Bulteau

 »’BULTEAU Augustine »’, surnommée « Toche » (1840-1922). Journaliste au Figaro sous le pseudonyme « Foemina ». Le texte qui suit est recopié d’un site rapportant une vente aux enchères de 2003 http://www.bibliorare.com/cat-vent_rennes13-2-2003.htm.
Née à Roubaix dans un milieu de riches propriétaires d’usines textiles, Augustine Bulteau, se marie en 1880 avec un homme de lettres, aujourd’hui oublié : Jules Ricard (mort en 1903). Grâce à l’entourage de son mari, qui côtoie pendant près de quinze ans littéraires, peintres et graveurs, elle rencontre entre autres, Henri de Toulouse-Lautrec, Maxime Dethomas et Edouard Manet. Elle se met alors à peindre, à photographier, puis à écrire – sans doute comme plume inspirée de Jules Ricard (comme Colette le fut pour Willy) – une dizaine de romans de mœurs populaires. Ayant repris sa liberté en 1896 et détentrice d’une grande fortune personnelle, elle achète, en compagnie de la Comtesse de la Baume-Pluviniel (arrière petite-nièce de Louis XVI), le vénérable Palais Dario, situé sur le Grand Canal, non loin de la Plazza San Marco à Venise. Dans le même temps, elle ouvre à Paris, avenue de Wagram, un salon littéraire, qualifié de « havre de paix et d’écoute ». Dans ce lieu d’amitié par excellence mais également dans son palais à Venise, elle reçut de nombreux écrivains, peintres, hommes politiques (dont Aristide Briand, Président du Conseil pendant la Grande Guerre), médecins (notamment le gynécologue Samuel Pozzi), voyageurs étrangers et journalistes. Journaliste au Figaro et au Gaulois, elle a laissé de nombreuses chroniques culturelles et de mœurs. Femme sensible et psychologue, elle a publié trois ouvrages dont un essai qui eut du succès en son temps : « L’Ame des Anglais ». Toute sa vie durant, elle a développé une énorme correspondance qui débute dans les années 1880 pour finir au seuil de sa mort, en septembre 1922; Elle écrivit plus de dix lettres par jour pendant une trentaine d’années. Quelques uns de ses correspondants méritent d’étre cités : le scientifique Daniel Berthelot, Henri Brémond, Henri de Régnier, le savant Frantz Cumont, Jean-Louis Vaudoyer, Edmond Rostand, Jean-Paul Toulet, Pierre Louÿs, Francis Jammes, Maurice Baring et bien sûr Henri Gonse.
 »Voir éventuels liens avec Albert Robin, du fait des liens avec Samuel Pozzi, et/ou Charles Richet, du fait des liens avec Daniel Berthelot. »

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