»’PATRY »’ père, »’François »’, maître en chirurgie domicilié à Ligueil en 1821, arrondissement de Loches, reçu à Chinon le 5 janvier 1784.
»’PATRY »’ fils, »’François »’ Louis Constantin. Officier de santé, dom. à Ligueil en 1821, arrondissement de Loches, reçu à Tours le 24 octob. 1814.
»’PATRY M. J. ou M. I. »’ (né à Ligueil – ?). Sans doute fils du précédent. Ancien interne des hôpitaux de Paris d’après sa thèse mais non recensé dans les AIHP. A passé sa thèse à Paris en 1837 (« Des luxations complètes du pied en dedans et en dehors, compliquées de plaies; déterminer les cas qui nécessitent l’amputation ») et installé à Sainte-Maure de Tourainerégion More. D’après ses publications (IndexCat en mentionne d’autres, sans que l’on sache si c’est le même Patry), il participe à la fois aux travaux de la Société Médicale d’Indre-et-Loire, et correspond avec l’Académie de médecine. En 1845 (séance du 20 mai), il fait une communication sur la contagion de la fièvre typhoïde, apparemment remarquée puisque reprise dans le Medical Times de la même année, dans la rubrique « Progress of French science », en page 185 http://books.google.fr/books?id=fx8CAAAAYAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_v2_summary_r&cad=0#v=onepage&q=&f=false. L’un des rapporteurs, Bricheteau considère que la dothienentérie peut bien être contagieuse chez les paysans, mais que ça ne peut pas être le cas dans les grandes villes ou dans les hôpitaux où des règles d’hygiène strictes sont appliquées !!!… Ce mémoire est également cité en 1864 par le Dr. J.A. Mandon de Limoges dans son ouvrage « De la fièvre typhoïde. Nouvelles considérations historiques philosophiques et pratiques sur sa nature, ses causes & son traitement » où il fait l’historique des arguments avancés en faveur de la nature contagieuse de la fièvre typhoïde. Armand Trousseau cite également à 3 reprises le Dr. Patry de Ste-Maure dans ses leçons cliniques de l’Hôtel-Dieu. Je l’ai trouvé sur des versions anglaises de l’ouvrage, sans savoir si c’est au final dans le tome 1 de l’édition anglaise de 1873 (Lectures on clinical medicine ; vol 1 1873, en pages 301, 303 et 304) ou le tome 2 de l’édition anglaise de 1869 (Lectures on clinical medicine: delivered at the Hôtel-Dieu, pages 414, 417, 418). Il est également cité par George Bacon Wood en 1866 dans « A treatise on the practice of medicine ».
J’ai découvert ce médecinPersonne habilitée à exercer la médecine après avoir ét… More, dont une rue de Sainte-Maure porte le nom, en ayant acheté sur eBay une carte postale ancienne le représentant, et signalant qu’il fut « ancien maire » et « Fondateur de la Société de Secours Mutuels ». Je ne sais absolument pas de quelle Société de Secours Mutuels il s’agit.
D’après l’inventaire des thèses anciennes, Edouard Davonneau, né à Sainte-Maure de Tourainerégion More, lui dédicace sa thèse qu’il soutient en 1855, « A M. le docteur Patry, mon beau-frère et ami ». La thèse est également dédicacée « A mon premier maître, M. Thomas, professeur de Clinique externe à l’Ecole de médecine de Tours ». A noter que le sujet traité dans cette thèse (De la gangrène de la bouche chez les enfants) n’est pas très éloignée des préoccupations de Patry. En aurait-il été l’inspirateur ?
Publications du Dr Patry (liste non exhaustive ; d’autres sur IndexCat sont peut-être aussi de lui)
Patry, M. J. Des luxations complètes du pied en dedans et en dehors, compliquées de plaies; déterminer les cas qui nécessitent l’amputation. Thèse Paris 1837, 32pp
Patry, Amputation pratiquée pour une nécrose du tibia. Rec. d. trav. Soc. méd. d’Indre-et-Loire, 1843, 91-96
Patry, Recherches sur la contagion de la fièvre typhoïde. Bull. Acad. de méd. 1844-5, x, 736-745 (Rap. de Castel et Bricheteau)
Patry, M.-J. (Dr). De la Gangrène des membres dans la fièvre typhoïde, par le Dr Patry, de Saint-Maure. Paris : P. Asselin, 1863, In-8° , 37 p. Extrait des « Archives générales de médecine », n° de février 1863 et suivants ; i, 129; 549
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