Manoury

A ne pas confondre avec Maunoury

 »’MANOURY »’, l’un des membres de la Société médicale d’Emulation en l’an V ; il est déjà Dr en médecine. Publie plusieurs articles dans  »La Médecine éclairée par les sciences physiques, ou journal des découvertes relatives aux différentes parties de l’art de guérir. Paris. v. 1–4, 1791–2. 8˚ »

Manoury. Observation sur une plaie d’arme à feu dans la bouche, avec fracture à la mâchoire inférieure, trou à la voûte et au voile du palais, balles perdues dans les fosses nasales. Méd. éclairée 1791; i, 124–126.

Manoury. Extraction d’une pierre arrêtée à l’insertion de l’urétère dans la vessie. Méd. éclairée 1791; i, 188–191.

 »’MANOURY Pierre-Anselme »’. Fils du précédent ? Thèse en l’an X (1802). Médecin militaire sous l’Empire et la Restauration. Des papiers le concernant ont été mis en vente en 2013, dont une attestation de Corvisart http://www.bibliorare.com/fp/cat-vent_tajan15-05-2013/HTML/files/assets/basic-html/page22.html

Manoury, P.-Anselme. Sur la jaunisse. Thèse Paris an X (1802), 67pp.

 »’MANOURY Louis »’, docteur en médecine , chirurgien en chef de l’Hôtel—Dieu de Chartres, et membre correspondant de l’Académie. Il semble avoir guidé Raimbert dans ses premiers travaux sur la maladie charbonneuse.

Avec Pichot, médecin à La Loupe en Eure-et-Loir, il décrit en 1856 un cas d’inoculation d’eaux-aux-jambes du cheval à l’homme, communiqué à l’Académie par Bousquet (voir page et suivantes. Ce cas est discuté par Leblanc (voir http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408647w/f839.item.r=Leblanc.zoom), obligeant Manoury et Pichot à répondre (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408647w/f850.item.r=Leblanc.zoom, évoquant la contagion, et les formes cliniques de différents germes transmis d’animal à l’homme ou de l’homme à l’animal. A la suite d’une nouvelle communication de Leblanc donnée la même année à propos des relations entre les maladies des chevaux (eaux aux jambes, javart) et la vaccine, Trousseau prend la défense de Manoury, et évoque des expériences de Bretonneau sur la rétrotransmission de la vaccine à la vache, qui n’ont pas été couronnées de succès (voir http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4086488/f329.image.r=Bulletin%20de%20l’Acad%C3%A9mie%20nationale%20de%20m%C3%A9decine et pages suivantes ; la référence de Trousseau à Bretonneau est en page 340)

Manoury, Louis. Sur l’asthme convulsif. viii, 9–42 pp. Paris, 1820

Manoury. Observation sur une absence presque complète du vagin, ayant nécessité une ouverture artificielle par un trois-quart. Bull. Acad. de méd. 1839–40; iv, 92–99. [Rap. de Capuron]

Manoury. Recherches expérimentales sur l’action spéciale du chancre syphilitique de l’homme sur les animaux. Gaz. d. hôp. 1855; xxviii, 342.

Manoury. Excision d’un chancre syphilitique ulcéré depuis 4 jours; introduction de ce chancre dans le tissu cellulaire sous-cutané de la région supérieure du cou d’un lapin; inflammation rapide; suppuration abondante; mort du lapin 16 jours après l’introduction de la pustule. Bull. Soc. de chir. de Par. 1856; vi, 49–56.

Manoury & Pichot. Note sur un cas d’inoculation fortuite des eaux aux jambes du cheval à l’homme. Bull. Acad. de méd. 1855–6; xxi, 813–818. [Discussion] 849 ; 1856–7; xxii, 328; 347. [Rap. de Bousquet]

Manoury. Note sur un cas de charbon, à propos d’expertises médico-légales en Beauce. France méd. 1866; xiii, 479–481.

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