Isambert

 »’ISAMBERT »’ ou  »’YSAMBERT »’ ou même  »’YZAMBERT »’ Jacques Stéphane (1868-). Médecin principal de première classe, directeur du service de santé du 9e corps d’armée, membre du comité départemental d’hygiène d’Indre-et-Loire. Inventeur du vaccinogriffe qui porte son nom (breveté SGDG en France et à l’étranger), vaccinateur individuel qui était fabriqué à Tours par les Ets P. Ferrandoux.

En 1887 (il n’aurait que 19 ans ???), il passe de médecin-major de 2ème classe à 1ère classe (La France Médicale 1887, p884 ; googlebooks). En 1896, il soutient sa thèse à Bordeaux (Séméiologie des hémorrhagies spontanées de l’oreille) ?
En 1899, dans l’Echo médical du Nord, on signale qu’il est médecin-chef de l’hôpital de… (Echo médical du Nord, page 11)
En 1900, il est médecin chef de l’hôpital d’Oran et il semble en lien avec Raphaël Blanchard (d’après Archives de parasitologie 1900 p133, sur Googlebooks)

Il adhère en 1904 (« docteur-médecin, 97, rue de l’Aima, à Tours »), il semble adhérer à Société botanique des Deux-Sèvres. Le nom du Dr Ysambert, à Monts, apparaît dans le Bulletin de la Société botanique des Deux-Sèvres, Volumes 16-18 en 1905 (pages 33, 35, 288) et dans le Bulletin de la Société botanique du Centre-Ouest en 1907, page 288 (Googlebooks)

En 1907 et 1908, il publie des petites annonces dans l’Apiculteur pour vendre du « Noble Joué » supérieur en barrique (vol 51 p 382 et vol 52 p80). D’après les cartes postales d’époque, il semble s’agir du Clos de la Mazeraie à Joué-les-Tours (Clos de LA MAZERAIE ; Propriétaire : Docteur Ysambert). Il est mentionné comme habitant 78 rue de l’Alma à Tours et on peut supposer qu’il a des vignes à Monts. Il est également (vol 52 p247) qu’il est Vice-président de la Société d’apiculture d’Indre-et-Loire, avec Hardouin, président, et Deslis également vice-président.

1907 : Employé à l’Institut vaccinal de Tours dirigé par le Docteur Edmond Chaumier. Il était chargé du service du dispensaire lors de l’absence de son directeur. Il était sans doute l’homme qui a fait la transition entre Boureau et Belin.

Il représente la Société protectrice de l’Enfance du département d’Indre-et-Loire en 1913 lorsqu’est fondé à Tours le Comité régional de la Ligue contre la mortalité infantile (Touraine artistique, 1913, n°7, p.243).

Il est possible que ce soit de lui dont parle Louis Lapeyre dans ses lettres du front (mi-décembre 1914). Il succède à Petit et Grasset à la tête de l’hôpital militaire dont s’occupe Madeleine Lapeyre (la Bretêche ?). Il serait ancien officier de santé (d’où une thèse soutenue tardivement), « médecin-chouef » (double référence à son statut militaire et à son passage en Afrique du Nord ?), « aurait eu une congestion à force de boire, et les malades de Madeleine n’auraient pas de veine. Ailleurs, Louis Lapeyre, dit que « c’est un brave garçon de mes amis mais épais effroyablement ».

Une carte postale du Clos de la Mazeraie, peut-être postérieure à son décès, porte un cachet « Aérium pour dames et enfants ». A-t-il légué sa propriété pour combattre la tuberculose ?

Donnart. Procédé de M. le médecin-major de 1ère classe Isambert, pour l’opération du phimosis. Arch. de méd. nav. 1899; lxxii, 211-213

Ysambert. Le congrès de talassothérapie de Biarritz 1903 (cité dans La Tradition 1904 vol 1-2 p86 : « La brochure du Dr Ysambert sur Le Congrès de Talassothérapie de Biarritz, qui se tint l’été dernier, renferme, malgré son titre, surtout des détails etnografiques et traditionnistes appuyés d’illustrations. L’auteur en tient gracieusement des exemplaires à la disposition … »)

Ysambert, Les superstitions médicales en Touraine. Gaz. méd. du centre (1903) viii, 41; 69 et (1905) x, 3; 99; 218; 305

Isambert. Emploi du chien de trait dans les ambulances en campagne. Caducée 1908; viii, 63-66

Isambert, Nouveau vaccinateur. Bull. Soc. path. exot. 1909; ii, 59

 »’Isambert »’ Emile (1827-1876)

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