052V001.htm

Biographie de Pommier d’après Emile Gilles en 1916 (a priori sur Gallica, mais d’après Collinot, Emile Gilles n’est pas absolument fiable)

« Jacques Pommier est né à Gray, dans la Haute-Saône, le 29 janvier 1796, de Jean Pommier et de Marguerite Chrétien. A l’âge de 18 ans, le 21 janvier 1814, il entrait comme chirurgien sous-aide aux hôpitaux militaires de la 10e division de Lille ; le 21 novembre suivant il était mis en réforme sans traitement. Mais il reprenait du service le 12 juin 1815 dans les hôpitaux ambulances de l’armée du Nord, et passait 11 jours plus lard a l’hôpital militaire des Oiseaux, à Paris : il n’y restait guère plus de deux mois, car il se vit à
nouveau remettre en réforme. Nous le perdons alors de vue jusqu’au 10 septembre 1810 : à celle date il était réintégré dans ses fonctions, à l’hôpital militaire de Rennes cette fois. Ce fut son premier séjour en
Bretagne : il se prolongea jusqu’au mois d’octobre 1819. Pommier rejoignit alors l’hôpital d’instruction de Lille, pour entrer le 31 janvier 1820 au Val-de-Grâce, à Paris.
Il avait alors 24 ans. Il mit a profil son séjour dans la capitale pour conquérir ses diplômes : le 14 décembre de l’année même de son arrivée il était reçu bachelier es lettres, et le 4 avril 1822 docteur en
médecine. L’année suivante il se voyait attaché comme chirurgien aide-major au 6e dragons, régiment qu’il ne devait quitter que pour prendre sa retraite.
Mais l’aide-major aimait l’étude. Il consacrait ses loisirs au travail. C’est ainsi qu’en 1828 il adressait à la Société de médecine de Tours un « volumineux mémoire » sur la topographie médicale du
département d’Indre-et-Loire [Gilles ajoute en note de bas de page : « On ignore à la Société de médecine de Tours ce qu’est devenu ce mémoire »] , en sollicitant le titre de Correspondant de cette association, ce qui lui fut accordé avec empressement dans la séance du 1er juillet [en note de bas de page : « Voir le tome III des Registres des délibérations de cette société »]. Sur ces entrefaites, le 6e dragons partait pour Pontivy où il tint garnison du 28 avril 1828 au 3 mai 1830. C’est a ce moment que Pommier prépara l’étude qui suit et qui constitue un document précieux à plus d’un titre. On pourra y relever certes quelques erreurs : on constatera cependant que son auteur eut le plus souvent une juste perception des gens et des choses, et que son mémoire est un travail consciencieux. En 1832, Pommier fut promu chirurgien major. L’année suivante il recevait la médaille de la ville de Paris a l’occasion du choléra et, en 1837, il était fait chevalier de la Légion d’honneur. Il passait major de 2e classe en 1811 et de 1ere classe en 1812, deux ans avant d’être admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite au titre d’ancienneté de service.
Lorsqu’il eut son brevet de pension en poche il s’établit définitivement à Tours, où il devait finir ses jours quelque trente ans plus lard. Il s’y éteignit en effet le 22 février 1870, en son domicile
sis 20, rue de la Scellerie. C’était un célibataire endurci. »

Sources : Echanges avec Jean-François Collinot (jeanfrancois.collinot@laposte.net) qui travaille sur la cuisine bourgeoise en Morbihan (1750-1920), qui s’est intéressé à Jacques Pommier via Emile Gilles, du fait de sa publication sur Pontivy

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *