»’LECOINTRE(-DUPONT) Gérasime »’ (Alençon 4 décembre 1809 – Poitiers ? 25 septembre 1888), épouse le 13 avril 1833 Marie-Louise Dupont (1813-1900), dont il eut 17 enfants… (beaucoup étant morts en bas-âge), dont Mathilde, Arsène, Louis, Pierre, Marie et Adrien (les seuls qui figurent sur la généalogie en ligne http://gw4.geneanet.org/index.php3?b=pierfit&lang=fr;p=adrien;n=lecointre). 14 enfants figurent dans cette généalogie en ligne http://gw4.geneanet.org/index.php3?b=monval&lang=fr;p=marie+julien+eug%8Ane+adrien;n=lecointre qui paraît plus complète malgré des fautes dans les prénoms.Son patronyme usuel est Lecointre, mais on trouve aussi fréquemment Lecointre-Dupont. Ce second patronyme lui vient de son épouse qu’il rencontre à Poitiers où il est venu faire des études de droit, auprès de son aïeul maternel, banquier dans cette ville d’après sa biographie par J.-L. de la Marsonnière publié en 1889 à Poitiers. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1890_num_51_1_447623_t1_0333_0000_2http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=7980. En 1836, à la mort de son père, Gérasime se fixe à Poitiers et devient associé de la banque familiale (apparemment banque Lecointre-Dupont ; voir Marius Dargaud. Le crédit et la banque à Alençon de 1815 à nos jours. Société historique et archéologique de l’Orne 1965, 137-160 et 1966, 175-225). Il habitait au 9 place Notre-Dame à Poitiers et la banque était près de cette place. En 1850, il achète le château de Grillemont à La Chapelle-Blanche près de Ligueil (Indre-et-Loire) http://books.google.fr/books?id=OTNGAAAAYAAJ&pg=PA552&dq=ch%C3%A2teau+de+Grillemont&hl=fr&ei=36VnTL3dLoWUjAfclejTBA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CEAQ6AEwAw#v=onepage&q=ch%C3%A2teau%20de%20Grillemont&f=falsehttp://www.chateaux-france.com/chaview.php?l=fr&d=grillemonthttp://toutazimut.blogspot.com/2006/02/la-ligne-brune-le-chateau-de.htmlhttp://fripon.37.over-blog.com/photo-1607092-SDC10415_JPG.html. Hormis son activité de banquier, il avait un goût prononcé pour la numismatique et l’archéologie. Dès 1834, il est l’un des cofondateurs de la Société des antiquaires de l’Ouest, il en sera plusieurs fois président et finira Président d’honneur à vie. Il était également membre des Sociétés des antiquaires d’Ecosse et de Morinie. C’était notamment un expert en monnaies (comme Eugène Lecointre (Poitiers, 1826-), son neveu, chevalier de la Légion d’Honneur) ; il collaborait à la Revue numismatique (éditée à Blois).
Colette de Saint-Seine n’a jamais su et ne s’est jamais demandée pourquoi les fils de Gérasime étaient devenus comtes romains. Elle suppose qu’il (ils) aurait (ent) pu financer des guerres des Etats pontificaux (en 1870 ?). On trouve dans des publications postérieures à 1890 « Comte Gérasime Lecointre ». Sans doute titre attribué par la famille et les proches à titre posthume, le décret de Léon XIII n’ayant été promulgué qu’après la mort de Gérasime.
»’LECOINTRE Mathilde »’ (1836-1891), mariée au Vicomte Louis Henri Tassin de Nonneville. Pour Colette de Saint-Seine, cette Mathilde avait épousé un de Saint-Seine, d’où le fait que son mari soit un cousin http://www.chiens-du-centre.fr/IMG/pdf/Pages_de_ROCF_Saint_Seine.pdf.
»’LECOINTRE Arsène, Comte »’ (Poitiers 1839 – Poitiers 1919). Licencié en droit, avocat. Comte romain, anobli en 1890 par Léon XIII. Membre de la Société des Agriculteurs de France en 1906. Membre de la Société des antiquaires de l’Ouest. Son aîné, le Comte Léon (1868-1948) fut capitaine puis commandant d’infanterie. Il publie en 1924 : « La bataille de Poitiers entre Charles-Martel et les Sarrasins, l’histoire et la légende ; origine de celle-ci », par le Commandant Comte Lecointre. Bull Soc Antiquaires de l’Ouest ; 3ème trimestre 1924 ?). Il habitait le château de Guron à Payré (86) (près de Couhé au sud de Vivonne et de Poitiers). Ce château devint plus tard un préventorium tenu par des religieuses (existe dès 1935), appelé aussi aérium Saint-Louis, maintenant Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique (ITEP) Saint-Louis de Guron. Son second fils, le comte Charles (1870-1969), a eu le titre de Comte ; il était Capitaine d’état-major et chevalier de la Légion d’Honneur (estropié en 14-18).
»’LECOINTRE »’ François »’Louis, Comte »’ (Poitiers 8/9/1840-Poitiers 13/11/1931). Licencié en droit. Membre de la Société des antiquaires de l’Ouest. Il a été député de la Vienne de 1885 à 1889, dans l’Union des Droites http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=7980. Comte romain, anobli en 1890 par Léon XIII. Peu avant 1895, lui et son épouse, Isabel Rouil (1846-1930) sont donateurs à l’Oeuvre des enfants tuberculeux de Touraine (SanatoriumÉtablissement spécialisé dans le traitement de la tubercu… More de Tourainerégion More), oeuvre que dirige Edmond Chaumier. Leur fils Raymond (1873-1949) a apparemment porté le titre de Comte, même si ce n’est pas écrit dans la généalogie, car il est mentionné comme tel en 1906 au sein de la Société des Agriculteurs de France. C’est lui aussi qui a créé une race de poule naine, la Pictave, au début des années 1900, en ayant déposé son standard en 1928 http://la.ferme.de.paquerette.over-blog.com/article-une-excellente-couveuse-la-pictave-54066252.htmlhttp://sourire-ferme.pagesperso-orange.fr/0%20Archives%20Blog%20Ferme/Poules/Poule%20Pictave2.pdf.
»’LECOINTRE Pierre, Comte »’ (1841-1928). Comte romain, anobli en 1890 par Léon XIII. Il épouse Henriette Delamarre de Monchaux (1854-1911), petite-fille du général Hubert Lyautey (1789-1857), lieutenant à Wagram, général de division et sénateur d’Empire, et cousine du Maréchal Hubert Lyautey. Cette Comtesse habitait le château de Grillemont. Peu avant 1895, elle est donatrice à l’Oeuvre des enfants tuberculeux de Touraine (SanatoriumÉtablissement spécialisé dans le traitement de la tubercu… More de Tourainerégion More), oeuvre dirigée par Edmond Chaumier. C’était une spécialiste des faluns. En 1910, elle confie une partie de sa collection préhistorique et paléontologique à Edmond Chaumier pour l’exposition temporaire de Plessis-les-Tours, lors du VIème Congrès Préhistorique de France. Voir un « bois » (item 12 du N°49) qui porte le nom de Ambaroxylon »Lecointrei » Houlbert, collecté à Bossée. Egalement (item 6) une mâchoire inférieure droite de singe anthropomorphe (Pliopithecus antiquus Blanville) trouvés dans les faluns de Manthelan. D’après Colette de Saint-Seine, sa grand-mère aurait hébergé des congressistes (pendant l’excursion ?). Elle n’a jamais vu de photos à ce sujet. La Comtesse Pierre ne faisait pas partie de la Société des Sciences Naturelles de l’Ouest de la France, dont était membre Marcel Baudouin, mais elle en était proche et leur adressait ses publications. Son éditeur est Mame, ce qui nous rapproche de l’Oeuvre des enfants tuberculeux de Touraine. Pour Colette de Saint-Seine, le choix de Mame pourrait avoir été dicté par la proximité géographique de la famille Mame (château de Beaurepaire à Chanceaux près de Loches), ce qui est possible puisque le mariage d’Armand Mame avec Elisabeth Schneider a lieu en 1904 et le livre est publié en 1908. Le fils de la comtesse, »’Georges »’ (1888-1972), géologue, publiera de nombreux travaux sur la géologie et la paléontologie, notamment dans le Sud-Touraine et la Vienne, puis au Maroc (lien avec le Maréchal Liautey ??). En 1910, il publie le Livret-Guide du VIème Congrès Préhistorique de France (19 pp.). Il est l’un des fondateurs du BRGM et il est chevalier de la Légion d’Honneur. La collection de fossiles qu’il a pu récolter est unique et en partie visible au musée du Grand Pressigny http://membres.multimania.fr/carcharias/miocene/faluns1.html. Voir Bio de Georges Lecointre par Jean Goguel dans le Bulletin de la Société géologique de France en 1974. Georges Lecointre (comte apparemment lui aussi) avait épousé Solange de Mangou (1897-1954). Ils n’eurent qu’une fille, Colette Marie Chantal Lecointre, née à Saint-Symphorien en 1920 qui épouse Christian Le Gouz de Saint-Seine (comte de Saint-Seine) en 1943. Elle fut éleveuse de lévriers de course http://www.chiens-du-centre.fr/IMG/pdf/Pages_de_ROCF_Saint_Seine.pdf et figure dans les descendants de la marquise de Sévigné (Arnaud Chaffanjon, 1962). Le château de Grillemont appartient toujours à Mme de Saint-Seine née Colette Lecointre http://www.chateaux-france.com/chaview.php?l=fr&d=grillemont que j’ai pu joindre le 18/8/2010 au 02 47 59 62 03. Elle a près de 90 ans et semble au téléphone assez faible, mais elle a tous ses esprits. Pas de lien avec les Clary.
Une Helen Lecointre figure dans le comité de la Touraine artistique. Laquelle est-ce ? Une Ctesse Lecointre (la même ? une autre ? celle de Tours ?) participe aux actions de la Société de Secours aux Blessés Militaires en 1913.
Si le numéro de téléphone est toujours bon, il semblerait que le château soit désormais la propriété du fils de Colette, Olivier de Saint-Seine, 17, avenue de Saxe, 75007 Paris, tel. 01 47 34 54 &è;
Comtesse Lecointre, Les Faluns de la Tourainerégion More. Mame, 1908. Ouvrage apparemment très rare (ou très recherché ?)
Comtesse Lecointre. — Les Limacidés et Hélicidés des Faluns de la Tourainerégion More.
Comtesse Pierre Lecointre. Les Polypiers des faluns de la Tourainerégion More.
»’LECOINTRE Marie »’ (1844-1901). Mariée avec Albin Fruchard, comte romain.
»’LECOINTRE Adrien, Comte. »’ (1854-1931). Généalogie sur http://gw4.geneanet.org/index.php3?b=pierfit&lang=fr;p=adrien;n=lecointre. Comte romain, anobli en 1890 par Léon XIII comme ses 3 frères. Propriétaire du château de Grandmont qu’il achète en 1879 (à vérifier). Epouse en 1887 Renée Marie (Mina) Bonnin de la Bonninière de Beaumont (1863-1937), dont il eut quatre enfants, trois filles et un garçon, entre 1888 et 1895 (Anne Marie Catherine, 1863-1960 ; Madeleine,…). La famille passait l’hiver à Tours au 7 bis, rue Jehan-Fouquet. (Voir un article du Bulletin trimestriel de la SAT de 1972, partiellement lisible sur Googlebooks, page 176 notamment). Il est probablement membre de la Société Archéologique de Touraine. Membre de la Société des Antiquaires de l’Ouest en 1891. Membre de la Société des Agriculteurs de France en 1906. Dans les années 1890 (à vérifier sur un panneau du lycée Grandmont), il organise une fête dans le parc du château au profit de la SSBM. A cette époque, c’est Paul Triaire qui anime la SSBM. Adrien Lecointre est également donateur au profit de l’Oeuvre des enfants tuberculeux de Touraine (SanatoriumÉtablissement spécialisé dans le traitement de la tubercu… More de Tourainerégion More), oeuvre qu’animent Paul Triaire et Edmond Chaumier. En 1892, il est membre du comité de patronage et du jury du Concours hippique organisé dans le cadre de l’Exposition nationale de Tours, avec notamment le baron Raoul du Saussay, Paul et Armand Mame (journal officiel de l’Exposition, n°18, p3 ; Fonds Watier, C116L). Il vend le château de Grandmont à la ville de Tours en 1921.
Il existe apparemment un Comte Patrick (Marie Robert) Lecointre, officier de marine, habitant en 1987 : 24, rue des Bourdonnais, 78000 Versailles, et alors membre de la Société des Antiquaires de l’Ouest. Il commandait la frégate De Grasse http://fr.wikipedia.org/wiki/De_Grasse_%28fr%C3%A9gate%29. En 2005, il est vice-amiral d’escadre, officier de la Légion d’honneur (1994), commandeur de l’ordre national du Mérite (1997) et dévient officier du mérite maritime. Il habite toujours à la même adresse ; Tel : 01 39 51 43 43.
C’est toujours le cas en 2008, il est simplement passé deuxième service, équivalent de la retraite. Probablement un descendant du Comte Charles, ce que confirme Colette de Saint-Seine (branche aînée). C’est en tout cas le seul à porter encore le nom de Lecointre. Il existe encore des descendants du Comte Adrien, mais ils ne portent pas le nom de Lecointre.
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